Saga Transmorphers
Transmorphers
Autocons vs DeceptibotsChiant, voire carrément pénible | |
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7
regards incrédules
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Des choses gentilles à dire sur ce film
Dans Transmorphers, les Autocons et les Deceptibots mettent à feu et sang Los Angeles en s’affrontant dans un duel sans merci.
Ah... attendez... Non... on me dit dans l’oreillette que toute similitude avec l’univers des jouets Transformers ne peut être que fortuite.
Ah OK, ben je comprends mieux ce que je regarde !
Leigh Scott signe en effet le scénario et la réalisation de ce film d’inaction Asylum. Inaction du moins jusqu’au dernier tiers où ça commence à s’agiter du bocal.
Pendant la première heure, on aurait pu se croire en plein Les feux de l’amour avec des scènes de dialogue de remplissage sur une variété de sujets ma foi fort diverse. Scènes s’enchaînant après le même plan de coupe d’une ville futuriste et durant lesquelles Leigh a sans doute donné pour consignes à ces comédien·nes de ne surtout pas bouger et de rester planté·es bien raides en récitant leur texte.
Dans Transmorphers, vous pourrez :
- assister à des combats au ralenti mais filmés à vitesse normale dont l’effet est assez surprenant je ne vous le cache pas ;
- contempler une sosie de Yolande Moreau jeune fardée comme une voiture volée. Ceci dit, toutes les femmes sont outrageusement maquillées, on va mettre ça sur le compte de la vie sous terre et de l’absence de lumière naturelle. En parlant de femmes, elles ont toutes un caractère affirmé qu’une promotion de Top gun ne renierait pas ;
- faire la connaissance du scientifique le moins scientifique de l’histoire des Sciences en la personne du docteur Voloslov Alextzavich.
- admirer les uniformes de l’armée sous-terrestre : des perfectos noirs en plastique ;
- chopper mal au crâne pendant les 2 scènes de nuit d’extérieur, où des flash répétés peuvent faire penser à des éclairs d’orage (mais c’est troublant par ce qu’il n’y a pas le son du tonnerre et que ces flashs sont répétés hyper rapidement, tout le temps des scènes).
Sinon, des éclairages verts qui ne servent à rien d’autre qu’à donner une teinte verte nous assurent du caractère SF du film, des fois qu’on se dise qu’on regarderait pas le bon film, les 2 notes de synthé assurent le job de bande originale et d’habiles éclairages de visages par dessous nous plongent immédiatement dans une atmosphère étrange et dans une catalepsie de longue durée.
Dans les points positifs, je note le parti pris courageux de rompre avec l’habitude d’installer un héro charismatique : il fallait y penser.
J’ai gardé le meilleur pour la fin ; durant tout le visionnage, à chaque scène avec des femmes, je m’attendais immanquablement à ce que le film parte en porno ; les kilos de vulgarité portés par celles-ci y sont évidemment pour beaucoup. J’espère sincèrement que vous ressentirez également cette impression parce que ça m’a fait terriblement rire.
Mais ce que je voulais vraiment savoir, et que je saurais jamais, c’est pourquoi les nuages noirs s’estompent après la défaite des robots et pourquoi j’ai eu l’impression que tout le monde dans le film avait l’air très troublé par l’enjeu de l’attaque finale sauf moi.
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Attention, parmi ces ingrédients, seuls 37 figurent dans la recette de ce film ; tous les autres ne s'y trouvent pas.
Bonus
Personnage > Agissement
Que le personnage soit abandonné par les gens qui partent sans lui ou qu’il cherche à les rattraper, il se retrouve à leur courir après, en vain (ou pas).
ou les deux mains... dans un geste soit trop théâtralisé, soit très mal joué, voire les deux.
Avec un changement de ton ou de rythme sur la deuxième pour marquer une insistance.
Il peut s’agir d’une phrase nominale.
Un prénom peut être intercalé entre les deux phrases.
Alors qu’on ne souhaitait qu’une chose, c’est justement TOUT savoir sur la situation.
Bonus de 5 pts si une des femmes au cœur de cette rivalité croise les bras de frustration/colère/mécontentement.
Parce que tuer une personne ou lui foutre une raclée n’est pas suffisant, il faut aussi se faire plaisir en lâchant une répartie cinglante, spirituelle ou humiliante.
Personnage > Caractéristique
Personnage > Citation
Personnage > Héros ou héroïne
Personnage > Interprétation
Personnage > Méchant·e
Réalisation
La touche eighties.
Des fois qu’on aurait pas compris avec le petit mot d’esprit, le baiser langoureux, le plan grue et le thème principal joué crescendo.
Autrement dit jumpscares et screamers : des effets aujourd’hui un peu trop faciles du cinéma de frissons.
bruit métallique, coup de tampon & autres variantes.
À l’adresse du spectateur. Direct. Sans vaseline ni repas aux chandelles.
& variantes : neige tombant en abondance au premier plan mais totalement absente de l’arrière-plan.
Réalisation > Accessoire et compagnie
Histoire de montrer qu’elles sont automatiques. Elles peuvent aussi faire « Wooosshhh... » ou « Haaaaaan... ».
& des cartes dans lesquelles sont épinglés des fils, des photos, etc.
Et tout ce qu’elle fait. D’une voix électronique, monocorde et souvent féminisée naturellement.
Des colonnades en carton, une épée en plastique, des rochers en polystyrène, etc.
Souvent à base d’étincelles disgracieuses, sans aucun rapport avec la réalité.
Réalisation > Audio
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
Scénario > Situation
Thème > GI Joe
Thème > N’importe quoi
Thème > Rejets, moqueries ou discriminations
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
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les
37 ingrédients
et le seul type de mort
de ce film
Bonus
-
Non-suspension d’incrédulité | Festival d’incohérences
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Non-suspension d’incrédulité | On ne comprend pas du tout la logique de la démonstration, mais ça doit drôlement aider le scénario
Personnage > Agissement
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Famille | À la fin, tombe dans les bras de sa femme/son mari/son fils/sa fille
- Hoche la tête, la mine grave, pour signifier que quelqu’un est mort
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Interprétation | Porte la main à son visage dans un moment dramatique
-
Interrompt autoritairement un·e scientifique lancé·e dans une explication complexe
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Passion | Fait preuve de jalousie ou de rivalité féminine
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Tension | Lutte avec le manche à balai de son avion, vaisseau, appareil
Personnage > Caractéristique
- Loose | Le/la seul·e a pouvoir résoudre le problème est en prison, a complètement raccroché ou est retiré·e loin du monde
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Sacrée tête de mule
-
Valide les intimidations/vexations de son ami·e/leader en topant dans sa pogne ou en rigolant ostensiblement à chaque vanne
Personnage > Héros ou héroïne
Réalisation
-
Habillage | Titre qui apparaît en gros à l’écran, accompagné d’un effet sonore
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Ouverture ou fin | Voix off d’introduction ou de conclusion
- Pile-poil | Le jour se lève à la fin du film
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Technique | Faux raccord flagrant
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Technique | Pluie artificielle artificielle
Réalisation > Accessoire et compagnie
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Ambiance | Portes automatiques qui font « Pshiiiii... »
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Pouet-pouet | Accessoire factice
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Pouet-pouet | Décors
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Stylé | Un flingue dans chaque main
- Tension | Compte à rebours
-
Tension | Lumière stroboscopique
Réalisation > Audio
- Bruit exagéré | Coups donnés lors d’un combat au corps-à-corps
- Effet | Lasers qui font « piou-piou », touches d’ordinateurs qui font « pi-pou-pou » etc.
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Woosh | mouvement / acrobaties
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
Scénario > Situation
Thème > GI Joe
- Accessoire | Menaces qui bipent sur un écran radar
-
Méthode de pro | Langage des signes de commando
-
Ordonne | « Go, go, go ! »
- Répond | « Affirmatif !/Négatif ! »
Thème > N’importe quoi
- Scientifiquement non prouvé | Physique des matériaux soumise à rude épreuve
-
Stylé | Explication scientifique sans queue ni tête mais pleine de mots compliqués
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
- Flingué·e au pistolaser
Ce film contient 1 mort
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