Looker

Publicitaire, mon ami
Larry Robert, un chirurgien esthétique renommé, est bizarrement sollicité par trois jeunes mannequins ravissantes, désirant la perfection en matière de beauté. Une fois sa tâche accomplie, le médecin apprend que ces jeunes femmes sont mortes peu de temps après l'opération, dans de mystérieuses circonstances. Suspecté rapidement par la police, Larry, innocent dans cette affaire, veut à tout prix connaître le fin mot de cette histoire et laver son honneur.
source synopsis et images : The Ladd Company Warner Bros. Pictures
Fiche créée le 28 décembre 2022 et mise à jour le 18 mai 2023

Des choses gentilles à dire sur ce film

Avec son scénario un peu brouillon (pas aidé apparemment par une ou deux coupes franches) et sa réalisation plutôt molle, Looker n’a rien d’un grand film. Et c’est bien dommage car Looker est aussi une belle petite curiosité science-fictionnelle.
Plus fait pour l’écriture et le développement de concepts que pour la réalisation, Michael Crichton, dépeint l’essor et l’évolution conjointe de la télévision et du marketing et de la publicité. La question du lavage de cerveau y est forcément abordée ; la banalisation de la chirurgie esthétique et le développement d’une société exclusivement basée sur les apparences sont au passage bien égratignés.
La première apparition du personnage du chirurgien Larry Robert (Albert Finney) le met face à une de ses clientes, jeune, belle, - l’archétype, du moins, du top modèle, tout en symétrie et en blondeur - qui énumère ses défauts et ses désirs, au micron près. Appuyée juste ce qu’il faut, la dose d’humour de Looker est d’autant plus appréciable qu’elle souligne l’absurdité du système ou simplement la stupidité très évocatrice des publicités (La pub ravish en ouverture et ce bout de dialogue : « Et une goutte entre les orteils. - Entre les orteils ?! - On ne sait jamais » ou encore la pub guerrier propre).
Et puis, il y a aussi des tas de belles idées éparpillées ici et là (sans malheureusement que l’ensemble ne fasse vraiment corps) : la scène de prise de mensuration d’un modèle ; un flingue à flashes neurologiques introduit plutôt habilement (on ne le perçoit dans un premier temps que du point de vue de la victime, qui voit son existence amputée de quelques minutes/heures et émerge d’une absence dans des situations parfois inattendues, un peu comme un disque qui saute sur une platine) ; ou encore la confrontation finale, certes bancale, mais assez fun...



Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...


??? Vous avez repéré un ingrédient manquant ???

Forcément, la liste des ingrédients par film ne peut être complète ni exacte. Vous avez vu ce film et vous avez remarqué un oubli ? Dite-z’y nous et cliquez sur le bouton en bas du formulaire pour nous les soumettre ; merci d’avance !


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