Saga Police Academy
Police Academy 6 : S.O.S. ville en état de choc
Si tu plonges longtemps ton regard dans l’abîme...Titre original (ou alternatif) : Police Academy 6 : City Under Siege
Des choses à dire sur ce film
Police Academy 6 : S.O.S. Ville en état de choc n’a pas la fraîcheur (malgré tout) du 1, pas le côté outrancier du 5, ni même une de ces (rares) fulgurances qu’on trouve parfois ici ou là dans la saga ; il synthétise le pire de chaque épisode de la série à savoir le vide. Un vide qui t’amènerait presque à revoir tes choix de vie, à déchirer les affiches de films que t’avais minutieusement placardées au murs, à brûler ta collection de films - oui, même tes VHS - et à pleurer en position fœtale sous la douche.
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Attention, parmi ces ingrédients, seuls 45 figurent dans la recette de ce film ; tous les autres ne s'y trouvent pas.
Personnage > Agissement
Souvent pour donner des éléments au spectateur... Parfois pour réveiller accidentellement une entité maléfique.
Même dans les situations le plus dangereuses, la coolitude du personnage est telle qu’elle/il ne peut s’empêcher de faire une blagounette.
Lors de combats entre gentil·les et méchant·es, la/le méchant·e fait une démonstration au nunchaku, à l’épée, au fouet, etc. En général, ça sert à rien parce qu’il/elle se fait rétamer en deux coups les gros.
Personnage > Caractéristique
Personnage > Héros ou héroïne
Personnage > Interprétation
Personnage > Méchant·e
Personnage secondaire
Généralement présent dans la filmographie de Schwarzy (gloire éternelle sur toi, Ô mon Dieu).
& assimilé : fidèle destrier, chaton sauvage, dragon rigolard, extra-terrestre... Qu’il soit gourmand, lourdingue ou paresseux, c’est sa loyauté qui le caractérise avant tout.
Petit bonus : s’il ne partage pas la même langue que le héros qu’il accompagne, tous les deux s’entendent quand même à la perfection.
Personnage surtout présent dans les films pour la jeunesse.
Réalisation
Passants : « Eh mais il est fou », « Attention ! », « Yaaaaaah ! ».
& variantes de zones piétones : centres commerciaux, galeries marchandes, etc.
Le plus souvent avec un Wooosh et un fondu au blanc.
Réalisation > Accessoire et compagnie
Réalisation > Audio
Lors d’un rassemblement, on entend des voix plus distinctement que d’autres :
‒ « J’en ai pris plein la poire ! » ;
‒ « Laissez-le parler ! » ;
‒ « Il a raison ! » ;
Etc.
Inclut des insultes lancées avec un accent de titi parisien
Bruits encore plus exagérés quand les balles ricochent sur des murs en pierre, sur du sable, de la terre, du bois... ou encore de la neige !
Comme une épée tirée d’un fourreau en cuir ; et par extension, tout bruit métallique absolument impossible.
Woosh pour les coups donnés dans le vide (entraînements, démonstrations de rapidité) et cling dans les combats réels... Ah oui, et les armures font bong parfois.
Sans parler forcément d’effervescence, il y a toujours du boulot chez les flics.
A noter que c’est souvent la même sonnerie plus ou moins vieille qui est utilisée.
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Pas d’accord, humilié·e, le personnage attend que son/sa interlocuteurice ait le dos tourné pour lui faire des grimaces !
& variante : personnage qui en imite un autre (dans son dos ou non) en reprenant ses phrases et en les prononçant comme un gamin
Effet garanti sur nos zygomatiques.
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
- Un personnage étranger ponctue ses phrases, parfaitement construites d’un point de vue grammatical, de mots clés de sa langue d’origine (à titre d’exemple un mexicain peut prononcer sans fourcher acide acétylsalicylique mais semblera incapable de dire sir ou mister en VO, monsieur en VF, et se bornera à dire señor) ;
- Les personnages étrangers parlent entre eux en français pour ce qui est de la VF (mais avec un accent quand même)... Y compris dans les QG de l’armée allemande, dans les films qui se déroulent pendant la seconde guerre mondiale, par exemple ;
- C’est tout aussi crétin pour les extraterrestres dont la langue maternelle est l’anglais. Mais on ne poussera pas le vice jusqu’à cocher cette entrée pas plus qu’on ne la cochera pour les films historiques même si, pour rappel, on ne parlait pas anglais dans la Rome antique.
Entre une fente à l’escrime, une esquive de masse d’arme ou une parade d’uppercut, les combattant·es enchaînent leur explication de texte, et sans être essoufflé·e qui plus est.
Entrent dans cette catégorie deux trucs insupportables :
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
Scénario > Situation
Thème > N’importe quoi
Thème > Rejets, moqueries ou discriminations
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
Thème > Testostérone
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les
45 ingrédients
de ce film
Personnage > Agissement
-
À voix haute | Lit ou fait la lecture
- Cours-poursuite | Tire dans un pneu
-
Écoute à travers une cloison grâce à un stéthoscope ou un verre retourné
- Ruse | Accède ou ressort des égouts en soulevant discretos une grosse plaque en fonte du bout des doigts
-
Stylé | Démontre son habileté avant un combat pour intimider son adversaire
-
Stylé | Se gare pile devant la porte du bâtiment à visiter
-
Tension | Échappe in extremis à un danger
Personnage > Caractéristique
Personnage > Héros ou héroïne
Personnage > Interprétation
Personnage > Méchant·e
Personnage secondaire
Réalisation
-
Course-poursuite | Voiture qui décolle, filmée en contre-plongée
- Média | Point de situation par un reportage télé, radio ou presse écrite
Réalisation > Accessoire et compagnie
Réalisation > Audio
-
? | Dialogues en arrière-plan sonore
-
Ambiance sonore | Concert de klaxon pendant un embouteillage
-
Bruit exagéré | Accessoire
-
Bruit exagéré | Balles qui ricochent contre du métal
-
Bruit exagéré | Les épées, cannes, flèches, lances font woosh et cling !
-
Bruit générique | Chat
-
Habillage sonore | Il y a toujours des téléphones qui sonnent dans les scènes de commissariat
-
Musique | Pouet-pouet
-
Musique | Rap
- Musique | Saxophone sexy
-
Woosh | mouvement / acrobaties
Scénario > Blague, gag et quiproquo
-
Coup dans les couilles (gag)
-
Fait des grimaces (dans le dos) / répète une phrase sur un ton moqueur
- Gag cartoonesque
- Interprétation | Louche ou grimace après avoir reçu des coups
-
Pipi, caca, prout
- Siffle de manière désinvolte pour passer inaperçu/avoir l’air innocent
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
Scénario > Situation
-
Situation | Moment « Woo-hoo ! »
- Situation | Surenchère de carambolages
-
Tension | Suspendu·e dans le vide
Thème > N’importe quoi
Thème > Rejets, moqueries ou discriminations
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
Thème > Testostérone
Ce film ne contient aucune mort
«
Ce sixième volet de la saga « Police Academy », réalisé cette fois par Peter Bonerz et sorti en 1989, n’est pas trop mal. D’ailleurs, comme avec le précédent opus, ça m’étonne beaucoup car jusqu’à ce dernier, la saga n’était vraiment pas terrible. Nous retrouvons cette fois notre bande de policiers maladroits qui sont chargés de faire régner l’ordre dans une ville de plus en plus touchée par les vols et les crimes. Comme d’habitude, le scénario n’est pas bien original mais nous remarquerons tout de même que celui-ci a essayé d’y introduire un petit côté thriller, notamment avec l’homme masqué qui fonctionne d’ailleurs plutôt bien. Nous avons effectivement un petit twist final, chose qui manquait terriblement aux autres opus de la saga, qui est plutôt bien fait. En dehors de la cela, les gags s’améliorent de plus en plus, nous retrouvons bien-sûr les running gags, souvent en rapport aux personnages, habituels qui sont toujours aussi bons et qui ne sont surtout ici pas lassant. Comme dans le précédent épisode, j’ai franchement rit à plusieurs scènes et situations que je trouve très drôles, chose qui n’était auparavant jamais arrivé dans la saga, enfin en tout cas en ce qui me concerne bien-sûr. Du côté des acteurs, nous retrouvons toujours la même équipe qui joue toujours relativement bien et qui sont en tout cas très fidèles à leur personnage. « Police Academy 6 : S.O.S. Ville en état de choc » n’est donc pas la comédie du siècle mais se place tout de même dans les meilleurs films de la saga.
»« Le chef du gang n'est autre que le maire de la ville. Au moins, on aura appris quelque chose. »
« Je n’en reviens pas, une série comique qui abasourdie, cette brigade de démesurés surprend plus d’un. Les poulets du MPD de Colombia font biens leurs jobs humoristiques, au fur et à mesure des épisodes d’année en année, ces baroudeurs en uniforme ont acquis grâce aux compétences, une expérience de la voie publique. La patrouille fait cap sur le noctambule Los Angeles après les vacances de Miami, ce sont les mêmes selon la variation des villes, la distribution des contraventions pour les voitures mal garés, enlèvement demandé, direction fourrière. Sans préavis pour multiples infractions au code de respect routier et civique, ce sera difficile à contester, incluant du délit corruptible dans l’air, des policiers derrière leur apparence sont intègres, une bonne note dans mon rapport d’évaluation et de bons agents, l’excès de zèle ne vaut médaille d’honneur. Le commandant dans de beaux draps à la barre d’accusé, ses effectifs se démènent à enquêter et prouver son innocence par tous ce qui se passe comme idée de trouvaille. Des scènes phares de souvenirs qui revient de temps à autre, le gang ainsi démantelé par les meilleures flingueurs, karaté blondinette et kamikaze juke-box humanoïde. La révélation du coupable tire son chapeau au salut après tant de sketchs défilés et de gags assimilés, un test de Pinocchio comme interrogatoire détecteur de mensonge. »
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