Robo-G
GoGo-Gadgeto Système Digestif
Des choses gentilles à dire sur ce film
Des informaticiens débutants pris de panique suite à la démolition accidentelle de leur robot à quelques jours d’une grosse démonstration recrutent un vieil homme (Mickey Curtis) à la démarche hésitante pour incarner leur robot le temps de trouver une meilleure solution... Y a pas à dire, la base de départ est quand-même marrante. Quoique casse-gueule.
Aucun problème en ce qui concerne Robo-G, Shinobu Yaguchi est un cinéaste suffisamment habile pour éviter les écueils. Tout d’abord, Yaguchi ne cède jamais à l’appel de la bouffonnerie, l’humour y est dispensé avec ce qu’il faut de maîtrise et de parcimonie, et sans jamais perdre de vue l’histoire qui l’entoure. C’est ainsi qu’il va s’appuyer sur un type de comique très proche de Chaplin, influencé du mime et du clown (ah ce croche-patte mauvais que notre petit vieux fait discretos à un petit robot...) comme il va pouvoir insérer un gag prout par exemple sans que ça ne déséquilibre l’ensemble du film, bien au contraire...
Pas plus qu’il ne vire à la pantalonnade, le film n’est jamais redondant ; Yaguchi va au-delà du postulat de départ et fait évoluer ses personnages et son récit de manière inattendue dans la grande roulette russe du « y a bien un moment où »... Et s’il balise parfois son récit de passages obligés : la scène d’audition truffée de propositions incongrues, le (faux) suspense autour du secret en passe d’être découvert..., il conserve toutefois une certaine fraîcheur dans la manière de les amener. Et ça c’est aussi un gros atout.
Bref, un film qui fait du bien.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...
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