Zipp !
Il a les yeux baladeurs, il a le regard qui déloqueTitre original (ou alternatif) : Le surdoué de la promo ; Zapped !

- Les lycéens de 25 ans,
- La scène post match de baseball,
- L’épisode psychotique de Dex avec Einstein, épouse déguisée en valkyrie et salamis,
- La baston Taxi Driver,
- La foire aux nichons.
Des choses gentilles à dire sur ce film
Zip ! ça commence doucement. Même si d’emblée les situations cocasses apparaissent, on se laisse tranquillement ballotter par le gentil ronron de la vie lycéenne de sitcom de Barney (Scott Baio). Et ce même lorsqu’il acquiert ses superpouvoirs... Mais voilà, c’est surtout parce que, visiblement, Robert J. Rosenthal a décidé de ménager ses spectateurs.
À la manière d’un réveil en douceur, on commence un peu à jouer des paupières et des sourcils quand on constate que non seulement les acteurs incarnant les lycéens font leurs 22 ans bien tassés mais qu’en plus, la plupart des figurants qui viennent grossir les rangs des élèves qui sortent des salles de classe entre deux scènes portent des moustaches à faire déprimer Gérard Jugnot.
On se redresse ensuite à la vue de la maquette de vaisseau spatial (le faucon millenium retourné et fusionné avec les propulseurs de l’enterprise, oui, oui) qui meuble l’étagère du p’tit Barney et que ce dernier va animer avec ses pouvoirs psychiques. Ça devient vraiment bien avec la mise en situation d’un équipage à l’intérieur de la navette qui arbore, en guise de symbole d’ersatz de fédération la virgule Nike à peine déguisée, dorée et scintillante.
Et c’est un peu loin que Robert J. Rosenthal nous balance amoureusement en pleine tronche une bonne dose de caféine - ou de cocaïne - sous la forme d’un affrontement entre des supporteurs de l’équipe de baseball du lycée rivale et leurs blondes et Barney et ses plissements de paupières magiques. En gros, Barney met fin aux vexations en dégrafant le haut des bimbos (action, du reste, assez récurrente dans le film en plus d’être malsaine) et en baladant de ses ondes cérébrales les sportifs culs nus, « wooOOOohooOOowoooWWoOOHOOOooo » en prime, jusqu’à une grosse branche où les exhiber. Le tout sous le regard incrédule d’un couple en plein pique-nique.
Robert J. Rosenthal a décidé de passer aux choses sérieuses et dès lors Zip ! ne s’arrête jamais. Tu crois dénicher la scène du film, une autre t’attend au tournant 10 minutes plus tard avec une batte de baseball plantée de clous à la main. D’une consommation accidentelle de drogue douce entraînant un délire où Einstein côtoie un lancer de salamis, jusqu’à un final toutes loches dehors en passant par une tentative d’exorcisme, une scène de sexe sous la table d’un resto et un écho lointain et halluciné (et assez drôle en fait) à Taxi driver...
Bref du n’importe quoi resté dans son jus... très très très sexiste et insouciant, immoral et survolté, crétin et putassier (des scènes polissonnes auraient été ajoutées après coup pour marcher dans les pas de Porky sorti peu avant). Mais quand-même sacrément réjouissant.
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Attention, parmi ces ingrédients, seuls 37 figurent dans la recette de ce film ; tous les autres ne s'y trouvent pas.
Bonus
Personnage > Agissement
Clin d’œil plutôt destiné au spectateur ou à la spectatrice...
Souvent pour donner des éléments au spectateur... Parfois pour réveiller accidentellement une entité maléfique.
... cartons, cagettes, renverse un étal de marché, une charrette de fruits, des boîtes à lettres, etc.
Plus ou moins lentement selon l’urgence, l’intensité... de ce que le personnage a sous les yeux.
Dans son jus : avec les mêmes posters accrochés aux murs, la veste du collège, le globe terrestre, la batte de baseball dédicacée pour les garçons ou la boîte à musique ballerine pour les filles.
& variantes : ébouriffe les cheveux, tire sur les joues, etc.
Y’a toujours des cons pour être en plein dans la course des protagonistes, aussi. Faut comprendre, merde.
Parce que tuer une personne ou lui foutre une raclée n’est pas suffisant, il faut aussi se faire plaisir en lâchant une répartie cinglante, spirituelle ou humiliante.
Personnage > Caractéristique
Personnage > Citation
Personnage > Héros ou héroïne
Personnage > Méchant·e
Personnage secondaire
Amateur de bière bas de gamme et de grosses bagnoles/de sportives rouges à bandes blanches. Oh, et il porte la veste rembourrée de l’équipe de foot.
& assimilé : fidèle destrier, chaton sauvage, dragon rigolard, extra-terrestre... Qu’il soit gourmand, lourdingue ou paresseux, c’est sa loyauté qui le caractérise avant tout.
Petit bonus : s’il ne partage pas la même langue que le héros qu’il accompagne, tous les deux s’entendent quand même à la perfection.
Personnage surtout présent dans les films pour la jeunesse.
Réalisation
Scène censée en mettre plein la vue et inspirer crainte et respect.
Autrement dit jumpscares et screamers : des effets aujourd’hui un peu trop faciles du cinéma de frissons.
bruit métallique, coup de tampon & autres variantes.
Réalisation > Accessoire et compagnie
Réalisation > Audio
Réalisation > Surprise !
Scénario > Blague, gag et quiproquo
A voir pour une meilleure appellation. Pour un exemple précis : dans the stupids, les enfants laissent un mot sur la table pour expliquer qu’ils partent a la recherche de leur père, probablement kidnappé, et qu’ils vont voir la police. La mère comprend que la police a kidnappé ses enfants.
Peu après un flic appelle pour lui dire que ses enfants sont avec lui.
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
Scénario > Situation
Thème > N’importe quoi
Moment généralement filmé au ralenti
...qui se scratchent comme de vieilles merdes.
Euh..., c’est vraiment si facile à faire, ce que fait ce personnage... ?
Thème > Rejets, moqueries ou discriminations
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
Thème > Testostérone
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37 ingrédients
de ce film
Personnage > Agissement
-
À voix haute | Lit ou fait la lecture
-
Enlève ses lunettes | dans un moment d’incrédulité, de surprise ou signifiant
- Ruse | Amas de coussins dissimulés sous les draps pour donner l’illusion que le personnage est toujours dans son lit
-
Super pouvoir | Passe en revue tout ce qui lui a été dit et s’en souvient mot pour mot
- Vie de merde | Vomit
Personnage > Caractéristique
Personnage > Héros ou héroïne
Personnage secondaire
Réalisation
- Habillage | Placement de produits
-
Habillage | Titre qui apparaît en gros à l’écran, accompagné d’un effet sonore
-
Mise en scène | Regard incrédule
-
Vue subjective | d’une personne droguée, sonnée ou victime de malaise
-
Vue subjective | Wagon de tête de grand huit, la caméra à fleur de rail
Réalisation > Audio
Scénario > Blague, gag et quiproquo
-
Est bourré·e ou drogué·e (gag)
-
Est éclaboussé·e par un fluide
-
Pipi, caca, prout
-
Quiproquo de situation
- Référence grossière | « Are you talking to me » devant un miroir (NOUVEAUTÉ)
- Ronflements
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
Scénario > Situation
Thème > N’importe quoi
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
- Attitude et/ou stéréotype sexiste
- Harcèlement ou agression sexuelle | Culture du viol
-
Objectification sexuelle | Nichons, fesses
- Objectification sexuelle | Reluque une femme
- Objectification sexuelle | Tenues légères
- Outrage sexiste | Remarque appuyée sur le physique d’une femme jugé avantageux