Underwater
La vie aquatique
Des choses gentilles à dire sur ce film
Si on cherche un bon film de monstre à l’ancienne, Underwater est un bon candidat. Sans prétention, le film de William Eubank donne tout ce qu’on a envie de voir, ni plus, ni moins. Le circuit est balisé, certes, et c’est le minimum syndical pour ne pas dire un peu faible côté scénario/personnages, mais voilà, Underwater, ça reste bougrement efficace... D’ailleurs, passé un préambule éclair, on est dans le bain, à grands coups de secousses, de trombes d’eau et d’alarmes. Et pour la suite, sans être terrifiant, le film maintient une tension assez constante et c’est très appréciable.
Petit plus, c’est aussi un film qui transpire l’amour du genre : la réalisation et le montage sont soignés, tout comme le design des créatures et les effets visuels, les décors quant à eux sont aussi suffisamment travaillés pour n’avoir pas l’impression que les personnages arpentent sans cesse le même couloir dans un sens et dans l’autre.
Seuls (petits) points noirs quelques grosses ficelles/raccourcis narratifs du type mise en surchauffe d’un réacteur en un clic et, surtout, un épilogue/générique de fin pénible avec séquence compte-rendu dans les médias un peu naze sur fond de musique pop insupportable sortie de nulle-part.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...
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