Un divorce de chien
Fiesta chez Moumoutte

- La scène du chien et du SDF ;
- 1h20min18sec : Elie Semoun décide de jouer la peur.
Des choses pas très gentilles à dire sur ce film
- Un divorce de chien c’est avant tout une sous musique typique des comédies de Francis Veber à regretter de ne pas être sourd. En boucle. Tout le temps. Qui, utilisée pour souligner la moindre situation qui se veut cocasse ou attendrissante, n’accentue que le vide de l’ensemble.
- Parce qu’Un divorce de chien, c’est dans le fond comme beaucoup de productions françaises, une idée de départ étirée au maximum - un couple en plein divorce se déchire autour de la garde du chien - jalonnée de situations courues d’avance... mention spéciale à la scène de la poupée sexuelle qu’on sent venir avant même qu’elle ne soit déballée. Ou les scènes plutôt (oui, oui, elle servira beaucoup).
- Petit plus toutefois, le film regorge de faux raccords, des postures différentes selon les plans, d’enchaînements de gestes mal raccordés... ; des petits détails comme la session de collage d’affiches de recherche (parce que forcément, à un moment le chien se fait la malle) à la Patafix, moment qui donne lieu à un très beau « On voit que t’as jamais été trotskiste » ;
- Et du coup, un paquet de répliques à la con : « Je suis positivement consterné », « Le con espère au moins que tes trois orgasmes t’auront donné satisfaction », « Une femme qui cherche finit toujours par trouver à moins qu’elle ne trouve et se mette en quête de ce qu’elle cherche »...
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Attention, parmi ces ingrédients, seuls 41 figurent dans la recette de ce film ; tous les autres ne s'y trouvent pas.
Bonus
Personnage > Agissement
À noter dès qu’un personnage tombe de haut en criant.
Que le personnage soit abandonné par les gens qui partent sans lui ou qu’il cherche à les rattraper, il se retrouve à leur courir après, en vain (ou pas).
Comment montrer que les personnages vivent un moment de complicité ou de soulagement ? Facile ! on les fait rigoler et le tour est joué ; pas grave si ça sonne faux et artificiel.
Souvent un repère géographique lors d’un périple à pied, ou un·e fugitif·ve, etc.
Bonus de 5 pts si une des femmes au cœur de cette rivalité croise les bras de frustration/colère/mécontentement.
Bonus de 5 pts si un des hommes au cœur de cette rivalité croise les bras de frustration/colère/mécontentement.
& variantes : une vidéo de famille.
Peut lui parler.
Personnage > Caractéristique
Personnage > Citation
Personnage > Héros ou héroïne
Personnage > Méchant·e
Réalisation
La touche eighties.
Scène censée en mettre plein la vue et inspirer crainte et respect.
Léger mouvement de caméra circulaire en option.
Réalisation > Accessoire et compagnie
Réalisation > Audio
Scénario > Blague, gag et quiproquo
A voir pour une meilleure appellation. Pour un exemple précis : dans the stupids, les enfants laissent un mot sur la table pour expliquer qu’ils partent a la recherche de leur père, probablement kidnappé, et qu’ils vont voir la police. La mère comprend que la police a kidnappé ses enfants.
Peu après un flic appelle pour lui dire que ses enfants sont avec lui.
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
« Toi, ici ? »... Quand on tombe sur une vieille connaissance à l’autre bout de la galaxie
Scientifique, lanceur d’alerte, policier s’évertue en vain à éviter la catastrophe.
Après une chute et un dévalage de dune, nos 2 personnages s’arrêtent dans une position parfaite pour un futur « Sous-entendu sexuel » : lui au sol, et elle qui le chevauche.
Scénario > Situation
Thème > N’importe quoi
Thème > Rejets, moqueries ou discriminations
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
Thème > Testostérone
Séance d’entraînement physique, avec ou sans musique, qui comprend du footing, de la boxe, des pompes, de l’attrapage d’animaux, etc. En général, on y voit la progression (spectaculaire) de la personne qui s’entraîne, qui clôt la séance en réussissant un exercice qui le/la tenait jusqu’alors en échec.
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les
41 ingrédients
de ce film
Bonus
Personnage > Agissement
-
? | Lève les bras en signe d’impuissance
-
? | Pique une crise de nerf
-
? | Répète une phrase 2 fois
- À voix haute | S’entraîne avant de...
-
Course-poursuite | Court après un véhicule
- Entoure des articles ou des annonces sur un journal
-
Famille | À la fin, tombe dans les bras de sa femme/son mari/son fils/sa fille
-
Interprétation | Rit de manière forcée
-
Montre un truc du doigt
-
Passion | Fait preuve de jalousie ou de rivalité féminine
-
Passion | Fait preuve de jalousie ou de rivalité masculine
-
Souvenirs | Regarde (avec tristesse/nostalgie) une photo de sa femme/son mari/sa fille/son fils
Personnage > Caractéristique
Personnage > Citation
-
Commente | « Et en français, ça donne quoi ? »
- Se justifie | « Laisse moi t’expliquer ! » / « C’est pas ce que tu crois ! » / « Tu dois me croire, je t’expliquerai »
Réalisation
-
Écran partagé
-
Escalier en colimaçon filmé en plongée/contreplongée
- Fin | Bêtisier intégré au générique de fin
- Fin | En miroir du début
-
Fin | Tout est bien qui finit bien
- Technique | Faux raccord impardonnable
-
Vue subjective | Jumelles... avec deux ronds bien dessinés
- Vue subjective | Plan œilleton
Réalisation > Audio
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
-
Introduction forcée d’un élément dont on sait d’avance qu’il servira plus tard
-
Se retrouvent accidentellement l’un·e sur l’autre
Scénario > Situation
Thème > N’importe quoi
-
Non-suspension d’incrédulité | Revirement brutal et incompréhensible de la trajectoire d’un personnage
- Trop con·ne | Ces gens font des trucs complètement con
Thème > Rejets, moqueries ou discriminations
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
- Image dégradante | Nunuche
- Objectification sexuelle | Reluque une femme
-
Violence sexuelle | Retient/tire une femme par le bras, contre son gré