Perdus dans l’espace
Danger DangerTitre original (ou alternatif) : Lost in space

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C’était chouette de le voir une fois |
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regards incrédules
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Des choses gentilles à dire sur ce film
Vous avez déjà vu ces vidéos de prévention des accidents du travail chinoises basées sur de vrais drames ? Avec des types en images de synthèse tantôt aplatis par une remorque, tantôt massés par une broyeuse, tantôt pliés dans un sens qui n’est pas naturel après la chute d’une grosse caisse... Voir Perdus dans l’espace, c’est un peu ça. Un message lancé aux producteurs/réalisateurs décidés à déterrer des trucs plus ou ou moins cultes qui pour les adapter, qui pour les prolonger, qui pour les remaker, les rebooter, les violer par tous les trous pour finir par les réenterrer, pour leur dire : attention, tu es sûr ? Réfléchis bien... Au vu des séries Willow, The full monty, L’arme fatale ou des films Valérian, Adèle Blanc-Sec , The fog, Freddy, Godzilla, Total recall, mémoires programmées, Matrix resurrection (liste non exhaustive) a priori, y a des gens qui n’ont pas vu Perdus dans l’espace... pas plus qu’ils semblent n’avoir lu ou vu l’œuvre qu’ils ont adaptée, prolongée (y compris Simon Beaufoy scénariste de The full monty et créateur de The full monty, la série), remakée, rebootée, martyrisée...
C’est d’ailleurs sur ce point que Perdus dans l’espace pêche à la base. Akiva Goldsman au scénario et Stephen Hopkins à la réalisation, capables l’un comme l’autre de faire des trucs sympas, peinent à capter et retranscrire l’esprit initial de la série. Le fait est aussi que l’idée d’un remake trente ans plus tard se justifie souvent, pour ce qui est du cinéma de l’imaginaire, par l’argument seul des progrès accomplis dans le domaine des effets spéciaux. Et ça, ça devient très compliqué à une époque ou les effets numériques explosent. Le progrès est tellement marqué dans le secteur au tournant du siècle que baser un film dessus, c’est risquer de le rendre dépassé avant même sa sortie. Sur ce point, Perdus dans l’espace est tout particulièrement ignoble.
Autre gros écueil pris en pleine tronche : le recours à un acteur d’une série banquable qui peine à sortir du rôle qui l’a rendu populaire. Matt Leblanc, tout en testostérone et en sourcil arqué, reprend pour le rôle du major West ce qu’il fait pour Joey Tribiani... mais en remplaçant son côté gentil couillon par héroïsme très premier degré. Ça coince d’autant plus que le changement d’environnement montre à quel point il ne joue pas bien. Et que, face à lui William Hurt semble n’en avoir absolument rien à foutre et Gary Oldman, qui cabotine moins que dans Air force one, s’amuse comme un p’tit fou. On peut prendre le film par le bout qu’on veut, rien ne fonctionne.
Eeeeeeeeeet d’un autre côté, c’est ce qui en fait tout le sel. C’est en effet un vrai régal de voir la régularité avec laquelle tout ce qui est tenté dans le film échoue : la manière dont Stephen Hopkins essaie de ménager du suspense là où il n’y en a pas ; les petites répliques choc du major West notamment « Si je suis en train de rêver pourquoi y a pas plus de filles ? » ou encore « Voilà un joli glaçon que j’aimerais bien dégeler » ; les images de synthèses qui parasitent tout, des araignées sensées être effrayantes et qui sont juste risibles au macaque de l’espace sensé être mignon à en vendre des palettes pour Noël et qui est tout simplement dégueulasse ; la philosophie de comptoir autour de la question du bien et du mal...
Voilà, tout dépend de comment on appréhende le film en tant que spectateur... Si tu veux voir un truc de SF sympa a minima, tu peux chercher ailleurs. Si t’as envie de te marrer un bon coup et que t’arrives à prendre du plaisir devant un accident industriel aussi couillon et bas du front que maladroit (et un peu touchant dans cette maladresse) alors ne te prive pas de Perdus dans l’espace... En gardant bien à l’esprit que les blockbusters ratés (même si le film est rentré dans ses frais, l’échec commercial du film a réduit à néant tout espoir d’une suite ou d’une saga et les produits dérivés qui vont avec) ne sont pas tous aussi agréables à suivre. Oui c’est toi que je regarde Valérian.
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Attention, parmi ces ingrédients, seuls 42 figurent dans la recette de ce film ; tous les autres ne s'y trouvent pas.
Personnage > Agissement
... cartons, cagettes, renverse un étal de marché, une charrette de fruits, des boîtes à lettres, etc.
Souvent un repère géographique lors d’un périple à pied, ou un·e fugitif·ve, etc.
Personnage > Caractéristique
Personnage > Citation
Personnage > Interprétation
Personnage > Méchant·e
Personnage secondaire
Réalisation
Ralenti = oh là là, attention, il se passe quelque chose de dramatique !
Et variantes « X mois/années plus tard/plus tôt »
Inclut les cartons au même titre que les incrustations à proprement parler.
Réalisation > Accessoire et compagnie
La boîte d’allumettes ou le briquet sont en soi un indice ou bien l’indice est inscrit sur la boîte d’allumettes ou le briquet.
Parle de manière saccadée ou sur un ton monocorde. Mais en tout cas parle beaucoup.
Et tout ce qu’elle fait. D’une voix électronique, monocorde et souvent féminisée naturellement.
Réalisation > Audio
Réalisation > Surprise !
- une musique stridente accompagne l’arrivée dans le champ d’une main qui se pose sur l’épaule du personnage que l’on suit, mais ce n’était que la main d’un ami.
- un discours d’un officiel mécontent laisse croire à une sanction terrible pour un personnage, jusqu’à l’annonce d’une remise de médaille annoncée avec un grand sourire.
Exemples :
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Le flingue encore en main, dans son holster, tombé au sol , etc.
Pas d’accord, humilié·e, le personnage attend que son/sa interlocuteurice ait le dos tourné pour lui faire des grimaces !
& variante : personnage qui en imite un autre (dans son dos ou non) en reprenant ses phrases et en les prononçant comme un gamin
Effet garanti sur nos zygomatiques.
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
Quand on a la chance de recevoir une leçon de vie comme celle-là, on en profite, parce qu’elle va nous changer à tout jamais.
Scénario > Élément
Valable pour souligner l’absurdité de la vie : un personnage tombe dans l’escalier et se tue en voulant échapper à un danger.
Mais aussi pour enfoncer le clou karmique quand il s’agit d’un personnage négatif : un sbire, quand il ne connaît pas une fin dégueulasse, peut mourir de manière ridicule... Et parfois il fait les deux.
Avec tout ce qu’on peut en attendre formellement : plan d’ensemble depuis l’extérieur de la cabine ou baignoire, plan rapproché de profil du personnage qui redresse légèrement la tête dans un soupir de soulagement tandis que le jet d’eau lui frappe le torse, plan de face le montrant incliner sa tête d’un côté et de l’autre les yeux fermés...
A toujours un côté poseur, publicitaire, affecté. Le personnages ne se mouche pas dans ses doigts, ne grimace pas quand le jet d’eau lui éclabousse la tronche.
Suivant le contexte peut être filmé par le prisme Vue subjective.
Moment de calme qui peut être interrompu.
Scénario > Ficelle scénaristique
Avec effets faciles, bouche bée filmée au ralenti, dénouage de cheveux filmé au ralenti, regard insistant, baisse d’attention, voire effets de scintillement, etc.
Scénario > Situation
Thème > GI Joe
Thème > N’importe quoi
On aimerait tellement voir le résultat de la frappe au clavier de cette personne : sans doute quelque chose d’approchant à « amvk fké à(_(à »,v,s lmw, ,sdlmfk".
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
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42 ingrédients
de ce film
Personnage > Agissement
Personnage > Caractéristique
- Enfant ou ado tête à claques
- Enfant petit génie
-
Hors des clous
-
Sacrée tête de mule
- Vie personnelle | Famille ou boulot : priorise son boulot plutôt que sa famille
- Vie personnelle | Problèmes familiaux/de couple
Personnage > Interprétation
Personnage > Méchant·e
Réalisation
-
? | Caméo
-
Grammaire | Ralenti lors d’une chute ou d’un saut dans le vide
-
Grammaire | Ralentis injustifiés et insupportables
-
Habillage | Incrustation de texte sur l’écran : lieu, date, heure, etc.
-
Ouverture ou fin | Voix off d’introduction ou de conclusion
- Referme une porte in extremis avant l’arrivée d’un danger
Réalisation > Accessoire et compagnie
- Caisson d’hibernation
-
Intelligence artificielle (de vaisseau)/interface | a une voix robotique/monocorde
-
Intelligence artificielle de vaisseau/interface/voix de haut-parleur : commente tout/repète les consignes/diffuse un message informatif
-
Intelligence artificielle/interface : sens de la vis
-
Pouet-pouet | Effet pyrotechnique hasardeux
Réalisation > Audio
Réalisation > Surprise !
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
- À voix haute | Se parle
-
Philosophie ou psychologie de comptoir
- Phrase-choc
-
Répliques à la con
- Sous-entendu sexuel
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
-
Amour au premier regard
-
La chatte à Maurice (ou anti-chatte à Mireille)
- Mordu·e ou contaminé·e au vu et au su de tous et toutes
Scénario > Situation
Thème > GI Joe
Thème > N’importe quoi
-
Carton-pâte | Tape aléatoirement sur un clavier d’ordinateur
- Scientifiquement non prouvé | Physique des matériaux soumise à rude épreuve
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
- Harcèlement ou agression sexuelle | Culture du viol
-
Stéréotype sexiste | Heureusement que les femmes ont les pieds sur terre
Ce film ne contient aucune mort
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