Saga Star Trek
Star Trek : la colère de Khan
Particule proto animée prise dans la matrice
- le cri des bestioles psychocontrôleuses ;
- le sifflet de mise au garde à vous ;
- les costumes et les coiffures de la Khan’s crew.
Des choses gentilles à dire sur ce film
Bon cette fois, je suis prêt pour le générique de debut sous forme d’économiseur d’écran space warp. Trois minutes pleines, hein, c’est pas d’la p’tite bière.
Avec Star Trek : la colère de Khan, on revient à du plus terre à terre, du plus simple. Ici pas de forme de vie inconnue, exit les entités supra-intelligentes proche de divinités, on se retrouve avec une bête histoire de vengeance. Une vengeance intégrale, inconditionnellement haineuse, absolue jusqu’au dernier souffle de son porteur, le fameux Khan du titre.
Cela dit, je le comprends tout à fait, le gars Khan : coincé sur un caillou avec une coiffure infâme, la seule possible proposée par l’unique salon de capilliculture de Ceti Alpha V. Pas simple à vivre.
L’histoire de cet épisode 2 de la saga, plutôt simple, se suit bien notamment grâce aux petites pépites nanardesques et autres croustilleries telles que :
- la bestiole introduite dans le canal auditif qui pousse des cris à pisser de rire ;
- les dégaines de la cohorte de fidèles de Khan, tout en costume découpé aux ciseaux et brushings aériens ; manque du mâchonnage de chouime à la menthe pour compléter le tableau punks de post-apo de la troupe ;
- les costumes improbables (les cols des vestes de mission extérieures) ;
- la station Regula 1... ou du moins le seul endroit qu’on en découvre ;
- le labo/QG kitschounet à souhait ;
- les conséquences des attaques entre vaisseaux qui occasionnent immanquablement et quels que soient leurs points d’impact des effets pyrotechniques douteux sur le pont des vaisseaux touchés ;
- le sifflet de mise au garde à vous ou ce type en combinaison sur une poutrelle du spatiodock qui fait de grands signes d’au revoir à l’Enterprise.
Le clou du spectacle se concentrant tout entier dans la fin évidemment, très touchante et dont l’impact sur les spectateurices a dû être considérable (j’aurais aimé en faire partie !).
Un chouette film aussi, bien que totalement différent du premier, plus rythmé et kitsch.