Liste des 300 meilleurs ingrédients pour votre grille de Bingo...
... les plus utilisés dans les recettes de films, recommandée pour des parties courantes ou pour les novices(pour amatrices et amateurs confirmé·es, le lien vers la liste complète)

Bonus
Personnage > Agissement
On lui avait dit, pourtant ! Mais cette fichue tête de mule n’écoute jamais...
À noter dès qu’un personnage tombe de haut en criant.
Clin d’œil plutôt destiné au spectateur ou à la spectatrice...
Un rappel qui repose généralement sur l’humiliation ou la violence.
& variantes.
Procédé théâtral très très inhabituel ailleurs que dans des films.
Souvent pour donner des éléments au spectateur... Parfois pour réveiller accidentellement une entité maléfique.
Des pieux surgissants d’un fourré, des cartouches coincées dans les marches d’un escalier, des bombes à base de four à micro-ondes, etc., l’inventivité des héroïnes et des héros est sans limite.
Exemple : pris sous un déluge de feu et d’acier, le personnage planqué derrière un baril sort son paquet de clopes et s’en grille une tranquilou.
Même dans les situations le plus dangereuses, la coolitude du personnage est telle qu’elle/il ne peut s’empêcher de faire une blagounette.
Le héros a trouvé un truc mais ne le dit à personne et quitte le groupe précipitamment
Que le personnage soit abandonné par les gens qui partent sans lui ou qu’il cherche à les rattraper, il se retrouve à leur courir après, en vain (ou pas).
... cartons, cagettes, renverse un étal de marché, une charrette de fruits, des boîtes à lettres, etc.
ou une clôture, une grille, une grange, etc.
Plus stylé, tu meurs ; sans compter que ça donne vachement de crédit à ce qu’on dit : si on enlève ses lunettes de soleil, c’est forcément qu’on va dire des trucs importants.
La démarche se veut romantique
& variantes : ébouriffe les cheveux, tire sur les joues, etc.
Y’a toujours des cons pour être en plein dans la course des protagonistes, aussi. Faut comprendre, merde.
Comment montrer que les personnages vivent un moment de complicité ou de soulagement ? Facile ! on les fait rigoler et le tour est joué ; pas grave si ça sonne faux et artificiel.
Souvent un repère géographique lors d’un périple à pied, ou un·e fugitif·ve, etc.
Syndrome physiologique bien connu appelé « On-m’a-demandé-de-bien-montrer-que-j’ai-été-touché-et-que-je-vais-mourir »
Touché·e par un coup de feu, le personnage voltige 4 m en arrière.
Bonus de 5 pts si une des femmes au cœur de cette rivalité croise les bras de frustration/colère/mécontentement.
Bonus de 5 pts si un des hommes au cœur de cette rivalité croise les bras de frustration/colère/mécontentement.
Le personnage, soit en public, soit en privé, se lance dans un acte de contrition : il regrette tellement certains de ces actes passés.
Et par extension, tous les usages quotidiens rendus possibles par un miroir.
& variantes : une vidéo de famille.
Peut lui parler.
Parce que tuer une personne ou lui foutre une raclée n’est pas suffisant, il faut aussi se faire plaisir en lâchant une répartie cinglante, spirituelle ou humiliante.
Lors de combats entre gentil·les et méchant·es, la/le méchant·e fait une démonstration au nunchaku, à l’épée, au fouet, etc. En général, ça sert à rien parce qu’il/elle se fait rétamer en deux coups les gros.
Soit au frein à main (stylé), soit en prenant toute la route pour tourner (classique), à grands renforts de crissement de pneus.
Pour les héros et héroïnes, il y a systématiquement et miraculeusement une place de libre juste en face de toutes les portes d’entrée du monde.
C’était à un poil de cul près, mais ouf, on s’en est sorti.
Une valeur sûre du catalogue.
Effet garanti sur les passant·es qui baguenaudaient.
Peut fermer les yeux en même temps, des fois que...
ou les deux mains... dans un geste soit trop théâtralisé, soit très mal joué, voire les deux.
Personnage > Caractéristique
‒ « Votre femme ne vient pas avec vous. »
‒ « Non... Elle est morte il y a 3 ans. »
‒ « Oh, je suis désolé. »
& variantes : son mari, son fils, sa mère, etc.
Personnage > Citation
& variantes : « Hourra ! » de foule, etc.
Ou « A-a-a-a-a-a ! », ce qui signifie au choix « Mais qu’est-ce que tu me racontes là, mec ? », « Attends un peu, toi ! », « Tu penses aller où là ? », « Tu te crois chez Mamie ? », etc.
& variantes : "Je le tuerai !", « Je te tuerai pour ça ! »
Personnage > Héros ou héroïne
Le héros sans sort sans dommage et avec un peu de lustre en plus... Le méchant non. Honte à toi, méchant !
& variantes type une femme inconsciente
Personnage > Méchant·e
Comme à la Sécu.
Autrement dit, tant qu’un de ses sous-fifres reste en jeu, il pourrait survivre à une décapitation.
Personnage secondaire
Soit un collègue qui saoule son entourage ;
Soit un collègue que le spectateur trouve lourdingue : le side-kick rigolo
& assimilé : fidèle destrier, chaton sauvage, dragon rigolard, extra-terrestre... Qu’il soit gourmand, lourdingue ou paresseux, c’est sa loyauté qui le caractérise avant tout.
Petit bonus : s’il ne partage pas la même langue que le héros qu’il accompagne, tous les deux s’entendent quand même à la perfection.
Personnage surtout présent dans les films pour la jeunesse.
Réalisation
Image d’une symétrie presque parfaite baignant dans les tons rosés ou orangés.
Insert toujours utile.
La touche eighties.
Scène censée en mettre plein la vue et inspirer crainte et respect.
La dernière image du film, souvent une image de joie ou de victoire, est gelée, soit pour quelques secondes, soit pour tout le générique de fin.
Des fois qu’on aurait pas compris avec le petit mot d’esprit, le baiser langoureux, le plan grue et le thème principal joué crescendo.
Quoi de mieux que de terminer un film en s’amusant de la mort des sales types qui ont pourri la vie du héros pendant plus d’une heure et demie ?
Voire zoom arrière qui emmène le spectateur jusque dans l’espace.
Ralenti = oh là là, attention, il se passe quelque chose de dramatique !
Autrement dit jumpscares et screamers : des effets aujourd’hui un peu trop faciles du cinéma de frissons.
+ inserts de très gros plans sur les paupières fermées très très fort
Précision : pour les cas de strangulation ou de tirage de col.
Les personnages suspendu dans le vide ne sont pas concernés.
ou « X mois/années plus tard/plus tôt »
bruit métallique, coup de tampon & autres variantes.
Marche aussi avec les faisceaux laser
À l’adresse du spectateur. Direct. Sans vaseline ni repas aux chandelles.
Le plus souvent dans une jolie police : lettres gothiques pour la fantasy, typo sobre et anguleuse pour la SF, etc.
Et certains en font des films entiers !
Réutilisation plus ou moins adroite.
& variantes : neige tombant en abondance au premier plan mais totalement absente de l’arrière-plan.
Exemple : une explosion ou un méga pain montrés sous tous les angles possibles avec à chaque fois un léger retour en arrière si bien qu’on a l’impression d’assister à quatre explosions ou quatre tartes au lieu d’une seule
Réalisation > Accessoire et compagnie
Histoire de montrer qu’elles sont automatiques. Elles peuvent aussi faire « Wooosshhh... » ou « Haaaaaan... ».
Parle de manière saccadée ou sur un ton monocorde. Mais en tout cas parle beaucoup.
Et tout ce qu’elle fait. D’une voix électronique, monocorde et souvent féminisée naturellement.
Ou bien des trucs fluo, un peu de fumée par-ci par-là, des liquides colorés qui chauffent, tandis que d’autres transitent dans des tubes, etc.
Des colonnades en carton, une épée en plastique, des rochers en polystyrène, etc.
Souvent à base d’étincelles disgracieuses, sans aucun rapport avec la réalité.
Beaucoup de sang, mais pas de plaie. Ou à l’inverse, une plaie qui ne saigne pas.
& variantes : mannequin écrabouillé, mannequin projeté... mais mannequin libéré !
Réalisation > Audio
Lors d’un rassemblement, on entend des voix plus distinctement que d’autres :
‒ « J’en ai pris plein la poire ! » ;
‒ « Laissez-le parler ! » ;
‒ « Il a raison ! » ;
Etc.
Inclut des insultes lancées avec un accent de titi parisien
Un gros bruit exagéré d’une personne qui mange de la soupe ou finit un verre.
Bruits encore plus exagérés quand les balles ricochent sur des murs en pierre, sur du sable, de la terre, du bois... ou encore de la neige !
Comme une épée tirée d’un fourreau en cuir ; et par extension, tout bruit métallique absolument impossible.
Woosh pour les coups donnés dans le vide (entraînements, démonstrations de rapidité) et cling dans les combats réels... Ah oui, et les armures font bong parfois.
Réalisation > Surprise !
- une musique stridente accompagne l’arrivée dans le champ d’une main qui se pose sur l’épaule du personnage que l’on suit, mais ce n’était que la main d’un ami.
- un discours d’un officiel mécontent laisse croire à une sanction terrible pour un personnage, jusqu’à l’annonce d’une remise de médaille annoncée avec un grand sourire.
Exemples :
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Pas d’accord, humilié·e, le personnage attend que son/sa interlocuteurice ait le dos tourné pour lui faire des grimaces !
& variante : personnage qui en imite un autre (dans son dos ou non) en reprenant ses phrases et en les prononçant comme un gamin
Effet garanti sur nos zygomatiques.
A voir pour une meilleure appellation. Pour un exemple précis : dans the stupids, les enfants laissent un mot sur la table pour expliquer qu’ils partent a la recherche de leur père, probablement kidnappé, et qu’ils vont voir la police. La mère comprend que la police a kidnappé ses enfants.
Peu après un flic appelle pour lui dire que ses enfants sont avec lui.
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
- Un personnage étranger ponctue ses phrases, parfaitement construites d’un point de vue grammatical, de mots clés de sa langue d’origine (à titre d’exemple un mexicain peut prononcer sans fourcher acide acétylsalicylique mais semblera incapable de dire sir ou mister et se bornera à dire señor) ;
- Les personnages étrangers parlent entre eux en français pour ce qui est de la VF (mais avec un accent quand même)... Y compris dans les QG de l’armée allemande, dans les films qui se déroulent pendant la seconde guerre mondiale, par exemple ;
- C’est tout aussi crétin pour les extraterrestres dont la langue maternelle est l’anglais. Mais on ne poussera pas le vice jusqu’à cocher cette entrée pour cette raison (sauf exception). Pas plus qu’on ne la cochera pour les films historiques même si, pour rappel, on ne parlait pas anglais dans la Rome antique.
Pour la/le méchant·e, signe d’une culture et d’un raffinement qui le/la situe haut sur l’échelle sociale, et largement au-dessus de ses sbires.
Applaudissements nourris après une action héroïque, la résolution positive d’un événement dramatique, etc.
Entrent dans cette catégorie deux trucs insupportables :
Quand on a la chance de recevoir une leçon de vie comme celle-là, on en profite, parce qu’elle va nous changer à tout jamais.
Scénario > Élément
Avec tout ce qu’on peut en attendre formellement : plan d’ensemble depuis l’extérieur de la cabine ou baignoire, plan rapproché de profil du personnage qui redresse légèrement la tête dans un soupir de soulagement tandis que le jet d’eau lui frappe le torse, plan de face le montrant incliner sa tête d’un côté et de l’autre les yeux fermés...
Suivant le contexte peut être filmé par le prisme Vue subjective.
Moment de calme qui peut être interrompu.
Scénario > Ficelle scénaristique
Dis donc, toi, qui essaie d’asservir le monde, t’aurais pas massacré toute ma famille quand j’étais trop petit pour me défendre ? Tu vas mourir ! Mais avant je te ferai cracher le nom de ta crème anti âge !
« Toi, ici ? »... Quand on tombe sur une vieille connaissance à l’autre bout de la galaxie
Moins de chance que ça, c’est au moins une malédiction égyptienne sur 7 générations.
Scientifique, lanceur d’alerte, policier s’évertue en vain à éviter la catastrophe.
Après une chute et un dévalage de dune, nos 2 personnages s’arrêtent dans une position parfaite pour un futur « Sous-entendu sexuel » : lui au sol, et elle qui le chevauche.
Scénario > Situation
& variantes : les micros sont restés ouverts, conversation de toilettes de lieux publics, etc.
Là, c’est le moment émouvant où on est censé·e comprendre pas mal de trucs sur la psychologie des personnages.
Ça lime, ça coupe, ça soude, ça branche, à grands renforts d’étincelles et de postures déterminées à leur foutre la raclée, à ces con·nes.
Comme si y avait pas d’autres trucs qui dépassaient...
Les repas sont souvent le lieu de psychodrame, révélation embarrassante qui casse l’ambiance.
... ou moment « You-hou ! », « Ou-hou ! », etc.
Poussé par exemple à bord d’un grand huit, d’un hors-bord ou plus généralement dans une explosion d’enthousiasme.
Ces gens sont tellement occupés qu’un passage d’un couloir à l’autre est l’endroit idéal pour se faire expliquer la situation ou prendre des décisions.
Thème > GI Joe
Thème > N’importe quoi
C’est toujours plus pratique qu’une capote (et ça coûte moins cher).
Quand il te sert à forcer une serrure (digicode ultra perfectionné, si, si), désenclencher un piège (si, si), etc...
Coup de poing qui passe à l’aise à 40 cm de la cible, mais qui touche quand même ; la magie du cinéma.
Moment généralement filmé au ralenti
Statistiquement, ça doit pas être trop ça. Faudrait voir sur Wikipedia.