Strays
Conte saleTitre original (ou alternatif) : Backstreet Dogs

Des choses gentilles à dire sur ce film
Un film en prises de vues réelles avec des animaux qui parlent... c’est compliqué. À plus forte raison quand c’est des chiens. Eeeeeh bien finalement pas tant que ça, avec Strays, Dan Perrault et Josh Greenbaum, respectivement au scénario et à la réalisation, ainsi que Will Ferrell au doublage, pour ne citer que ceux-là (le film est aussi produit par Phil Lord et Chris Miller par exemple), confirment que le problème ne vient pas tant des animaux qui parlent que du fait de vouloir absolument donner dans la comédie familiale et surtout de s’appuyer systématiquement sur les facilités qui vont avec.
Refuser d’inscrire le film d’emblée dans la case divertissement familial, c’est déjà éviter de scier la branche sur laquelle on est assis. Viser de surcroît l’humour cul couille bite, par opposition aux attentes de l’étiquette chien qui parle c’est, sans être inédit, plutôt bien vu. Après ça ne fait pas tout... et une fois encore l’équipe du film l’a bien compris : Strays n’est pas juste une enfilade de gags gras mais un petit voyage initiatique plutôt bien mené, balisé certes (et l’humour cul couille bite, pour avoir une aura impertinente n’en reste pas moins hyper calibré lui aussi), mais voilà, sans temps morts ni redondances. L’intrigue évolue, les personnages aussi. Et si c’est drôle (Will Ferrell et Will Forte y sont pour beaucoup, mais pas que : les délires autour du chien narrateur ou le passage avec Dennis Quaid sont plutôt sympas), c’est aussi assez attendrissant... comme justement les films familiaux n’arrivent pas forcément à l’être. Strays ne révolutionne rien du tout mais est agréablement bien troussé.
Soyons honnête, ça m’empêchera pas de me jeter avec avidité sur la prochaine saloperie avec des chiens qui parlent que je trouverai et de savourer tous les moments cinématographiques gênants qu’on peut y trouver, mais ça fait quand-même du bien de temps en temps de tomber sur un film qui ne soit pas aberrant.
Cliquer ici pour jouer au bingo avec ces propositions d'ingrédients
Attention, parmi ces ingrédients, seuls 33 figurent dans la recette de ce film ; tous les autres ne s'y trouvent pas.
Bonus
Personnage > Agissement
Le héros a trouvé un truc mais ne le dit à personne et quitte le groupe précipitamment
ou une clôture, une grille, une grange, etc.
Le personnage, soit en public, soit en privé, se lance dans un acte de contrition : il regrette tellement certains de ces actes passés.
Personnage > Caractéristique
Personnage > Citation
Ou « A-a-a-a-a-a ! », ce qui signifie au choix « Mais qu’est-ce que tu me racontes là, mec ? », « Attends un peu, toi ! », « Tu penses aller où là ? », « Tu te crois chez Mamie ? », etc.
Personnage > Héros ou héroïne
Personnage > Méchant·e
Réalisation
Scène censée en mettre plein la vue et inspirer crainte et respect.
La dernière image du film, souvent une image de joie ou de victoire, est gelée, soit pour quelques secondes, soit pour tout le générique de fin.
Voire zoom arrière qui emmène le spectateur jusque dans l’espace.
Autrement dit jumpscares et screamers : des effets aujourd’hui un peu trop faciles du cinéma de frissons.
À l’adresse du spectateur. Direct. Sans vaseline ni repas aux chandelles.
Réalisation > Accessoire et compagnie
& variantes : mannequin écrabouillé, mannequin projeté... mais mannequin libéré !
Réalisation > Audio
Comme une épée tirée d’un fourreau en cuir ; et par extension, tout bruit métallique absolument impossible.
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
Scénario > Ficelle scénaristique
Scénario > Situation
Thème > GI Joe
Thème > N’importe quoi
Thème > Rejets, moqueries ou discriminations
Thème > Sens moral
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
Consulter
les
33 ingrédients
de ce film
Personnage > Agissement
Personnage > Caractéristique
Personnage > Citation
Réalisation
-
Équipe | L’équipe (au complet) avance au ralenti face caméra
-
Fin | Plan grue/hélico qui s’éloigne en montant
- Grammaire | Passage musical
- Gros plan | Solution qui gicle au bout d’une seringue
-
Ouverture ou fin | Voix off d’introduction ou de conclusion
- Ralenti | Souvenirs/moments heureux
- Reconstitution de souvenirs accompagnée d’une voix-off
- Technique | Travelling contrarié
-
Vue subjective | Jumelles... avec deux ronds bien dessinés
Réalisation > Accessoire et compagnie
- Ambiance | Factures en retard et avis d’expulsion s’entassent sur la commode de l’entrée
-
Tension | Objet qui tombe et se brise au ralenti
Réalisation > Audio
Scénario > Blague, gag et quiproquo
- Bite, chatte, cul (gag)
- Comique de répétition
-
Est bourré·e ou drogué·e (gag)
- Gag avec un animal
- Karma | Se fait mal en frappant quelque chose sous le coup de la colère
-
Pipi, caca, prout
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
Scénario > Ficelle scénaristique
Scénario > Situation
Thème > GI Joe
Thème > N’importe quoi
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
- Image dégradante | Nunuche
-
Outrage sexiste | « J’ai baisé ta femme/ta mère » / « Je lui ai montré une photo de ta femme »