She
L’avenir s’écrit sur du papier créponJe le reverrais avec plaisir | |
|
|
5
regards incrédules
:
|
Ce film fait partie du pack de soirée suivant :
Des choses gentilles à dire sur ce film
Allez une apocalypse / un effondrement et voilà les punks aux goûts vestimentaires douteux (couleurs improbables, surutilisation de croix gammées et autres couvre-chefs encombrants et inconfortables) de sortie. Ils entrent en scène cinq bonnes minutes de film passées, lors d’un raid sur un marché paisible (sur les étals desquels s’alignent les reliques d’un âge révolu : des boîtes de corn flakes qui, on ne peut plus rectilignes et chatoyantes, semblent tout droit sorties du magasin et probablement destinées à y retourner). Eh oui, She, tirant aussi un peu vers l’heroïc fantasy, s’ouvre forcément sur un raid au cours duquel, entre deux coups pouet pouet et des scènes de boucherie très très suggérées, Hari (Elena Wiedermann), la sœur du héros, Tom (David Goss), est enlevée. De là une succession d’aventures sans queue, ni tête, ni même tronc... Mais ô combien riches en détails croquignolets, passages hallucinants et autres preuves de complet je-m’en-foutisme.
En vrac, on a droit à des figurants qui font n’imp’ (mention spéciale à l’un des prisonniers de She (Sandahl Bergman) qui se dandine/essaie de se libérer de ses chaînes de manière à la fois très très molle et très très théâtrale) et des acteurs qui ne sont pas en reste ; une musique ultra typée années 1980 dans des scènes de bagarre qui s’arrête et qui redémarre à mesure que les ennemis sont mis à bas et se relèvent (le passage chez les vampires avec leurs dents de farces et attrapes est à pisser de rire). Surtout, on a droit à toute une galerie de personnages intrigants dont une sorte de savant flou affublé d’un sidekick en tutu et au dos poilu ; et un petit chef local du nom de Godan (Gregory Snegoff) qui a le culte de la personnalité facile, s’est fait des p’tites armoiries (le G de Godan) qui ressemblent étrangement une faucille et un marteau et dispose de pouvoirs psychiques... matérialisés par des yeux qui brillent d’une lumière verte et qui font piou piou. Il finira trahi on-ne-sait-pas-trop-pourquoi-mais-on-s’en-fout par sa lieutenant qui lâche un « We believed in you » tout plein de trémolos...
Le(s) plus hallucinant(s) demeure(nt) néanmoins cette variation de l’hydre de Lerne en forme de petit blondinet frisé engoncé dans un costume à franges qui arbore étrangement un cache-œil et un petit couvre-chef de marin. Et comme si ça suffisait pas, leur apparition s’achève sur une chute/explosion de mannequins.
Bref, tout pour plaire.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...
Un message, un commentaire ?
Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.