V/H/S 99
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Des choses gentilles à dire sur ce film
Les V/H/S se suivent et se ressemblent. Cette fois encore, on baille plus ou moins poliment jusqu’à l’arrivée du bon segment. Il y a bien un petit quelque chose avec l’animation des petits soldats qui ponctue les sketches, il y a bien un petit quelque chose aussi dans certains sketches, mais ça ne prend jamais vraiment. Suicide Bid avec son bizutage de sororité est sympa mais souffre d’un développement beaucoup trop classique, quant à Ozzy’s Dungeon, Flying Lotus y tient quelque chose dans la description de l’émission de télé malsaine de première partie mais tout tombe complètement à plat dans la seconde.
Seule bonne surprise, le dernier segment, To Hell and Back Again de Vanessa et Joseph Winter qui, comme son nom l’indique mêle référence à l’univers de Tolkien (There and Back Again) et imagerie sataniste. L’histoire est assez simple, deux types (Joseph Winter derrière la caméra et Archelaus Crisanto affublé d’un chapeau de fête de fin d’année croquignolet qu’il gardera tout du long) se retrouvent aux enfers après que le rituel qu’ils étaient chargés de documenter a mal tourné. Sur place, ils rencontrent Mabel (Melanie Stone), sorte de Gollum séduisant, qui va les guider hors de ce dédale inhospitalier proche de certains niveaux de Doom et peuplé de bestioles étranges parentes avec celles aperçues dans Deadstream du même tandem Winter. Prenant, surprenant, drôle, soigné autant en terme de mise en scène que d’effets visuels... To Hell and Back Again n’est pas parfait mais il offre tout le plaisir qu’on attend d’un sketch d’une anthologie horrifique.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...
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