Saga Ocean’s
Ocean’s thirteen
Une odeur de moule pas très fraîche
Des choses à dire sur ce film
J’ai mis quelques temps lors du visionnage à comprendre réellement la nature de ce terminus de saga : non pas poussif et trop fabriqué comme l’était le deuxième mais profondément malade.
Malade de la tête ? pas tant que ça une fois acceptée la proposition de départ déjà bancale mettant à genoux Reuben Tishkoff (Elliott Gould), car l’idée de pillage du casino en truquant les tables et en déjouant le système de surveillance vend de l’envie.
Malade de la fonction psycho-motrice sans doute, le film étant construit en bonne partie sur des passages comiques tombant à plat (voire se répétant tout au long du métrage) :
- toutes mes pensées au personnage de l’évaluateur de Royal review (Ivar Brogger) ;
- punaise, cette scène dans laquelle Abigail Sponder (Ellen Barkin) perd la raison et le contrôle de ses pulsions sexuelles, envoûtée par les phéromones utilisées par Linus Caldwell (Matt Damon)...
Malade des fonctions cognitives assurément :
- Oh là là, cette grève des mineurs mexicains insultante...
- Oh là là, le passage Oprah Winfrey...
- Cette mini confrontation entre Andy Garcia et Al Pacino...
- Hahaha ! cette fausse moustache de chicanos de Virgil Malloy (Casey Affleck) dans un rôle d’infiltré dans un village mexicain...
- Oh là là le pot de vin versé dans la poche de la veste d’un employé de l’hôtel-casino pendant son service...
- Yes, le retour de l’enfant prodigue François Tourlour (Vincent Cassel) dans une scène aussi inutile de navrante...
Bon sinon, tout le monde a l’air de plutôt s’amuser, Al Pacino en tête, ce qui est toujours sympa.
Le vrai regret est de n’avoir jamais réussi à rire du film, ce que je pense parfaitement possible, l’ennui s’étant disputé à la navrance à part égale ; peut-être aurais-je dû inviter des ami
es à le partager, accompagné de quelques clèpes au sucle ?