Tokyo Gore Police

Kawaïment sale
Une flic intégrée à un groupe de barjots traque les pires mutants qui pullulent sur terre. Derrière ce phénomène se cache un savant fou fanatique d'expériences en tout genre.

Titre original (ou alternatif) : Tôkyô zankoku keisatsu - 東京残酷警察
source synopsis et images : Nikkatsu Corporation Fever Dreams
Fiche créée le 6 mars 2023 et mise à jour le 18 mai 2023

Des choses gentilles à dire sur ce film

Défouloir gore autant que gourmandise acide, Tokyo Gore Police n’est peut-être pas le plus iconique de films estampillés Sushi Typhoon (encore que la femme aux jambes mâchoire d’alligator soit restée dans les mémoires), mais il se classe en tout cas facile dans le haut du panier.
Tout d’abord parce que Tokyo Gore Police, signé Yoshihiro Nishimura, est, marque de fabrique grosso modo du label, un délire potache, outrancier et craspec... mais à la différence d’autres titres du catalogue, cet aspect est fait avec soin, les effets visuels tiennent la route, les costumes et les maquillages même fauchés sont travaillés et inventifs, quant aux gerbes de sang numérique qui émaillent les films de l’autre figure de proue de Sushi Typhoon, Noburo Iguchi, elles sont ici quasi absentes. En même temps, surnommé le Tom Savini japonais, Nishimura est maquilleur avant d’être réalisateur.
Ce qui ne l’empêche pas, au demeurant, de soigner aussi sa réalisation, de jouer avec la lumières et les couleurs et de proposer des plans presque picturaux. Bien qu’un peu maladroite parfois, sa réalisation regorge en effet de beaux morceaux et d’images marquantes, du big-boss accompagné de sa femme-moignons à la standardiste bonbon kawaï en passant par une confession semi kamishibai ou encore une boîte louche alignant des mutants aguicheurs (fille escargot, chaise vivante, femme aux jambes mâchoire d’alligator (la fameuse))... la femme à trois seins de Total Recall peut aller se rhabiller.
Au-delà des idées folles et de l’enthousiasme généré par des duels à la tronçonneuse, des geysers de sang, des fulguropoings, des bites fusils à pompe, on trouve aussi une bonne charge sociale : privatisation de la police à la Robocop avec, dans son sillage, corruption et exactions ; institutionnalisation du rejet de la différence ; marchandisation à outrance... sans compter l’omniprésence des messages de la com’. Le récit est en effet jalonné de spots de pub/propagande dans l’esprit de Starship troopers qui vont de la valorisation des forces de l’ordre à la vente de cutter fashion pour se taillader les poignets avec élégance, ou de jeux vidéo wii du type décapitons des prisonniers dans la joie et la bonne humeur.
Un régal.



Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...


Consulter les 27 ingrédients et les 16 types de morts de ce film

Personnage > Agissement

Personnage > Caractéristique

Réalisation

Réalisation > Accessoire et compagnie

Réalisation > Audio

Scénario > Contexte spatio-temporel

Scénario > Élément

Scénario > Ficelle scénaristique

Thème > GI Joe

Thème > N’importe quoi

Thème > Testostérone


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