Alors que Thor est en pleine introspection et en quête de sérénité, sa retraite est interrompue par un tueur galactique connu sous le nom de Gorr, qui s’est donné pour mission d’exterminer tous les dieux. Pour affronter cette menace, Thor demande l’aide de Valkyrie, de Korg et de son ex-petite amie Jane Foster, qui, à sa grande surprise, manie inexplicablement son puissant marteau, le Mjolnir. Ensemble, ils se lancent dans une dangereuse aventure cosmique pour comprendre les motivations qui poussent Gorr à la vengeance et l’arrêter avant qu’il ne soit trop tard.
Rare sont les Marvel qui parviennent à émoustiller le chaland ; Thor Ragnarok rompait ainsi avec le sérieux de ces précédents et apportait un humour bienvenue, cependant que Love and thunder s’écrabouille dans les plates-bandes du cimetière des films semi-ratés, n’arrivant pas à équilibrer le 1er et le 2d degré. La faute à une surdose de n’importe quoi grossier, qui a peut-être amusé son scénariste et réalisateur mais qui m’a perdu en tant que spectateur : à force de trop de trop mal maîtrisé, tout l’aspect drame traité très 1er degré se casse la gueule, comme l’illustre la séquence à Omnipotence City.
En enlevant les gags lourdingues, il en reste pas mal assez bidonnants comme Thor et Jane en roller ou Zeus en majorette. Car Waititi arrive quand même à insuffler ce petit quelque chose de personnel pour ajouter un supplément d’âme, mais sans que cela suffise : si on est trop claqué·e pour mater un bon film et qu’on cherche 2/3 effets spéciaux sans prise de tête, ça peut être le bon choix.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...