Traquée

Guieu vous garde
Brynn Adams est une jeune femme créative et talentueuse rejetée par sa communauté. Solitaire et toujours optimiste, la jeune femme trouve son réconfort entre les murs de la maison où elle a grandi. Une nuit, elle est réveillée par d’étranges bruits provenant d'intrus manifestement non humains. Commence alors un éprouvant face-à-face entre Brynn et une foule de créatures extraterrestres qui, en plus de menacer son futur, l’amèneront à affronter son passé.

Titre original (ou alternatif) : No One Will Save You
source synopsis et images : 20th Century Studios Star Thrower Entertainment
Fiche créée le 8 avril 2024 et mise à jour le 25 octobre 2024

Des choses gentilles à dire sur ce film

Home invasion du quatrième type, No One Will Save You donne dans le feutré autant sur le fond que sur la forme. On y suit les mésaventures de Brynn (Kaitlyn Dever) qui vit seule aussi bien dans sa grande maison qu’au sein de sa communauté, aux prises avec des phénomènes extraterrestres... Un isolement qui justifie l’idée maîtresse du film : tout s’y déroule, si ce n’est en silence, en tout cas, sans paroles.
Le parti pris n’est pas totalement inédit mais en tout cas rafraîchissant et surtout adroit. Brian Duffield se déleste d’un certain nombre de ficelles et d’artifices dispensables mais aussi nous épargne un côté démonstratif qui, en plus d’être toujours un peu désagréable, tend parfois à neutraliser les émotions et alourdir les films. Le réalisateur fait coup double dans la mesure où il donne aussi plus de poids aux thèmes qu’il explore : traumatisme, culpabilité, non-dits, ostracisation etc. La forme répond au fond.
Duffield va privilégier par la suppression des paroles et des échanges une forme de tension constante qui ne va pas s’appuyer nécessairement sur des effets tonitruants. La solitude dont souffre Brynn joue tout autant que le verre brisé, les poursuites échevelées et les coups de porte de placard. Les moments calmes sont plus assourdissants encore que les chocs et les explosions.
La mécanique du film est du reste redoutable. La première confrontation est assez révélatrice. Elle arrive rapidement, à peine introduite par une marque dans l’herbe du jardin, élément devenu au fil du temps une tarte à la crème de ce pan de la culture populaire et de l’ufologie sur laquelle il s’appuie. Brian Duffield n’a pas à reposer des éléments qu’on connaît déjà. À l’inverse du chef-d’œuvre Rencontres du troisième type auquel il fait bien évidemment référence, No One Will Save You ne va pas jouer sur les apparitions diffuses et progressives : pas d’évènements amenés au compte-goutte, d’emblée on est dedans. Si le chemin est balisé par les prédécesseurs de Rencontres du troisièmes types à Sign en passant par les Invasion des profanateurs de sépultures voire le Dernier pub avant la fin du monde sur la question de l’assimilation, ça ne veut pas dire que le film de Duffield est dénué de surprises.
Niveau effet visuels, c’est très soigné. Les pièces maîtresses, les gris, que l’on voit très tôt dans le métrage sont plutôt réussise, fidèles à la représentation canonique mais pas tout à fait : les p’tit gris de base sont dotés de mains en guise de pieds là (détail qui donne un peu plus d’effet à ses galopades notamment), d’autres ont des articulations en surnombre qui rappellent la mante-religieuse (élément insectoïde présent aussi dans le folklore ufologique)... Heureusement pour l’héroïne (et la durée du film), ils sont dans l’ensemble assez cons-cons, on n’est clairement pas du niveau d’un Predator ni même d’un marmot motivé de grande section de maternelle.
L’héroïne justement tient la route grâce à l’interprétation de Kaitlyn Dever qui, habitée, porte tout le film sur son innocence : d’apparence fragile et juvénile donc en état de vulnérabilité mais dont la force de vie est palpable à l’écran. Autre point fort qui permet au concept de fonctionner, la musique, discrète mais qui réussit à s’imposer et renforcer l’ambiance étrangement ouatée construite par Duffield... et dans un film quasi sans parole, c’est nécessaire.
L’équilibre est parfait sur la majeure partie du métrage... dommage que le réalisateur finisse par le perdre dans son final, en appuyant un peu trop en arrivant sur la révélation puis la rédemption. Mais bon, on ne va pas faire la fine bouche devant un film qui reste dans l’ensemble aussi audacieux que soigné.



Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...


Consulter les 20 ingrédients de ce film

Personnage > Agissement

Personnage > Caractéristique

Réalisation

Réalisation > Accessoire et compagnie

Réalisation > Surprise !

Scénario > Contexte spatio-temporel

Scénario > Élément

Scénario > Ficelle scénaristique

Scénario > Situation

Thème > N’importe quoi

    Ce film ne contient aucune mort


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« 

N’a pas de dialogue,très plate selon moi,c’était médiocre,la plus part du film n’avait pas de bon sens et selon moi la qualité d’image aurait plus être plus dans le jour

 »




« Nul. On a rien compris . Comment peut-on imaginer une histoire pareille. Ni le sens ni l histoire ni la fin de ce film . Des aliens qui se transforment en araignées géantes. Des scènes imcomprehensibles. J avais pas vu une daube pareille depuis longtemps »




« Aucun dialogue des haaaaa .... film sombre on ne voit rien pendant des minutes entières que des bruits de fond et d'un coup lumière 5 seconde .... il faut avoir de l'imagination. J'ai tenu jusqu'au bout mais rien .... vu mieux dans le genre. Dommage la ba avais l'air sympa. »


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