Rolling
Post COVID LuxDes choses gentilles à dire sur ce film
Le COVID est arrivé. Le COVID n’est pas reparti. Et voilà que, sans surprise, il va falloir faire avec, en jetant un voile pudique dessus... Rolling, qui met en scène Ju-Ri (Shim Dal-gi), une jeune femme rendue sauvage par la période COVID, devant faire fonctionner le petit restaurant de kimbap de sa mère le temps de son absence, se situe à cette période charnière où passé le choc de l’épidémie et et la violence des mesures pour la juguler, il est temps de retrouver ce qu’on appelle la vie d’avant. De fait Rolling a quelque chose d’endolori dans sa mise en scène ; le rythme lent propre aux drames asiatiques prend ici une autre dimension.
Sans trop en faire, par de simples détails, des masques, une supérette dont l’héroïne semble être la seule cliente, Min-Seung Kwak déploie une sorte de poésie de l’asceptisation. Un écrin qui donne plus de fraîcheur au radis mariné, à l’omelette ; plus de tendresse et de complexité aux rapports mère-fille (et au rapports de voisinage : « J’ai entendu dire que tu t’étais mise à fumer ») ; rend les alpinistes enthousiastes étranges et, pour Ju-Ri, ce client régulier intrigant... et un peu attirant.
Quoiqu’un peu longuet, Rolling est un chouette petit film tout doux.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...
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