The Loch Ness Horror
Le mou qui a un grand couDes choses à dire sur ce film
On peut pas dire, Tyler-James a quand même un sacré pedigree, trois films en 2024, six en 2023, dont la plupart font la part belle aux grosses bestioles et à l’humidité et peinent vraiment à dépasser le 3 étoiles sur IMDB... C’est justement le cas de The Loch Ness Horror dans lequel une mission de secours est envoyée officiellement sur les traces d’un sous-marin disparu avec les deux personnes qui en composaient l’équipage et officieusement pour ramener la preuve que Nessie existe et que c’est elle qui a envoyé le submersible par le fond.
On voit venir le truc, le bateau sera à son tour harcelé par la bestiole, il y aura un brin de tension aussi entre ceux qui connaissent l’objectif réel de la mission et les autres, on sait aussi que le résultat sera aussi confus que limpide, et que tout ça sera vraiment mou... Eh oui, là-dessus, c’est carton plein. Par contre le aliensploitation de deuxième partie, si on commence à le deviner dès le passage à l’infirmerie, rien auparavant ne l’annonçait vraiment. Bon, le résultat est tout aussi mou et mal exploité que le reste mais ça a le mérite de surprendre et d’amuser un peu.
Un peu comme Monsternado sorti à la même période, The Loch Ness Horror bénéficie d’une ambiance relativement soignée pour ce genre de film : pour le coup on est dans un vrai bateau -en tout cas il y a tout ce qu’on veut voir- avec des tuyaux et des compteurs et des panneaux de contrôle partout, des coursives étroites, de la rouille qui travaille sous la peinture et un éclairage faiblard... un facteur de tension potentiel pour la première partie du film et un terrain de jeu bien claustro pour la créature de la seconde. Il y a bien aussi un petit quelque chose dans la cage à requins envoyée dans l’obscurité avec ses petites loupiotes rouges... même si le tout est finalement gâché par manque de plans plus rapprochés et surtout par une animation en images de synthèse un peu vilaine mais voilà, des efforts sont faits pour installer une ambiance. Niveau effets visuels c’est pas toujours très heureux mais là encore, on est loin du vraiment dégueulasse offert par les productions de ce genre. Dommage que le même minimum syndical n’ait pas été observé sur le scenario : comment avec un plésiosaure dehors et un alien dedans peut-on proposer quelque chose d’aussi dénué d’action et de tension ?
Que retenir alors de The Loch Ness Horror ? Seulement un problème de montage et d’images subliminales/fausses images assez incroyables qui pourraient rappeler certains effets (volontaires eux) de l’Invincible avec Lorenzo Lamas. Si tant est qu’il ne s’agit pas d’un problème propre à la copie...
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...
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