On l’appelle Jeeg Robot
Moi aussi je veux tomber dans un fût de produits radioactifs
Des choses gentilles à dire sur ce film
Si certain·es ont regretté le manque d’ambition de On l’appelle Jeeg robot et un traitement somme toute assez classique du thème du super-héros, ce n’est pas mon cas : ça ne me dérange pas qu’un film de super-héros qui se découvre parle, ben..., d’un super-héros qui se découvre !
L’ancrage dans un contexte social défavorisé était bienvenu et réussi ; j’ai trouvé les personnages touchants et l’interprétation parfaite, même si très caricaturaux pour certains.
Autre surprise pertinente, le ton gangsters prend beaucoup de place, avec un degré de violence inattendu, et met au second plan le côté super-héros qui devient un élément parmi d’autres de l’intrique. Et pas mal d’humour, de petites trouvailles ici et là.
Mais mince... j’aurais bien voulu aimer autant et jusqu’au bout ce Lo chiamavano Jeeg Robot. Sauf que non. La faute à une seconde partie inimaginative et convenue qui rompt avec l’originalité de la première.
Ceci dit, le film reste malgré tout une curiosité rafraîchissante, avec sa personnalité et sa cohérence interne, et mérite vraiment le visionnage.