Waterboys
Le goût du chlore et des bornes d’arcadeTitre original (ou alternatif) : ウォーターボーイズ
Des choses gentilles à dire sur ce film
Proto modèle de Swing girls du même Shinobu Yaguchi, Waterboys dépeint le parcours, non pas d’un groupe hétéroclite de filles qui se lancent dans la création d’un jazz band, mais celui d’un groupe de garçons qui évoluent dans une discipline sportive réservée, dans l’imagerie collective, aux femmes : la natation synchronisée.
Comme pour Swing girls, le déroulement de Waterboys est bien balisé, et les personnages qui l’animent sont dans l’ensemble assez stéréotypés. Tous les éléments de scénario sont là, toutes les étapes clés du très japonais parcours-de-personnages-qui-à-force-d’abnégation-et-de-volonté-surmontent-les-épreuves-et-réussissent-à-s’imposer-dans-une-discipline-pour-laquelle-ils-ne sont pas destinés sont là... C’est net, sans surprise. Un défaut ? oui et non.
Oui, parce qu’on sait à peu près comment les choses vont se dérouler, et non, parce que Yaguchi est habile et qu’il sait mettre cette faiblesse à profit. La même mécanique est à l’œuvre dans Waterboys que dans Swing girls : Yaguchi se sert à la fois de cette sobriété pour rendre son récit lisible ; générer un sentiment de sympathie pour des personnages auxquels on s’identifie plus facilement ; et privilégier l’émotion ; mais aussi pour surprendre le spectateur par des éléments légèrement incongrus. Le personnage d’entraîneur malgré-lui incarné par Naoto Takenaka (qu’on retrouvera dans Swing Girls) et l’entrainement qu’il propose à ceux qui lui ont imposé ce rôle, y est pour beaucoup.
En bref Waterboys, c’est un vrai bol de bonheur.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...
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