Quatre astronautes de rang inférieur sont coincés ensemble sur une station d'assainissement orbitale après avoir apporté un mystérieux appareil à bord de leur vaisseau et toute vie sur Terre a disparu. Ils ne savent pas qu'ils sont sur le point d'être attaqués par un canard en caoutchouc mutant nommé Gary, qui veut ouvrir un portail vers sa dimension maléfique et conquérir l'Univers.
Des éboueurs de l’espace, une distorsion temporelle, un canard en plastique mutant... Space Milkshake sent bon la série B sympatoche, et les décors fauchés mais assez classes le confirment. Le truc con, c’est que Space Milkshake met un peu de temps à démarrer. D’ailleurs Space Milkshake ne démarre jamais vraiment. Il n’y a pas de tension, pas de propos non plus, les dialogues sont généralement assez plats et c’est dommage. Restent deux-trois idées plutôt fun dont l’obéissance aveugle à l’emploi du temps géré par l’IA du vaisseau quand c’est Scrabble, c’est Scrabble ou le running gag autour de la porte de la cabine que l’un des personnages peine systématiquement à franchir ; et puis Billy Boyd qui ne perd pas une occasion d’exhiber ses jambes maigrelettes, ça a quelque chose de rigolo. Mais voilà, c’est pas grand chose.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...