Saga Star Trek
Star Trek, le film
Spatiospirale avec inversion de puissance d’impulsion !Titre original (ou alternatif) : Star Trek : The Motion Picture
Des choses gentilles à dire sur ce film
Ça y est, le film commence, chut !
[...]
L’économiseur d’écran de Windows 95® s’affiche, celui avec les étoiles qui simule une avancée dans l’espace ; les noms des technicien nes et des artistes s’affichent en surimpression.
[...]
Ça calme direct, j’ai plus l’habitude ; ai-je fait une connerie en choisissant la version longue ?
Peut-être pas au vu d’une des premières scènes, avec le choc de la panne des téléporteurs totalement inattendue.
Bon, après, ça se tasse un peu, faut bien le reconnaître... la scène d’arrivée en navette vers l’Enterprise est looongue ; l’époque où il suffisait de montrer une vue de l’espace pour contenter le chaland est clairement révolue ; Star Trek the motion picture ressemble furieusement à un épisode télé, mais éteeeeeeeennnnnnnnduuuu sur plus de 2 h, en se donnant des airs de super production.
Super production qui montre parfois ses muscles (le vaisseau de V’Ger est sublime, Isaac Asimov comme consultant scientifique - pas mal de s’adjoindre le créateur de la robotique pour un film tournant autour de l’intelligence artificielle -, certains effets sonores très inspirés) ou ses faiblesses (Jerry Goldsmith en fait des caisses à la musique, heureusement que le vaisseau klingon est plongé dans l’obscurité pour masquer les postiches approximatifs, certains effets sonores bien peu inspirés).
Pourtant, tout ce qui fait le sel des séries télé est bien là avec une histoire originale, des entités omniscientes de 80 unités astronomiques de large (12 milliards de km quand-même), des réflexions philosophiques, de l’entraide et de la coopération, peu d’action.
Et finalement, l’emphase un peu gênante apportée par les dollars, la durée excessive ou le contemplatif profond arrivent à être gommées et le charme opère pour faire de STTMP un très chouette film.
Et sinon des perles pêchées ici et là :
- ce film est un véritable championnat de levés de sourcils (Sonak gagne haut la main) ;
- les saillies pseudos scientifiques :
- la découverte d’une spatiospirale, avec même une inversion de la puissance d’impulsion ;
- cet axiomètre qui reste négatif et avec des fréquences subspatailes bloquées (fabuleuse scène avec l’astéroide et la distorsion du temps) ;
- Ouh là là, ces cuts démarrant avec le thème musical à toute berzingue !
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...
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