Succube

You damn Loch Ness monster !
Une succube maléfique sévit dans les rues de New-York. La tentatrice, une femme aussi séduisante que terrible, pousse les hommes dans son lit uniquement pour les rejeter. Les seuls à tenter de lui résister et combattre ce mal sont un ministre en formation, un acteur en herbe et un policier spécialisé dans les affaires impliquant le surnaturel.

Titre original (ou alternatif) : Def by Temptation
source synopsis et images : Bonded Filmworks Orpheus Pictures Troma Entertainment
Fiche créée le 17 janvier 2023 et mise à jour le 18 mai 2023
À regarder uniquement entre amies
sur l'échelle de Slater
  2 regards incrédules :
  1. Wow Doug fait en fait partie du FBI !
  2. La VF.

Des choses gentilles à dire sur ce film

Compliqué au démarrage, Def by Temptation s’avère au final une petite bisserie de fauchée et sympathique. Passée la première demie-heure au cours de laquelle le film n’en finit pas de commencer, on débouche sur une scène de séduction puis de conclusion érotico-tarte sur fond saxophone sexy. Le saxo ne vient pas de la bande son, mais d’un saxophoniste en transe qui se dessine en ombre chinoise derrière un voile pudique qui le sépare du couple, en train de s’émoustiller avec les fruits tirés d’une coupe posée négligemment au milieu des draps ; la séquence posée comme un fantasme s’achève sur les pieds encore vêtus de chaussettes du bonhomme qui remuent d’excitation.
Toute la suite est à l’avenant, entre deux eaux, entre séduction plan plan et saxophoniste impromptu, entre tension molle et chaussettes enthousiastes, entre mauvais premier degré et parodie assumée, mais sans qu’on sache si on rigole bien là où James Bond III (oui, oui, le réalisateur est James Bond III) l’a voulu, ni même s’il l’a vraiment voulu... Toujours est-il qu’on se trouve avec des scènes mi-premier degré, mi-délire, plutôt fun : la séquence du miroir, classique s’il en est, et tout le manège à la Vampire, vous avez dit vampire ? qui s’en suit est plutôt sympa (même si niveau réalisation, c’est pas tout à fait ça) ; Doug, le dragueur lourdingue habitué du bar (Bill Nunn) fait en fait partie du FBI et sa beaufitude n’est que purement professionnelle ; et puis on a quand-même un personnage englouti par un téléviseur, la tête de la succube sortant de l’écran façon Fantômes contre fantômes dans un effet artisanal plutôt réussi.
Estampillé Troma ce petit film de blacksploitation fantastique et au final une petite curiosité pas forcément mémorable mais plutôt sympathique. Petit plus, le film bénéficie d’une VF pas piquée des hannetons : voix monocorde qui lit les indications de lieu et de temps, répliques particulièrement débiles (et répliques particulièrement banales qui prennent une dimension débile) et tout et tout.



Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...


Consulter les 27 ingrédients et les 4 types de morts de ce film

Bonus

Personnage > Agissement

Personnage > Caractéristique

Personnage > Citation

Personnage > Interprétation

Personnage secondaire

Réalisation

Réalisation > Audio

Scénario > Blague, gag et quiproquo

Scénario > Dialogue

Scénario > Élément

Scénario > Ficelle scénaristique

Scénario > Situation

Thème > N’importe quoi

Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes


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