Un p’tit gars de Ménilmontant
Fleuve noir : Origins ?


Toutes ces personnes mystérieusement liées entre elles et qui se tombent dessus par hasard à tout bout de champ !!! C’était dingue.
Des choses gentilles à dire sur ce film
- Film noir qui dénonce, aux ambitions démesurées jamais approchées : on ne croit pas une seconde à l’artificialité de l’histoire mêlant des archétypes de personnes brisées par un société violente et injuste, prisonniers de leur carcan social (la petite frappe de cité, la prostituée par nécessité mère d’un enfant en bas âge, la chômeuse de 50 piges, les gitans, etc.) et dans lesquels Olivier Marchal, dépassé par l’époque, agit comme un agent du chaos. Et c’est tant mieux pour notre plaisir de cinéma !
- Smaïn s’en sort plutôt bien, contrairement au reste de la distribution. Olivier est impérial, un plaisir de tous les instants ;
- Coup de cœur pour ces multiples gestuelles où les types se retournent abruptement, bras tendu pointant un flingue en contre plongée ;
Cliquer ici pour jouer au bingo avec ces propositions d'ingrédients
Attention, parmi ces 100 ingrédients, seuls 50 figurent dans la recette de ce film (sur les 50repérés par l'équipe d'Incredulos Vultus) ; ce qui veut dire que 50 ingrédients de cette liste ne se trouvent pas dans ce film.
Bonus
Personnage > Agissement
On lui avait dit, pourtant ! Mais cette fichue tête de mule n’écoute jamais...
& variante : tournent leur vers l’autre en même temps avec une mimique étonnée.
Comment montrer que les personnages vivent un moment de complicité ou de soulagement ? Facile ! on les fait rigoler et le tour est joué ; pas grave si ça sonne faux et artificiel.
Le personnage, soit en public, soit en privé, se lance dans un acte de contrition : il regrette tellement certains de ces actes passés.
Et par extension, tous les usages quotidiens rendus possibles par un miroir.
Parce que tuer une personne ou lui foutre une raclée n’est pas suffisant, il faut aussi se faire plaisir en lâchant une répartie cinglante, spirituelle ou humiliante.
Pour les héros et héroïnes, il y a systématiquement et miraculeusement une place de libre juste en face de toutes les portes d’entrée du monde.
Personnage > Caractéristique
Personnage > Citation
& variantes : « Hourra ! » de foule, etc.
Personnage > Héros ou héroïne
Personnage > Méchant·e
Personnage secondaire
Réalisation
La touche eighties.
Ralenti = oh là là, attention, il se passe quelque chose de dramatique !
ou « X mois/années plus tard/plus tôt »
Succession de plans de vues de rues, d’enseignes, de gens qui vivent leur vie, de circulation etc. Le tout accompagné d’une musique pêchue.
Réalisation > Accessoire et compagnie
Réalisation > Audio
Réalisation > Surprise !
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
- Un personnage étranger ponctue ses phrases, parfaitement construites d’un point de vue grammatical, de mots clés de sa langue d’origine (à titre d’exemple un mexicain peut prononcer sans fourcher acide acétylsalicylique mais semblera incapable de dire sir ou mister et se bornera à dire señor) ;
- Les personnages étrangers parlent entre eux en français pour ce qui est de la VF (mais avec un accent quand même)... Y compris dans les QG de l’armée allemande, dans les films qui se déroulent pendant la seconde guerre mondiale, par exemple ;
- C’est tout aussi crétin pour les extraterrestres dont la langue maternelle est l’anglais. Mais on ne poussera pas le vice jusqu’à cocher cette entrée pour cette raison (sauf exception). Pas plus qu’on ne la cochera pour les films historiques même si, pour rappel, on ne parlait pas anglais dans la Rome antique.
Exemple, le léger décalage quand un type réagit à une interruption par un autre personnage ou un fait extérieur
Autre exemple un « Chut qu’est-ce-que c’est ? » pas très naturel qui nous fait sentir que c’est une ligne de dialogue à dire plutôt que la réaction d’un personnage surpris par un bruit ou qui a remarqué quelque chose d’étrange.
Si d’ailleurs c’est pertinent de le relever
Entrent dans cette catégorie deux trucs insupportables :
Scénario > Élément
Avec tout ce qu’on peut en attendre formellement : plan d’ensemble depuis l’extérieur de la cabine ou baignoire, plan rapproché de profil du personnage qui redresse légèrement la tête dans un soupir de soulagement tandis que le jet d’eau lui frappe le torse, plan de face le montrant incliner sa tête d’un côté et de l’autre les yeux fermés...
Suivant le contexte peut être filmé par le prisme Vue subjective.
Moment de calme qui peut être interrompu.
Scénario > Ficelle scénaristique
Scénario > Situation
Un moyen efficace d’énerver le personnage à peu de frais.
Thème > N’importe quoi
Mais (généralement) n’a aucune difficulté à utiliser son bras. Comme quoi, quand on veut on peut.
Thème > Rejets, moqueries ou discriminations
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
& variantes genre pète beaucoup de vaisselle (eh ouais)
VO française ou doublage en VF
Consulter
les
50 ingrédients
de ce film
Bonus
Personnage > Agissement
-
? | Avait pourtant été prévenu·e de ne pas faire ça
-
? | Pique une crise de nerf
-
? | Se lancent des regards entendus, accompagnés de têtes inclinées
-
Famille | Espionne sa femme
- Famille | Tombe sur son ex.
- Recherche, enquête | Entoure un article, une annonce dans le journal
-
Regrette
-
Se regarde dans un miroir | Maquillage, nœud de cravate, etc.
-
Stylé | Balance une petite phrase avant de tuer une personne (ou après)
-
Tension | Échappe in extremis à un danger
Personnage > Caractéristique
- ? | Enfant ou ado tête à claques
- Cœur d’or | A l’air bourru, mais a un cœur gros comme ça
- Interprétation | En fait des caisses
- Vie personnelle | Problèmes familiaux/de couple
Personnage > Citation
-
Interpelle | « Wo-wo-wo-wo-wo ! »
- Prévient | « Fais pas le con ! »
-
Rassure | « Tu as fait ce qu’il fallait »
Personnage > Héros ou héroïne
Personnage secondaire
Réalisation
- Fin | En miroir du début
- Grammaire | Passage musical
-
Grammaire | Ralenti lors d’une chute (ou d’un saut)
-
Grammaire | Ralentis injustifiés et insupportables
- Habillage | D’après une histoire vraie
-
Ouverture | Générique « Balade en ville »
- Tension | Mort originale
Réalisation > Surprise !
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
-
Introduction forcée d’un élément dont on sait d’avance qu’il servira plus tard
-
L’univers est petit
-
La chatte à Mireille
Scénario > Situation
Thème > N’importe quoi
Thème > Rejets, moqueries ou discriminations
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
- Attitude et/ou stéréotype sexiste
- Image dégradante | Femme casse-couilles
-
Stéréotype sexiste | Heureusement que les femmes ont les pieds sur terre
VO française ou doublage en VF
- Expressions désuètes
-
Les taulards, les putes et les petites frappes parlent comme des titis parisiens