Saturday the 14th

Le jour d’après
Une famille américaine banale avec ses deux enfants emménage dans la vieille maison un tantinet lugubre dont ils ont hérité après le décès d'un riche parent. Ils ignorent qu'elle abrite un mystérieux livre doté de bien des pouvoirs, convoité tant par un couple de vampires qu'un curieux exterminateur de nuisibles nommé... Van Helsing !
source synopsis et images : New World Pictures
Fiche créée le 12 septembre 2023 et mise à jour le 14 septembre 2023

Des choses à dire sur ce film

OK, la volonté de Julie Corman en produisant Saturday the 14th était clairement de profiter de l’onde choc du très rentable Vendredi 13 en faisant référence au nom de manière plus ou moins subtile. Et à partir de là, qu’importe le contenu tant qu’on a le nom et l’association d’idée qui va avec... Car plus que de se rapporter au film de Sean S. Cunningham, le scénariste/réalisateur Howard R. Cohen, qui écrira les Deathstalker et Barbarian Queen produits par Corman, Roger, cette fois, a plus lorgné du côté de la superstition du vendredi 13, en surenchérissant... si un vendredi 13 et de mauvais augure alors qu’est-ce que ça sera le samedi 14.
En fait, mécanisme classique de la parodie ou du pastiche, tout ici est dans la surenchère et ça ne fonctionne pas vraiment, ou pas comme prévu. Conçu pour être drôle, Saturday the 14th, qui raconte comment un gamin libère pas mégarde tout un tas de monstre du livre qui les retenait prisonniers, ne l’est pas tant que ça... même si quelques éléments arrivent à faire sourire (le running gag de la chauve-souris prise pour une chouette, le dépit d’aileron de la scène de bain, le gigantesque gant rose à quatre doigts). Côté récit, c’est on ne peut plus foutraque. Niveau rythme c’est malheureusement très déséquilibré. Tout rapiécé de partout, le film, qui va puiser dans le bestiaire classique de l’horreur, dans les situations cocasses (ainsi que le casting) des sitcoms, dans les diableries types maisons hantées et bouquins diaboliques, a un côté créature de Frankenstein qui malgré tout lui confère un certain charme.
Loin d’être aussi dingue que Terrorvision, Saturday the 14th y fait parfois écho dans la manière dont il est, pour le meilleur et pour le pire, imprévisible et nimbé de bizarrerie caoutchouteuse. Il lui manque toutefois l’essentiel, un versant sale gosse et impertinent. À regarder accompagné d’un Saumur-Champigny 1959 et d’un paquet de Raiders.



Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...


Consulter les 24 ingrédients de ce film

Personnage > Agissement

Personnage > Citation

Personnage secondaire

Réalisation

Réalisation > Accessoire et compagnie

Réalisation > Audio

Réalisation > Surprise !

Scénario > Blague, gag et quiproquo

Scénario > Dialogue

Scénario > Élément

Scénario > Ficelle scénaristique

Thème > N’importe quoi

Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes

    Ce film ne contient aucune mort


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