La tentative de suicide kawai de nounours avec son petit cutter.
Une horrible décalque de fuites spidermaniennes, sauf qu’ici le fil utilisé par l’héroïne n’est relié à rien, que les décors en images de synthèse semblent tirés de Bulk et que la musique est insupportable. Et surtout, que font ces mains secouées en l’air de foule en délire au bas de l’écran ??!
Le quatuor de femmes de main qui, après avoir accumulé de l’énergie dans la gêne causée par le fait d’avoir les seins à l’air, tirent des rayons laser avec leur tétons.
Des choses gentilles à dire sur ce film
Horribles giclées de sang numérique, tétons qui envoient des rayons laser, prout coup de grâce, des femmes avec des armes lourdes à la place des bras... C’est du signé Iguchi. Mais de l’Iguchi timoré. Et c’est dommage, chez Iguchi, c’est bien l’outrance qui est un peu séduisante.
Comme souvent chez le bonhomme, on n’a pas vraiment d’histoire, tout au plus une idée de départ, et on a encore moins de rythme.
Mais comme souvent aussi chez le bonhomme, on a des fragments d’idées d’une stupidité lumineuse à picorer par-ci par-là, au petit bonheur la chance du genre : Billy, un vague médium qui lance des petites cuillères ; une chute qui prend beaucoup de temps ; un personnage sur le point de mourir dévoré par des zombies qui lègue la basse qu’il trimballait avec lui en souvenir ; des lecteurs de mangas qui se déplacent en roulant sur eux-mêmes ; le curieux bébé Hajimé qui passe en mode berserk quand une fille mange salement et se renverse du bouillon sur les nichons ; ou encore un quatuor de nénettes à la solde du méchant qui envoie des rayons lasers avec leurs nichons... Et puis, on a des passages plutôt sympas et inhabituels chez Noboru Iguchi : des états d’âmes en animation façon papiers découpés ou l’histoire de Takeshi racontée sous forme de film muet.
En gros, si on a détesté The Machine Girl, il est inutile de laisser une chance à Nuigulumar Z, en revanche, si on a bien supporté Dead Sushi ou Sukeban Boy, Nuigulumar Z devrait passer sans trop frotter.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...