Twister
Fetchez la vache !Titre original (ou alternatif) : Twister
Des choses gentilles à dire sur ce film
Aimer Twister, c’est pas simple... déjà, il ne faut pas s’attendre à un film catastrophe pur-jus, il faut aimer le cinéma un peu con-con, et puis ça peut aider si on l’a connu dans sa jeunesse. C’est pas impossible d’aimer Twister autrement, mais c’est compliqué.
Le film est con-con, mais il a malgré tout son charme, justement parce qu’il est con-con. Il y a d’abord ce groupe de chasseurs de tornades qui sillonne le Midwest mi-hippies, mi-survivalistes, mi-geeks, mi-animateurs d’émissions sur History Channel, mi-chasseurs de primes, qui est aussi crédible que les archéologues chasseurs de trésors à gros seins qui maîtrisent les arts ninjas et luttent contre des sociétés secrètes millénaires plutôt que de s’enfiler des tonnes de bouquins, rédiger des thèses et des articles ou épousseter, classer et étiqueter des fragments de poteries...
C’est très nord-américain, d’autant que le groupe est mis en compétition avec un autre groupe, plus friqué, mieux équipé, à l’organisation quasi militaire. C’est très nord-américain donc, mais plus dans l’idéalisation d’un mode de vie de pionnier et de routard, qui se nourrit d’air frais et de steak purée maison (aaaah la bonne tambouille de Meg (Lois Smith), les bonnes tablées où les anecdotes pleuvent...). Mais cet ensemble suscite malgré tout la sympathie, et le casting de seconds couteaux, pour certains tout jeunots (Philip Seymour Hoffman, Alan Ruck, Jeremy Davies, Abraham Benrubi, Patrick Fishler...) n’y est pas étranger.
C’est un peu ce casting d’ailleurs, autant que les effets visuels (à l’époque du moins) qui fait la force du film : le tandem Bill Paxton/Helen Hunt dégage une belle alchimie et le trio avec Jami Gertz qui joue la nouvelle femme en voie d’éviction fonctionne parfaitement. Et il valait mieux puisque le scénario, globalement plus axé sur la facette sentimentale que la facette aventure, repose essentiellement là-dessus... et sur pas grand-chose d’autre. Sans parler des énormités, le scénario est quand-même assez basique. De la même manière, la réalisation de Jan de Bont est efficace (quand elle doit l’être) mais sage.
Voilà, Twister est loin d’être infréquentable, c’est un divertissement con-con mais sympa et qui a en plus pour lui de ne pas être prétentieux et d’être relativement soigné aussi malgré tout...
Et puis y a une vache qui vole.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...
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