Saga Ocean’s
Ocean’s eleven
160 millions de raisons de regarder
Des choses gentilles à dire sur ce film
Je peux comprendre qu’on soit réfractaire au style m’as-tu-vu, un peu poseur ; je m’y retrouve d’ailleurs en partie pour certaines productions clones d’Ocean’s eleven, comme par exemple les Now you see me qui ont tendance à me surgonfler à l’hélium et à m’ennuyer. Mais pour celui-ci, j’ai vraiment trouvé que ça fonctionnait bien, l’énergie du film, sa réalisation et sa distribution le hissant en modèle du genre, lui-même dans la lignée de l’Arnaque, George Clooney et Bratt Pitt en lieu et place de Paul Newman et Robert Redford.
Parce que oui, je m’y suis bien senti dans ce film, enveloppé dans cet écrin de plumes de canards sentant le chèvrefeuille ; tout y coule tranquille, fluide à souhait, tout s’enchaîne à la perfection.
Le traitement léger en comparaison d’un Mission:Impossible (à quand une équipe mixte M:I et l’équipe de Danny ?) n’a rien enlevé à mon implication dans le parcours des Dix d’Ocean, les anicroches de dernières minutes s’accumulant, sans stress ni mouron inutile, l’issue du film ne faisant aucun doute.
Seul regret : les lèvres de Julia Roberts qui attiraient mon regard entre morbidité et fascination.