L'histoire suit une bande d'anciens soldats confédérés qui faisaient partie d'une unité de cavalerie. Leur commandant, Graff (Rourke) avait autrefois été un partisan héroïque et dévoué de la cause du sud, mais après avoir perdu sa famille, il est devenu impitoyable et impitoyable. Son commandant en second est Eustis (Mulroney), que Graff a formé sur les stratégies de leadership et de commandement de combat.
Suite à leur dernier coup, les vaincus d’une guerre de sécession encore trop proche, recyclés en braqueurs de banque, sont pris en chasse par un détachement bien déterminé à faire avaler à chacun d’entre eux leur acte de naissance. Les choses se gâtent quand leur ex-leader abattu et laissé pour mort après une brouille prend la tête du groupe de poursuivants. Des personnages désabusés, en fuite, le spectre d’un retour à la vie civile impossible, des fragments de rêves, la relation amour/haine de l’ancien leader et de son lieutenant... La ligne de The Last Outlaw est claire, efficace, mais pour que le film fonctionne, il lui faut nécessairement un certain panache. Et le panache, hormi dans deux scènes assez fortes : la mort inattendue de Philo (Steve Buscemi) et celle assez terrible de Loomis (Daniel Quinn), c’est malheureusement ce qu’il manque au téléfilm de Geoff Murphy, que ce soit dans les situations, dans les dialogues, dans les choix de mise en scène. Et c’est d’autant plus frustrant qu’avec un casting pareil, il y avait certainement beaucoup mieux à faire.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...