Chazz, Rex et Pip veulent absolument faire connaître le groupe de rock qu'ils forment à eux trois. Ils investissent dès lors une station de radio locale spécialisée dans le rock alternatif. Armés de pistolés à eau, ils menacent les animateurs crédules afin qu'ils diffusent leur cassette de démo...
Titre original (ou alternatif) : Airheads
Airheads c’est, en gros, Un après-midi de chien version potache avec trois attachants crétins Chazz, Rex et Pip (Fraser, Buscemi et Sandler) tirés de Wayne’s World qui se retrouvent, de fil en aiguille et plus ou moins malgré eux, à prendre le personnel d’une radio en otage pour qu’il passe leur démo. Le déroulement est assez classique : le trio s’attire immanquablement la sympathie de la foule réunie devant la station et des otages retenus dedans, l’un d’eux (David Arquette) essaye même d’être repris après une évasion réussie ; le sale patron/producteur qui cherche à entuber tout le monde et qui, en plus, n’aime même pas vraiment la musique (Michael McKean) n’aura pas ce qu’il veut ; et les trois héros accéderont à la reconnaissance. Ça n’en reste pas moins un bon cru grâce, notamment, à des moments plutôt originaux (le moment cartoonesque qui oppose un Pip sur le départ à un flic réactif est particulièrement réussi, l’idée qu’ont les héros d’inclure toutes sortes de stupidités dans leurs revendications pour, après coup, pouvoir plaider la folie est à pisser de rire) et de belles répliques du type : « Do you think Tommy Lee sat around and waited for the bus ? Man, he hustled. That’s how come he gets to live in the Hills and pork Heather Locklear » ou « All those blowjobs for nothing » chuchoté par une employée (Nina Siemaszko) à l’annonce de la réduction de personnel.
Sinon, pour ceux qui aiment, y a Michael Richards qui fait du Michael Richards.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...
Steve Buscemi
