Saga Terrifier
Terrifier
Du bon gore qui tâche
Des choses gentilles à dire sur ce film
Damien Leone sait ce que tu veux, et c’est exactement ce qu’il va te donner : du gore fait avec amour.
Et, comme le cœur de métier du réalisateur, ce sont les effets visuels et que ça se ressent vraiment, Terrifier est un gros défouloir gore très très honnête où sont alignées équarrissage particulièrement dégueulâââsse, crâne défoncé avec force de détails et passages rions un peu avec les scalps. On sent que Damien Leone s’amuse comme un petit fou à en mettre plein la vue... Et devant la caméra, David Howard Thornton s’en donne lui aussi à cœur joie dans le rôle de Art, clown-mime aussi flippant que, parfois plutôt rigolo, il faut admettre.
C’est aussi ça, le gore fait avec amour : du poisseux, certes, mais aussi de l’outrance (scier une personne de bas en haut à la scie à métaux, ça ne se fait pas en deux minutes et pas tout seul) et du potache (tout l’attirail de mimiques du mime, un selfie renvoyé en pleine face...). Damien Leone ne s’embarrasse pas d’un scénario, il n’en a pas besoin, pas plus que de l’écriture des personnages, il a Art ; quant au reste, si on navigue gentiment dans du déjà vu, parfois malheureusement un peu mollement, la tension reste quand-même dans l’ensemble plutôt bien gérée.
Et puis voilà, l’enthousiasme dont fait preuve Damian Leone dans son film éclipse sans problème ses faiblesses.