The Rescue
Les gardiens des mers de ChineTitre original (ou alternatif) : 紧急救援
Des choses gentilles à dire sur ce film
Après Operation Mekong et Operation Red Sea, Dante Lam poursuit sa valorisation des uniformes chinois en signant un film plus hollywoodien que le plus hollywoodien des films centré sur l’action des gardes-côtes. De sa musique dans le style Zimmer le plus pur (ou caricatural) à sa bonne dose de néo-impérialisme, The rescue reprend tous les codes du cinéma ricain couillu... sans pour autant réussir à offrir quelque chose de sympa.
Bien sûr l’essentiel est plus ou moins réussi. Il y a de l’explosion en veux-tu en voilà, de la situation périlleuse et de la loi de Murphy régulièrement... Même si le recours systématique au numérique peut parasiter le spectacle, les scènes d’action sont quand-même soignées et jamais vraiment redondantes. Petit plus rigolo, le film s’inscrit dans la droite ligne des productions ricaines aussi dans le sous-texte c’est nous les plus forts. Les sauveteurs chinois, tous tip-top canons, passent donc leur temps à sauver la vie d’un paquet de nord-américains et de grands-bretons qui viennent ensuite leur baiser les pieds au cours de scènes particulièrement mièvres.
Voilà, le point fort de The Rescue, c’est son côté grand spectacle US 90’s... (malheureusement le n’imp’ et l’exubérance en moins). Après tout le reste pêche. Le scénario n’a rien à offrir, quant aux personnages, c’est l’écriture minimum et on peine à s’y attacher. Il y a un début de désaccord dans l’équipe, une p’tite perte à un moment... c’est à peu près tout. On en regretterait presque la relation classique entre le mentor bourru mais avec un cœur grand comme ça qui trouve la relève dans la jeune tête de con arrogante mais qui a aussi un cœur gros comme ça. C’est hyper lisse.
C’est un peu le drame de The Rescue qui est assez maîtrisé techniquement mais pas très passionnant, qui évite les débordements over the top qui auraient pu être réjouissants, mais sans pour autant jouer la carte du développement un peu futé ou d’une dimension touchante (et non un surplus de gnangnantise ne rend jamais un film touchant)... Le film est coincé dans un entre-deux forcément un peu chiant.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...
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