Transmutations
Sandahl in chainsTitre original (ou alternatif) : Hell Comes to Frogtown
C’était chouette de le voir une fois | |
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2
regards incrédules
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Des choses gentilles à dire sur ce film
Délire macho poussé au bout du bout (à la limite du premier degré le plus jouissif et du second degré le plus ambigu), Hell Comes to Frogtown dépeint un monde post-apocalyptique dans lequel la plupart des gens (les hommes en particuliers) sont devenus stériles... ce qui fait du queutard fertile Sam Hell (Roddy Piper), archétype du héros branleur, un peu baroudeur, vaguement macho, courageux mais par la force des choses, un élément de choix pour les dirigeantes d’une société matriarcale.
Un élément de choix mais pas si précieux dans la mesure où, emprisonné par le gouvernement provisoire, il est contraint d’accompagner une unité d’élite (composée de la responsable de l’unité, Spangle (Sandahl Bergman) et de la gros bras Centinella (Cec Verrell)) libérer et rapatrier des citoyennes fertiles kidnappées et intégrées au harem d’un chef de guerre crapaud. Car oui, le recul de la fertilité humaine a permis l’essor d’une civilisation mi-homme mi-crapaud.
Tout ce qu’on peut attendre d’un pitch comme celui-ci, on l’a peu ou prou : les étendues désertiques ; la bonne vieille taverne/boîte chaude ; le rapprochement entre Spangle (atteinte du syndrome elle-est-canon-quand-même-quand-elle-enlève-ses-grosses-lunettes) et Sam sur fond d’amour vache ; des péripéties assez saugrenues et un peu de baston. Production modeste mais pas je m’en foutiste, on a aussi des mutants crapaud plutôt coolos et pour ce qui est du casting, le duo Roddy/Sandahl marche plutôt bien et semble s’amuser tout autant.
La BO, globalement sympa elle aussi, souligne, tout particulièrement par la déclinaison de la chanson populaire When Johnny Comes Marching Home, le registre si ce n’est parodique en tout cas comique très assumé du film.
Petits bonheurs supplémentaires : Roddy dans une chemise d’hôpital à nounours affublé d’un slip métal floqué « property of provisional govt », menace permanente sur ses bonbons prisoners of the ghostland style et le véhicule de l’équipée, une camionnette toute ronde et toute rose - société matriarcale oblige - équipée d’une grosse mitraillette.
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Attention, parmi ces ingrédients, seuls 40 figurent dans la recette de ce film ; tous les autres ne s'y trouvent pas.
Bonus
Personnage > Agissement
- un couteau ;
- une paire de ciseaux ;
- un pierre ;
- un vase ;
- ou tout autre objet contondant ou coupant.
Souvent pour donner des éléments au spectateur... Parfois pour réveiller accidentellement une entité maléfique.
Pleine en plus. Ces gens n’ont aucun savoir vivre.
Exemple : pris sous un déluge de feu et d’acier, le personnage planqué derrière un baril sort son paquet de clopes et s’en grille une tranquilou.
Même dans les situations le plus dangereuses, la coolitude du personnage est telle qu’elle/il ne peut s’empêcher de faire une blagounette.
Les voitures sont en alternance à droite et à gauche sur les voies.
ou une clôture, une grille, une grange, etc.
Un personnage pète un boulon (patron·ne, méchant·es, héroïne ou héros, etc.).
Parce que tuer une personne ou lui foutre une raclée n’est pas suffisant, il faut aussi se faire plaisir en lâchant une répartie cinglante, spirituelle ou humiliante.
L’héroïne est plaquée au sol par son agresseur, qui commence à l’étrangler. Dans un sursaut de lucidité et d’énergie, l’héroïne tend son bras pour essayer d’attraper :
Personnage > Caractéristique
Personnage > Citation
Personnage > Héros ou héroïne
& variantes type une femme inconsciente
Personnage > Interprétation
Personnage > Méchant·e
Réalisation
Passants : « Eh mais il est fou », « Attention ! », « Yaaaaaah ! ».
& variantes de zones piétones : centres commerciaux, galeries marchandes, etc.
Quoi de mieux que de terminer un film en s’amusant de la mort des sales types qui ont pourri la vie du héros pendant plus d’une heure et demie ?
Voire zoom arrière qui emmène le spectateur jusque dans l’espace.
Ralenti = oh là là, attention, il se passe quelque chose de dramatique !
À l’adresse du spectateur. Direct. Sans vaseline ni repas aux chandelles.
Pour des transitions stylés.
Réalisation > Accessoire et compagnie
Un des pires éléments cinématographique. À égalité avec les clowns et les poupons en faïence.
Ou bien des trucs fluo, un peu de fumée par-ci par-là, des liquides colorés qui chauffent, tandis que d’autres transitent dans des tubes, etc.
Souvent à base d’étincelles disgracieuses, sans aucun rapport avec la réalité.
Réalisation > Audio
Bruits encore plus exagérés quand les balles ricochent sur des murs en pierre, sur du sable, de la terre, du bois... ou encore de la neige !
Woosh pour les coups donnés dans le vide (entraînements, démonstrations de rapidité) et cling dans les combats réels... Ah oui, et les armures font bong parfois.
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
Scénario > Situation
Thème > GI Joe
Thème > N’importe quoi
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
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40 ingrédients
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de ce film
Bonus
Personnage > Agissement
-
Bagarre | Fracasse une bouteille sur le crâne d’un type
- Bagarre | Plante deux doigts en plein dans les yeux de sa/son adversaire
-
Bagarre | Coup dans les couilles (ouch !)
-
Chute dans le vide en criant « Aaaaaah ! »
-
Mort | Meurt dans les bras d’un autre personnage
-
Tension | Main qui tente désespérément de saisir une arme à tâton
Personnage > Citation
Personnage > Héros ou héroïne
-
Fibre héroïque | Sauve une femme en détresse, ou un enfant inconscient
-
Super pouvoir | Simple blessure au front, au bras...
- Tension | Son fils, sa fille, sa femme, un·e proche est en danger, entre les mains des méchant·es
Personnage > Interprétation
Personnage > Méchant·e
-
Mort | Le chef des méchants (ou la traîtresse) meurt toujours en dernier
-
Ruse | Un·e vrai·e méchant·e se bat de manière déloyale
Réalisation
-
Fin | Mot d’esprit/répartie comique
- Fin | Véhicule ou personnages qui s’éloignent
-
Ouverture ou fin | Voix off d’introduction ou de conclusion
- Vision subjective | Personnage qui reprend connaissance
Réalisation > Accessoire et compagnie
-
Ambiance | Machine à fumée sur-exploitée
-
Arme | Clic au lieu du Bang
-
Labo | Un vrai labo possède toujours des ballons dans lesquels glougloutent des solutions colorées
-
Pouet-pouet | Effet pyrotechnique hasardeux
-
Pouet-pouet | Fausse blessure
Réalisation > Audio
-
Bruit exagéré | Balles qui ricochent contre du métal
- Bruit exagéré | Coups donnés lors d’un combat au corps-à-corps
-
Bruit exagéré | Flingues chargés et chiens armés
-
Bruit générique | Loup
-
Effet | Son de disque rayé (distorsion)
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
Scénario > Situation
Thème > GI Joe
Thème > N’importe quoi
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
- Mort·e suite à une chute libre
- Flingué·e
- Flingué·e au fusil de gros calibre
- Poignardé·e avec une mèche de foreuse
Ce film contient 4 morts
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