Une vierge chez les morts-vivants
Délire notarial
Des choses gentilles à dire sur ce film
La nuit des étoiles filantes a.k.a Une vierge chez les morts-vivants est un curieux film qui alterne des moments de flottement oniriques, bouffonnerie étrange, maîtrise cinématographique, passage complètement à côté de la plaque pour apparaître au final comme un rêve calme, très, trèèèèès calme, secoué de bonnes poussées délirantes...
Ainsi, la beauté pure de tableaux quasi expressionnistes/symbolistes où là silhouette gracieuse d’une femme harcelée se détache d’une nature sombre voire labyrinthique ou d’un simple visage filmé en gros plan côtoie la bouffonnerie volontaire (la lecture d’un testament chez le notaire, lequel ne s’exprime qu’en moitié de phrases et en blablabla...) ou non (la séquence de prière/oraison à pisser de rire pour raison de formules latines totalement aléatoires déclamées sans effort d’intonation aucun (voire avec un accent bien français exagérément appliqué dessus)) la plus franche. Le tout est de tenir entre ces moments-là.
Derniers petits trucs coolos : la BO de Bruno Nicolai qui rajoute à l’étrangeté de l’ensemble et la présence d’un Howard Vernon toujours aussi monstrueux de charisme.