Umami
Oh no, no... Umami, Umami

- Toutes (absolument TOUTES) les apparitions de Rod Paradot ;
- Cette scène de bataille de boules de neige qui rappelle les heures les plus heureuses de la partie de foot américain de The Room
Des choses à dire sur ce film
« C’est dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes. »
Après quarante années à mijoter séparément depuis Les Fugitifs, Gérard Depardieu et Pierre Richard sont à nouveau réunis en cuisine dans Umami, une tragicomédie sucré-salée où un chef étoilé délicieusement campé par notre Gégé national part à la recherche de la mystérieuse cinquième saveur : l’umami.
Portée par un duo iconique et piquant, le film a l’ambiance douce-amère raconte l’âge, la quête de rédemption, les plaisirs oubliés et l’importance des choses simples dans un Japon dépeint à feu doux par son réalisateur : Slony Sow.
Bonbon acidulé pour un Depardieu qui prend plaisir à goûter aux hôtels capsule tokyoïte...
[...]
Mais qu’est-ce que je raconte moi... ?
C’est dans les vieilles barriques qu’on se colle les meilleures cuites.
Ce qui est cool au ciné, c’est qu’on peut toujours être surpris. Et quand on part à l’aventure la fleur au fusil, l’effet est double. Parce que c’est l’air guilleret que je suis allé voir cet Umami, et je peux vous dire qu’au bout de 5 minutes, j’avais déjà compris que j’allais voyager. Entre la diction toute hasardeuse de Depardieu, les apparitions lunaires de Pierre Richard qui surjoue Pierre Richard et le montage parfois Jean-Marie Poiresque du réalisateur, j’ai été soufflé. Et ça, c’était avant Rod Paradot, qui joue (mal) le fils de Depardieu. Chacun de ses passages instille une sorte de malaise. Je ne sais pas comment il a été dirigé ou simplement si quelqu’un a vérifié les prises mais il y a eu un raté de ce côté là...
Sinon ben y’a quelques trucs à sauver comme une belle photo (parfois) et Depardieu qui fait du vélo. En kimono.