The Only Child - L’enfant unique
Si ce n’est toi, c’est donc ton doubleTitre original (ou alternatif) : The Hole in the Ground
Des choses gentilles à dire sur ce film
Pourquoi étirer sur 1 h 30 ce qui aurait pu être dit en 40 minutes ? Le fait est qu’on sent bien là chez Lee Cronin la volonté de poser les choses pour laisser une ambiance s’installer, une tension monter, et le folklore s’infiltrer comme par capillarité, mais qu’au final, on se perd un peu... C’est pas l’ennui franc, mais on ne peut s’empêcher de se dire que The Hole in the Ground aurait gagné à être plus ramassé, quitte à en faire un épisode de série d’anthologie fantastique ou un segment de film à sketchs horrifique.
Parce que le film est techniquement plutôt réussi, en termes de photo notamment, et surtout plein de bonnes idées. Certaines déjà vues, certes, mais plutôt bien intégrées (lieu géographique obsédant, la figure de l’enfant pas si innocent, le passé pesant de l’héroïne (et le déménagement qui va avec), la limite fine entre harcèlement, agressivité et paranoïa...) ; d’autres inattendues... à commencer par cette vision des personnages la tête enfoncée dans le sol ou encore l’enfant qui peut appuyer là où ça fait mal.
The Hole in the Ground est malheureusement trop classique, un peu bancal, un peu trop posé parfois, mais malgré tout ça reste un petit plaisir de cinéma.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...
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