À la mort de son mari, Wilma McClatchie reprend ses activités, alcool clandestin, prostitution et trafics divers. Wilma rencontre bientôt Fred Diller, spécialiste du braquage de banques, qui lui propose de "travailler" avec lui.
Titre original (ou alternatif) : Big Bad Mama
Production Corman tout ce qu’il y a de plus respectable, le délicieusement fauché Big Bad Mama ne fait pas partie des titres les plus chiants du catalogue mais, malheureusement, il ne fait pas non plus des titres les plus génialement barjots. La folie (et la nervosité), c’est justement tout ce qui manque à un scénario gentiment rebelle mais inégal, parfois incohérent, parfois décousu mais aussi à la réalisation sensée le relever. Et c’est dommage, le film partait bien, avec son mariage interrompu et ses poursuites sur fond de banjo endiablé dans une contrée peuplée de prédicateurs qui prétendent pouvoir guérir au nom de Jésus...
On a quand même de quoi se mettre sous la dent avec, entre quelques scènes de fusillade plutôt sympa, un magnifique plan séquence au cours duquel on suit notre famille de bandits intégrés à une petite sauterie bourgeoise, par exemple, ou encore avec une Angie Dickinson terriblement belle et terriblement convaincante. C’est d’ailleurs elle qui porte sur ses épaules une bonne partie du film.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...