Liste de tous les ingrédients recensés les recettes des films sur le site, recommandée pour les gastronomes averti·es.
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Liste complète des ingrédients recensés
1787 ingrédients au total

Bonus
La technique des plus grands : James West, le capitaine Kirk, etc.
Tant de conneries dans un si petit corps, ça laisse perplexe : en tout cas, sa mort ne sera pas une perte pour l’humanité.
Faut pas pousser Mémère dans les orties, là, c’est trop invraisemblable.
Attention : s’ajoute uniquement pour des films qui se veulent au 1er degré et qui contiennent des séquences au réalisme parfaitement inconcevable ; ne convient pas pas pour des films plus légers, où le second degré est de mise, ou qui sont construits pour écarter toute logique (Fast & Furious par exemple).
Note : si vous avez trouvé d’où est tiré la référence qui a servi à l’intitulé de cet ingrédient, bravo à vous ; vous faites partie des gens au goût sûr en matière de rigolade.
À partir de 4 « Nan mais c’est n’importe quoi ! » en moins d’1 quart d’heure.
Personnage > Agissement
- Tension : un danger imminent pousse un personnage à mettre le doigt sur les lèvres d’un autre autre personnage pour l’empêcher de parler.
- Passion : « Qu’est-ce qui nous arrive ? Chuuuut... les mots sont inutiles. »
- un couteau ;
- une paire de ciseaux ;
- un pierre ;
- un vase ;
- ou tout autre objet contondant ou coupant.
- les renforts du camp adverse vont débouler rapido ;
- le combat avec sa conscience a été perdu par le cerveau reptilien : plus la grimace est intense et plus ce combat intérieur fait rage.
On lui avait dit, pourtant ! Mais cette fichue tête de mule n’écoute jamais...
À noter dès qu’un personnage tombe de haut en criant.
Qui peut se conclure par « Un jour je serai le meilleur [...] ».
& variantes : au bord de l’océan, sur un promontoire montagneux dominant la vallée, etc.
Mouvement souvent effectué par des personnages secondaires.
Clin d’œil plutôt destiné au spectateur ou à la spectatrice...
Sous cette couche de héros ou d’héroïne monolithique et désabusé·e, il y a toujours un petit cœur qui bat.
Sur la forme, l’héroïne ou le héros, filmé·e de face, tourne le dos à son/sa interlocuteurice.
En l’envoyant chercher un truc au moment de partir ce genre de choses. En provoquant une engueulade. Etc.
Un rappel qui repose généralement sur l’humiliation ou la violence.
Peut s’assurer de son départ comme le regretter
& variantes.
Procédé théâtral très très inhabituel ailleurs que dans des films.
Moment romantique, conversation à cœur ouvert, etc., etc.
Arme à feu, couteau, véhicule... Et glou et glou et glou !
Des personnages que tout séparent, et pourtant, autour d’un alcool fort, ils et elles vont se trouver des points communs jusqu’à embrasser une cause commune et conclure un pacte d’amitié éternel (& variantes)
& variante : tournent leur vers l’autre en même temps avec une mimique étonnée.
Exemple : dans le cadre de ses fonctions, l’enquêteur côtoie une femme (victime ou témoin), dont il va peu à peu se rapprocher ; il va tourner autour, la draguer plus ou moins consciemment et/ou ouvertement, alors que la déontologie lui interdit.
Face à un événement dangereux, une apparition menaçante, le personnage se signe de manière frénétique.
Les gens qui regardent le film sont si bêtes qu’il semble nécessaire que le personnage parle à voix haute pour décrire l’action.
Souvent pour donner des éléments au spectateur... Parfois pour réveiller accidentellement une entité maléfique.
J’ai essayé. Eh ben, mes lèvres ne ressemblaient pas du tout à celles des gens à qui ça arrivent dans les films : un vieux steak sanguinolent qu’on aurait dit !
Bizarrement, un personnage qui chute à terre se relève souvent en se tenant l’épaule, jamais le genou ou la hanche.
Rhâââââ !
Des pieux surgissants d’un fourré, des cartouches coincées dans les marches d’un escalier, des bombes à base de four à micro-ondes, etc., l’inventivité des héroïnes et des héros est sans limite.
Le coup classique bien roublard et surtout qu’on ne voit jamais venir de 10 km : très difficile à réaliser mais terriblement efficace.
Pleine en plus. Ces gens n’ont aucun savoir vivre.
Ce qui expliquerait pourquoi il y a autant de lampes dans les intérieurs.
Parce qu’on n’a pas toujours un Glock avec soi.
Planches (trouvées on ne sait où) clouées aux fenêtres et armoires poussées devant les portes.
« Attends ! Quand on y va à trois, on y va à trois ? Ou bien on compte jusqu’à trois et puis on y va ? »
Exemple : pris sous un déluge de feu et d’acier, le personnage planqué derrière un baril sort son paquet de clopes et s’en grille une tranquilou.
Même dans les situations le plus dangereuses, la coolitude du personnage est telle qu’elle/il ne peut s’empêcher de faire une blagounette.
Tu rencontres quelqu’un ? Présente-toi en chantant. Tu traverses un moment de désespoir ? Chante ton désarroi à la face du monde. Tu penses que tu n’as pas été assez clair·e sur pourquoi tu réagis de manière agressive face à ta famille (et parce que le film s’adresse à des gosses, qui sont par définition teubé·es) ? Explicite-le en chanson.
Soit ça, soit souffler sur un bobo, les deux sont efficaces, surtout si c’est papa ou maman qui s’en charge.
Le héros a trouvé un truc mais ne le dit à personne et quitte le groupe précipitamment
En effet, quoi de plus naturel que de céder le volant en roulant pour tirer sur ses poursuivant·es, sauter dans le véhicule d’à côté ou se battre contre un·e méchant·e ?
Que le personnage soit abandonné par les gens qui partent sans lui ou qu’il cherche à les rattraper, il se retrouve à leur courir après, en vain (ou pas).
Les voitures sont en alternance à droite et à gauche sur les voies.
... cartons, cagettes, renverse un étal de marché, une charrette de fruits, des boîtes à lettres, etc.
Y’a des applis spécialisées aujourd’hui : 1 clic et hop ! un bus arrive à faible allure pile sous le pont sur lequel on se trouve ET dans la bonne direction. Les suppléments pour les péniches sont pas donnés, par contre.
Mais la pente est forte.
ou une clôture, une grille, une grange, etc.
Avec ou sans ventouse, à l’aide d’un laser, d’un diamant, etc.
Questions stupides, confessions saugrenues, « Oh vous avez vu ça !? » et autres comportements vaudevillesques destinés à permettre à un troisième personnage de s’éclipser, de dissimuler un objet compromettant, etc.
Gag, tension ou les deux.
C’est tellement plus classe que de les garder tranquillement dans sa poche.
Plus stylé, tu meurs ; sans compter que ça donne vachement de crédit à ce qu’on dit : si on enlève ses lunettes de soleil, c’est forcément qu’on va dire des trucs importants.
Plus ou moins lentement selon l’urgence, l’intensité... de ce que le personnage a sous les yeux.
Dans son jus : avec les mêmes posters accrochés aux murs, la veste du collège, le globe terrestre, la batte de baseball dédicacée pour les garçons ou la boîte à musique ballerine pour les filles.
La démarche se veut romantique
Souvent à l’aéroport, le/la rattrape juste à temps, déclare sa flemme et explosion de joie.
Dans la rue dehors sous la pluie ça marche aussi.
C’est pas que c’est un parent qui ne pense pas à ces enfants ou qui ne les aime pas, mais faut bien se rendre à l’évidence, c’est quand même pas sa priorité...
... de rage, de colère, de frustration. Peut ensuite aussi la regarder quelques secondes avant de détourner les yeux avec tristesse.
« D’abord, t’es pas ma mère », etc.
& variantes : ébouriffe les cheveux, tire sur les joues, etc.
Les personnages poursuivis par les méchant·es se trouvent stoppés dans leur fuite par un précipice, l’extrémité du toit, etc. Ils/elles se prennent la main et sautent bravement dans le vide pour atterrir dans la mer, une piscine, un camion poubelle, etc.
Y’a toujours des cons pour être en plein dans la course des protagonistes, aussi. Faut comprendre, merde.
New-yorkais de préférence. D’ailleurs, on ne trouve des taxis qu’à New-York (et dans une moindre mesure, à Marseille).
Bataille napoléonienne, Guerre civile états-unienne, Seconde Guerre mondiale, etc.
& variantes : s’allume une clope les yeux dans le vague, etc.
Peut potentiellement avoir valeur de gag.
Petit sourire, tête inclinée, voire léger hochement d’approbation ou de fausse contrariété (aaah les jeunes...)
Comment montrer que les personnages vivent un moment de complicité ou de soulagement ? Facile ! on les fait rigoler et le tour est joué ; pas grave si ça sonne faux et artificiel.
Alors qu’on ne souhaitait qu’une chose, c’est justement TOUT savoir sur la situation.
Encore ensuqué·e dans un demi-sommeil, pas facile de faire taire la sonnerie du réveil-matin.
Souvent un repère géographique lors d’un périple à pied, ou un·e fugitif·ve, etc.
Avant de mourir la/le mourant·e formule une demande à la personne proche, qui lui fait la promesse d’honorer cette demande.
« Je te promets de m’occuper de ton fils. », « Je te promets de te venger. », « Je te promets de trouver qui a fait ça. »
Syndrome physiologique bien connu appelé « On-m’a-demandé-de-bien-montrer-que-j’ai-été-touché-et-que-je-vais-mourir »
Mais parfois - suspense - se plantent.
Vous êtes banquier, vous vous retrouvez au beau milieu d’une guerre de gang ? Quoi de plus normal que de vous saisir d’un fusil d’assaut pour défourailler sur tout ce qui bouge, le maniement semble si facile.
Touché·e par un coup de feu, le personnage voltige 4 m en arrière.
Les personnes qui composent un groupe en danger ne trouve rien de mieux à faire que de se séparer pour mieux se faire dégommer, alors que c’est vraiment la dernière chose à faire.
Peut constituer un gag comme installer la tension pour la scène à venir.
Suis généralement des appels anonymes répétés qui mette le personnage sur les nerfs, mais pas de bol ce coup-ci, car le chapelet d’injures est adressé à quelqu’un d’autre qui appelle justement à la suite des coups de fils fantômes.
Drogue dans le sens « se défoncer ou planer », pas dans celui de « substance chimique/poison violent ».
Bonus de 5 pts si une des femmes au cœur de cette rivalité croise les bras de frustration/colère/mécontentement.
Bonus de 5 pts si un des hommes au cœur de cette rivalité croise les bras de frustration/colère/mécontentement.
Le personnage, soit en public, soit en privé, se lance dans un acte de contrition : il regrette tellement certains de ces actes passés.
Tellement de pression au boulot et ton père qui claque tout l’argent du loyer en cartes Pokémon...
Plusieurs raisons peuvent pousser un personnage à jouer l’ivrogne, mais on notera en général la volonté de passer inaperçu·e, car à un habile subterfuge consistant en un mélange à parts égales de vêtements imbibés de whisky, de chemise débraillée, de cheveux en bataille et d’haleine fortement alcoolisée.
Un comprimé effervescent dans la bouche pour obtenir une bave blanche et abondante et hop le tour est joué !
& variantes : stupidité, honnêteté malvenue, maladresse ou autre.
On les retient pas ces héros et ces héroïnes, c’est plus fort qu’eux/elles, dès qu’elles/ils sont entravé·es, le premier truc qu’ils et elles cherchent à faire, c’est de se débarrasser de leurs liens.
Et par extension, tous les usages quotidiens rendus possibles par un miroir.
Ne se reconnaît plus... mais au sens littéral.
& variantes : se pince, se donne des claques, etc.
Perso, j’ai jamais fait ça. Ni personne de ma famille. Ni même de mes ami·es.
Un héros pourchassant un méchant par exemple, qui sera pris pour un voyeur.
& variantes genre simule un accouplement avec un pantin de bois pour faire marrer les copains...
Ou entretenir un malentendu par exemple.
& variantes : une vidéo de famille.
Peut lui parler.
Parce que tuer une personne ou lui foutre une raclée n’est pas suffisant, il faut aussi se faire plaisir en lâchant une répartie cinglante, spirituelle ou humiliante.
Lors de combats entre gentil·les et méchant·es, la/le méchant·e fait une démonstration au nunchaku, à l’épée, au fouet, etc. En général, ça sert à rien parce qu’il/elle se fait rétamer en deux coups les gros.
Soit au frein à main (stylé), soit en prenant toute la route pour tourner (classique), à grands renforts de crissement de pneus.
Même dans les années 80 c’était pas cool.
Visiblement ça se faisait encore dans les années 2000... dans les films.
Ressort comique et/ou caractérisation de personnage.
Pour les héros et héroïnes, il y a systématiquement et miraculeusement une place de libre juste en face de toutes les portes d’entrée du monde.
Tire le dos tourné à l’action, ou sur une personne située sur le côté. Sans jamais la regarder.
Porte-fenêtre, portes en chêne dans un château, portes de l’ambassade avant d’entrer dans la salle de bal, ça a de la gueule de faire ça.
Il ou elle veut partir de l’hosto, et ce n’est pas la perf’ qui va l’arrêter !
Un petit coup sous le volant pour péter la plaque de protection, on chope les 2 fils qui tombent sous la main, on les met en contact et hop, le tour est joué !
Difficile de cacher ses origines ; ou bien pour faire stylé-nul ; au choix.
Se traduit techniquement par la reprise des éléments de dialogue correspondants avec un léger effet de réverbération moche...
Les verres ne semblaient pourtant pas si épais que ça ; mais apparemment, le personnage est tellement miro qu’il/elle ne parvient pas à trouver ses lunettes autrement qu’en tâtonnant.
Comme ça, la vieille avec son chien dans les bras pourra témoigner aux flics de la dispute, même si elle n’a rien pu entendre.
Finit par un plongeon dans l’eau, un arrêt brutal dans un recoin à propos, un passage à travers une vitre, etc.
Un ’ro minet...
C’était à un poil de cul près, mais ouf, on s’en est sorti.
Une valeur sûre du catalogue.
Un tableau représentant un personnage à l’air sévère, un bibelot mal éclairé, un squelette de salle de sciences suffisent à faire pousser un petit cri d’effroi et lever les bras en l’air.
Effet garanti sur les passant·es qui baguenaudaient.
Cet endroit n’est pas sûr, on ne peut faire confiance à personne etc. etc.
Les hommes de main, les gardes en tout genre sont irrésistiblement attirés par le bruit d’un caillou qui heurte le sol, c’est génétique.
Un peu comme quand on appuye sur les touches de la télécommande plus fort quand on sait les piles un peu faibles
L’héroïne est plaquée au sol par son agresseur, qui commence à l’étrangler. Dans un sursaut de lucidité et d’énergie, l’héroïne tend son bras pour essayer d’attraper :
Peut fermer les yeux en même temps, des fois que...
Et inspire exagérément par la même occasion.
Rien ne vaut un type bourré aux manettes plutôt qu’une super intelligence artificielle.
ou les deux mains... dans un geste soit trop théâtralisé, soit très mal joué, voire les deux.
Plusieurs raisons peuvent expliquer ce renoncement :
Ou s’assurer qu’il n’a pas d’ailes de fée dans le dos (Fée malgré lui) par exemple.
& variantes : tape dans objet ou jette un objet
Méthode certifiée par tous les gros bras de l’univers connu pour forcer quelqu’un évoluant dans un lieu public, à les suivre bien gentiment, sans faire de foin.
& variantes : par les mains, par les mains et les pieds quand il y a deux moitiés de type, etc.
Personnage > Caractéristique
Et on lui dit merci ! parce que c’est celui ou celle qui va faire chier l’héroïne qui vient de se lancer à sa poursuite pour le/la sauver.
Peut donner de l’épaisseur à un personnage... ou pas
extérieurs et intérieurs, y compris au sein de son propre parti
De barbare, d’« homme préhistorique », de méchant...
Ben oui, que voulez-vous, elle/il est comme ça, quand elle/il a une idée dans le ciboulot, faut qu’elle/il aille au bout, quel que soit le danger. On ne se refait pas.
Le bébé en question étant un camion, un avion ou tout autre véhicule d’exception.
‒ « Votre femme ne vient pas avec vous. »
‒ « Non... Elle est morte il y a 3 ans. »
‒ « Oh, je suis désolé. »
& variantes : son mari, son fils, sa mère, etc.
À base de « Foutaises, c’est des conneries tout ca ! Et vous le savez très bien ! Aucun de mes hommes n’aurait pu faire ça ! »
On a une conscience ou on n’en a pas.
Le personnage, si on le voit, est certainement tout ébouriffé·e d’ailleurs...
En public, est soit contredit sévèrement par les faits (l’enquêteur hors des clous à finalement bouclé avec brio l’affaire), soit désavoué par sa hiérarchie ou soit victime d’une humiliation quelconque (tombe dans une piscine et provoque l’hilarité générale des autre personnages - mais pas des spectatrices ou spectateurs).
Bin devinez quoi : il avait raison !
Se prend régulièrement les pieds dans le tapis mais finira par conquérir sa belle parce qu’il n’est comme les autres mecs.
Parce que la broderie, c’est surfait.
Jumeau perdu, agression passée traumatisante, ce personnage n’a pas tout dit.
Et souvent victime d’amnésie pour la période d’avant son adoption par une famille aimante et dévouée.
Dit des mots en anglais, en abrège d’autres ou parle verlan : chébran, quoi !
Il repère le moindre détail anormal ; imbattable à « Où est Charlie ? »
Discours (généralement improvisé) récompensé par un tonnerre d’applaudissements.
Bref, des emmerdes en perspectives.
Personne ne lui a dit que le terrain de foot allait être touché par la tornade : faites des gosses, tiens !
Personnage > Citation
& Variantes : Je t’aime comme tu es, imbécile...
Le héros a trouvé un truc et le chuchote à l’oreille d’un autre personnage
Et variantes « Oh comme j’aimerais que tu me dises non, comme j’aimerais que tu me dises non... », « Vas-y essaie d’attraper cette arme, oh comme j’aimerais que tu y arrives » Généralement sorti par un flic borderline pour intimider un caid de prisunic.
Dis le type un peu trop assuré qui ne connais visiblement son adversaire.
& variantes : « Hourra ! » de foule, etc.
C’est toujours bien un personnage qui finit sa formation, et c’est encore mieux quand il était le meilleur...
L’envie de ne pas les suivre s’estompe à mesure que le personnage se rend compte que rester seul·e sera pire.
Ou « A-a-a-a-a-a ! », ce qui signifie au choix « Mais qu’est-ce que tu me racontes là, mec ? », « Attends un peu, toi ! », « Tu penses aller où là ? », « Tu te crois chez Mamie ? », etc.
... pour trouver une information, pour payer la rançon, pour livrer l’arme secrète, etc.
& variantes : "Je le tuerai !", « Je te tuerai pour ça ! »
J’ai bien un téléphone sur le coin de mon bureau mais mon bureau est immense alors...
Rapport sur un incident, sur une enquête en cours : y’en a qui vont le sentir passer...
Variantes : hier, avant-hier etc.
Assorti d’un « je les retiens », « je vais vous retarder » etc.
« Restez dans les parages », « Restez à disposition de la police »
Seul·e un·e inconscient·e tenterait encore de sauver leur collègue dans cet enfer...
Un personnage surpris se réveille précipitamment en cherchant son arme/clé, etc. Jusqu’à se rendre compte que le méchant le regarde : « C’est ça que tu cherches ? »
& variantes : « Je ne serai pas parti longtemps », ’« Je reviens vite, promis »
Une héroïne ou un héros tient un discours enflammé pour faire revenir à la raison ses compatriotes ou tracer la voie d’un avenir meilleur.
& variantes : « Je te promets que tout va bien se passer », etc.
À noter que « les enfants » ne désigne pas systématiquement des enfants.
Par sa grandeur d’âme, un personnage a transformé malgré lui un être vil et corrompu, qui peut désormais mourir en paix.
Parce qu’un avocat qui ne dit pas « Objection ! » n’est pas un avocat, une scène de tribunal sans avocat qui lâche des « Objection ! » n’est pas une scène de tribunal.
« Ça ne colle pas », « Il y a quelque chose qui cloche »...
Personnage > Héros ou héroïne
Même mon chat débile ne se laisse pas prendre dans des pièges aussi grossiers.
À l’impossible, seules les héroïnes sont tenues.
C’est pas comme ça qu’on fait la chasse aux passoires thermiques.
La tape sur l’épaule peut aussi être accompagnée d’une petite phrase bien sentie.
On boucle un criminel, y en a dix qui prennent le relai... Monde de merde.
Le héros sans sort sans dommage et avec un peu de lustre en plus... Le méchant non. Honte à toi, méchant !
Scène de présentation : et vas-y que je rigole fort, et vas-y que je fais des tope-là à n’importe qui, et vas-y que les nénettes me reluquent les fesses.
Marche aussi pour le flic qui se voit proposer une bonne place mais qui préfère rester sur le terrain parce que la vie derrière un bureau c’est pas pour lui
Le héros cache son côté scout sous une fine couche de cynisme/indifférence/lâcheté
Il/elle fait moins le/la mariole, avec 50 fusils mitrailleurs pointés sur la tête.
& variantes type une femme inconsciente
Monde de merde !
Mais faut bien qu’il y en ait, pour que les héroïnes et les héros puissent continuer leurs aventures.
Le héros/héroine très très très gentil croit que le méchant peut s’amender. C’est oublier que le méchant est très très très méchant. Moralité : ne jamais laisser de seconde chance.
Généralement sous la contrainte.
Mais après ce coup/contrat/mission il arrête pour profiter d’une liberté bien méritée, juré craché !
Avec genoux à terre, yeux embrumés, breloque coûteuse enchâssée dans une boîte sortie d’une poche.
Plus largement, ignore tout de sa principale activité.
La classe... Même s’il a pas mal morflé jusque-là.
Il s’en est pris pourtant, des beignes, mais visiblement, il est costaud le bougre !
Personnage > Méchant·e
Normalement, la/le gentil·le va se débrouiller pour ne pas avoir à le faire.
Comme à la Sécu.
... et qui est en fait bien débile. Ça peut être un nom, aussi.
Généralement très peu de temps avant que les bons ne mettent la main dessus.
Avec des patrons comme ça, on n’a pas besoin de flics.
Autrement dit, tant qu’un de ses sous-fifres reste en jeu, il pourrait survivre à une décapitation.
Quand il ne connaît pas une fin dégueulasse, le sbire meurt de manière ridicule... Et parfois il fait les deux.
Toujours un modèle en soldes chez Le Bon Méchant, rayon grande taille (avenue de La République, allez-y de ma part, vous aurez une réduc’).
Parfois après s’être débarrassé de son ancien propriétaire.
Très méchante, aigrie, dominatrice et un peu bien foutue parce que faut pas déconner non plus.
Encore un·e petit·e malin/maligne qui croit pouvoir concurrencer Dieu , non mais j’te jure...
Parce que c’est ce que font les méchants.
Personnage secondaire
Distrait·e par une habile diversion, en train de mater du porno ou un match de foot, ou encore plongé·e dans ses études ou un bon roman.
C’est pas comme s’il y avait des projecteurs, le bruit des armes à feu et des bad guys qui beuglent ou un cordon de police.
Généralement présent dans la filmographie de Schwarzy (gloire éternelle sur toi, Ô mon Dieu).
Il vole les idées du personnage principal, c’est un connard totalement objectif mais il est bien vu et il emballe comme il veut, etc., etc.
Soit un collègue qui saoule son entourage ;
Soit un collègue que le spectateur trouve lourdingue : le side-kick rigolo
& assimilé : fidèle destrier, chaton sauvage, dragon rigolard, extra-terrestre... Qu’il soit gourmand, lourdingue ou paresseux, c’est sa loyauté qui le caractérise avant tout.
Petit bonus : s’il ne partage pas la même langue que le héros qu’il accompagne, tous les deux s’entendent quand même à la perfection.
Personnage surtout présent dans les films pour la jeunesse.
C’est pas le héros qui est très bon, c’est les autres qui sont cons.
Parce que ouais bin ouais.
La gingivite est la cause numero une de touuuuutes les caries
Soit parce qu’il est dans le coup, soit parce qu’il est incompétent, soit parce qu’il se fait buter direct comme une merde.
Comprend aussi l’équipe d’intervention qui arrive bien après la bataille.
Ou qui refusent de s’aventurer au-delà d’un certain point.
Posture enseignée dans toutes les écoles hôtelières minables qui se respectent.
Bref, le genre de type auquel on a envie de coller une béquille.
... qui encombre un couloir, ou le parvis d’une mairie, d’un tribunal...
Elle a ses propres couleurs, souvent étonnantes, les hommes qui la composent ont souvent des uniformes plutôt moches, un salut et une devise ridicule.
Bande de petites frappes à laquelle on ne croit pas une seconde : un leader au duvet naissant, un side-kick qui tope à toutes ses vannes nulles et une suite bigarrée dont les seules ambitions est de chourer les bonbecs et l’argent du déjeuner du héros.
Il a pas toutes ses dents mais il sait des choses que les innocents citadins qui s’apprêtent à prendre un raccourci ignorent.
Un archétype de connard bien connu des fans de Scooby Doo et de Denver le dernier dinosaure.
Et en partant de cinq bons mètres.
Peut apparaître dans l’encadrement de la porte du bureau de la direction, derrière l’importun·e, en adoptant une posture contrite.
Réalisation
Image d’une symétrie presque parfaite baignant dans les tons rosés ou orangés.
À grand renforts de woosh, de ralentis, de désaturation de couleurs...
Insert toujours utile.
Toujours un camion. Cf le fameux camion qui surgit pour couper les routes.
Surtout quand on conduit une voiture avec une boîte automatique. Hein, Dominic...
Un lapin pris dans les phaaaaares.
Ou bien se fait bouler, d’ailleurs...
Passants : « Eh mais il est fou », « Attention ! », « Yaaaaaah ! ».
& variantes de zones piétones : centres commerciaux, galeries marchandes, etc.
La touche eighties.
Nuit américaine reconnaissable aux ombres fabuleuses qu’on ne devrait pas voir.
Scène censée en mettre plein la vue et inspirer crainte et respect.
Chaque membre de l’équipe est brièvement décrit·e : nom ou surnom, domaine d’expertise, évocation de leur parcours atypique ou chaotique, point fort ou hobby inhabituel, etc.
Léger mouvement de caméra circulaire en option.
Pour être venu en aide à une tête couronnée alors que tu menais ta barque tranquillou, te voilà promu. Voleur, magicien, aventurier, paria, c’est pas une vie, que dirais-tu de devenir capitaine de la garde ou bouffon du roi ?
Le noir se fait au fin fond de sa gorge.
Sifflement en option.
Comprend la destinée des personnages résumée en 5 secondes : Machin est depuis devenu xxx, ou oeuvre pour xxxx, Truc purge actuellement une peine de XX années de prison et/ou un point de situation sur la question de société qu’aborde le film : aujourd’hui, aux Etats-Unis blablabla...
Exécuté suivant des designs et des techniques d’animation traditionnels, en 2D, pour conclure un film d’animation numérique, en volume.
La dernière image du film, souvent une image de joie ou de victoire, est gelée, soit pour quelques secondes, soit pour tout le générique de fin.
Des fois qu’on aurait pas compris avec le petit mot d’esprit, le baiser langoureux, le plan grue et le thème principal joué crescendo.
Quoi de mieux que de terminer un film en s’amusant de la mort des sales types qui ont pourri la vie du héros pendant plus d’une heure et demie ?
Voire zoom arrière qui emmène le spectateur jusque dans l’espace.
Où on apprend qu’une telle a été condamnée, que celui-ci est devenu écrivain renommé ou juge fédéral et que celui-là a ouvert un bar à putes.
Avec les réactions classiques des personnages : celui qui panique, celui qui garde la tête froide et qui pige que c’est une diversion, celui qui transpire beaucoup...
Les maisons hantées sont toujours filmées en contre-plongée, question de standing.
Pour une scène (d’exposition généralement) péchue.
Et We are the Champions en bonus
Avec accessoirement un drapeau qui flotte ou deux coups de trompette solennelle.
Ralenti = oh là là, attention, il se passe quelque chose de dramatique !
Autrement dit jumpscares et screamers : des effets aujourd’hui un peu trop faciles du cinéma de frissons.
+ inserts de très gros plans sur les paupières fermées très très fort
& variante : panorama de ville, la nuit, accompagné de sirènes de police
Feuille qui bouge, goutte qui tombe, animal qui vit sa vie...
Mimiques en accompagnement : moue, étirement, baiser dans le vide, etc., etc.
« Nous allons tous mourir. »
Précision : pour les cas de strangulation ou de tirage de col.
Les personnages suspendu dans le vide ne sont pas concernés.
& variantes : imprimante matricielle, fax, etc.
... et qui signifie la sortie de coma du personnage (& variantes)
ou « X mois/années plus tard/plus tôt »
bruit métallique, coup de tampon & autres variantes.
Une ombre, les pieds, un gros plan sur une main, un bout de hanche, un fragment d’arrière de crâne...
Marche aussi avec les faisceaux laser
& variantes : sang qui tombe au goutte à goutte
À titre d’exemple : deux personnages se saluent à distance avec respect, et reconnaissent en l’autre un·e égal·e ; un autre peut exprimer sa gratitude, ou, quand l’heure est grave indiquer avec dignité : « t’inquiète je serai prudent. »
La vie est bien foutue.
Gros plan sur les visages, les yeux sont écarquillés, et les lèvres articulent un wahouuu (en détachant bien les deux syllabes). Ce dernier peut parfois être silencieux.
La caméra suit l’employé de maison, chargé d’un plateau sur lequel est disposé une carafe d’eau, le valet s’arrête, ouvre les yeux comme des soucoupe, lâche le plateau libérant la carafe qui se brise à terre, puis la caméra pivote pour nous faire découvrir l’hôte, pendu dans son plus bel habit.
À l’adresse du spectateur. Direct. Sans vaseline ni repas aux chandelles.
Un passage de la Bible, une pensée d’un·e poète·sse ou d’un·e philosophe, une remarque d’un·e scientifique, etc.
Comme dans les épisodes de l’inspecteur Barnaby, qui commencent tous par la découverte d’un cadavre.
Succession de plans de vues de rues, d’enseignes, de gens qui vivent leur vie, de circulation etc. Le tout accompagné d’une musique pêchue.
Le plus souvent dans une jolie police : lettres gothiques pour la fantasy, typo sobre et anguleuse pour la SF, etc.
La police ou les secours font leur apparition juste au bon moment dans le film.
Souvent à contre-courant d’ailleurs.
Souvent couplé aussi avec @|LIEN26f0a65|W3Bhc3NhZ2UgbXVzaWNhbC0+MTA3MF0=|@
Pour plus de style, on peut rajouter un ralenti, un fond sonore à la basse voire équiper le pied d’une santiag ou d’une bottine en croco.
Pour des transitions stylés.
Et certains en font des films entiers !
Accompagnée le plus souvent d’une musique dramatique.
Réutilisation plus ou moins adroite.
De la filature aux séances de shooting
Comme dans les sitcoms mais le rose en moins.
Implique souvent des femmes, des vêtements, des poches en papier rigide de plus en plus nombreuses, un montage cut et une musique pop.
Le plus souvent avec un Wooosh et un fondu au blanc.
... parfois assorties de woosh et de voix off.
Par delà la tête de lit, vers le plafond de la chambre, vers une fenêtre...
& variantes : neige tombant en abondance au premier plan mais totalement absente de l’arrière-plan.
Exemple : une explosion ou un méga pain montrés sous tous les angles possibles avec à chaque fois un léger retour en arrière si bien qu’on a l’impression d’assister à quatre explosions ou quatre tartes au lieu d’une seule
« Amanda ? Amanda ? AMANDA ?! »
« A M A N D A A A !!! »
... pendant que les personnages, qui se croient hors de danger, blaguent, s’engueulent, font des imitations de Christian Clavier, etc.
Traduit le respect ou l’hostilité.
Va-t-il les surprendre ? Spolier alert : évidemment que non.
Pour un duel, un vrai...
Plus des trucs qui volent si un hublot a été pété en amont.
Comme une sonnette de porte d’entrée qui fait retomber la tension du moment, le voisin qui frappe au carreau, etc.
Deux actions dans la même image avec un meurtre et une fête qui bat son plein, par exemple, l’un au premier plan, l’autre en fond.
Type de scène qui renforce le côté dramatique du meurtre et la détresse de la victime autant qu’elle peut poser une menace sur la têtes des autres personnages.
Ou chaussures (et ce qui est au bout) que l’on voit passer/s’attarder
Gros plan sur la main.
Parfois une manière de se débarrasser de la menace assise sur le siège passager.
On n’est plus en sécurité nulle part.
& variantes : à pied, avant le passage du métro...
Avec des trucs qui pioupioute partout, des diagrammes et des rangées de chiffres qui défilent.
Voit de manière floue et penchée.
Et des fois, on n’a même pas l’impression de vitesse...
Cadrages de murs et de plafonds qui accompagnent des bruits inquiétants par exemple.
Généralement champ contre champs : couples / tandems de face sur le wagon de tête VS rails qui défilent.
Réalisation > Accessoire et compagnie
Un des pires éléments cinématographique. À égalité avec les clowns et les poupons en faïence.
Quand les satanistes garantissent la survie de toute une filière.
Histoire de montrer qu’elles sont automatiques. Elles peuvent aussi faire « Wooosshhh... » ou « Haaaaaan... ».
Un séjour moyen c’est, deux plafonniers, cinq ou six appliques murales et quatre lampes de chevet. Sans compter que les lumières du couloir sont aussi allumées. Et ce même quand la maison a été assaillie par des méchants.
Lors d’une chasse à l’homme, avant la préparation d’une bataille, ou avant de se lancer dans une expédition risquée, etc.
Peut être fait à l’aide de cailloux, de détritus ou de simples lignes tracées dans la terre.
Le plan est tellement basique qu’on se demande vraiment ce que les gens qui vont agir foutent là s’ils n’en savent pas plus.
Du genre planches laissées par des ouvriers pour charger une remorque, etc...
& des cartes dans lesquelles sont épinglés des fils, des photos, etc.
Sinon c’est pas un vrai trésor, c’est juste du pognon...
La boîte d’allumettes ou le briquet sont en soi un indice ou bien l’indice est inscrit sur la boîte d’allumettes ou le briquet.
Parle de manière saccadée ou sur un ton monocorde. Mais en tout cas parle beaucoup.
S’exprime, se comporte et raisonne comme un humain -ou du moins un scénariste/dialoguiste paresseux- tout en soulignant bien qu’elle ne ressent rien parce que c’est un robot et ça, ça la rend très très triste.
Quand on a vu 2001 et Alien et qu’on veut faire pareil...
Et tout ce qu’elle fait. D’une voix électronique, monocorde et souvent féminisée naturellement.
Oh, un fœtus tout déformé qui ressemble vaguement à un sénateur.
Ou bien des trucs fluo, un peu de fumée par-ci par-là, des liquides colorés qui chauffent, tandis que d’autres transitent dans des tubes, etc.
Ouverte par un mécanisme simple (livre basculant, rideau à tirer, bibelot à déplacer, etc.)
Ça c’est de la suggestion vieux...
Plus pratique pour repérer un requin malicieux qui vous prend pour cible ou sauver sa femme qui coule doucement au fond de l’océan, les poings liés et inconsciente.
Un truc beau, moche, petit, gros, ancien, dont on ne sait exactement d’où il vient mais qui pourrit la vie de celui où celle qui le récupère.
Un mystérieux médaillon en or, un fragment de métal inconnu, du mucus verdâtre, etc.
Avec ou sans toboggan, et débouchant ou pas sur une piscine pleine de piranhas, de requins, de crocodiles, etc., et pouvant être commandée par un bouton ou un levier.
Des colonnades en carton, une épée en plastique, des rochers en polystyrène, etc.
Accessoires faits de bric et de broc destinés à bien rappeler au spectateur que les personnages évoluent dans un monde de débrouillardise où les pieds tendres ne font pas long feu.
Pas une tâche, pas une auréole de sueur, pas un gramme de boue pour ces vêtements de paysan·nes du Moyen Âge.
Sur le papier, les vêtements pâtissent des aléas que traverse le personnage ; à l’écran, ça se traduit par des entailles bien propres, artificielles.
Exemple type : comment ces types font pour ne pas remarquer que la femme tip top canon qu’ils sifflent est en fait Gégé du balto avec une perruque grossière et une tartine de rouge à lèvres.
Souvent à base d’étincelles disgracieuses, sans aucun rapport avec la réalité.
Beaucoup de sang, mais pas de plaie. Ou à l’inverse, une plaie qui ne saigne pas.
& variantes : mannequin écrabouillé, mannequin projeté... mais mannequin libéré !
& Variante type bassin ou vasque.
Et variantes : derrière un miroir, une tapisserie, etc.
Il ou elle est fort·e. Et ne se prend pas au sérieux.
& variantes : porte une tenue complètement différente sous ses habits pour se fondre dans la foule, changer d’identité et éviter de se faire repérer.
Le plan d’une base qui sera attaquée ou infiltrée, d’un objet de haute-technologie, etc.
De là à ce que le personnage canarde en sautant et réussisse des tirs impossibles...
& variantes...
La valise c’est pour le grand banditisme qui s’assume, les enveloppes kraft pour les p’tits pots-de-vin
Jolie maquette qui, la plupart du temps, trônant dans le bureau d’un capitaliste sans scrupule, dissimule un projet qui pue...
& variantes : les lumières s’éteignent ou s’allument de manière erratique ; eh ouais, quelque chose de bizarre se trame !
& variantes : téléphone jeté dans une poubelle ou par la fenêtre d’un véhicule en mouvement.
Le compagnon indispensable de toute usine désaffectée, sous-sol, base militaire, laboratoire, etc.
Quand le vaisseau dans lequel voyagent les explorateurs du cosmos ressemble vraiment au Macumba du patelin d’à côté.
& variantes : lumières qui clignotent.
Ou du rouge à lèvres, avec le doigt sur de la condensation etc.
Une tasse, un verre, un cadre, un vase Ming, etc.
Il y a quelque chose de pourri à l’université
Ficelle tendue entre la porte et le chambranle, bris de verre devant la porte qui crissent à l’approche de quelqu’un, bouteille en verre équilibre sur la poignée...
Réalisation > Audio
Awww wowo aoooooh yeah yeah nin nin nin
Lors d’un rassemblement, on entend des voix plus distinctement que d’autres :
‒ « J’en ai pris plein la poire ! » ;
‒ « Laissez-le parler ! » ;
‒ « Il a raison ! » ;
Etc.
Une certaine idée du raffinement
Parce qu’un vaisseau spatial sans alarme c’est une France sans fromages.
Histoire de bien nous faire comprendre que ces types-là, c’est pas des demi-sels.
Inclut des insultes lancées avec un accent de titi parisien
Faut bien rentabiliser l’équipement.
Plus le vaisseau est gros, plus le vrombissement est grave et pesant.
Un gros bruit exagéré d’une personne qui mange de la soupe ou finit un verre.
Bruits encore plus exagérés quand les balles ricochent sur des murs en pierre, sur du sable, de la terre, du bois... ou encore de la neige !
Comme une épée tirée d’un fourreau en cuir ; et par extension, tout bruit métallique absolument impossible.
Woosh pour les coups donnés dans le vide (entraînements, démonstrations de rapidité) et cling dans les combats réels... Ah oui, et les armures font bong parfois.
Clairement, ce qu’on entend provient d’une banque de sons.
Parfois totalement inattendu mais toujours d’un goût certain.
... avion, sirène, sifflement, passage sous un tunnel à pleine vitesse, etc.
Proposition pour distinguer cette entrée du disque rayé pur et dur.
L’apparition en elle-même (qui n’est pas nécessairement un fantôme) est légèrement translucide et baigne dans une lueur bleuté. À tous les coups.
Sans parler forcément d’effervescence, il y a toujours du boulot chez les flics.
A noter que c’est souvent la même sonnerie plus ou moins vieille qui est utilisée.
Aucune originalité, à croire qu’on connaît le son que font les aliens ou les monstres.
Et ils parlent très souvent en anglais.
Avec des chœurs, forcément, et des coups de cymbale, accessoirement.
Contexte urbain.
Lecture négative : fait partie de la panoplie tension, quartier qui craint, gang...
Lecture positive : sert caractériser un environnement / des personnages rebelles, créatifs, dynamiques, jeunes...
« Maréchal !... »
Ah oui, non ça c’est dans la vraie vie.
Le volant comme oreiller.
Réalisation > Surprise !
- une musique stridente accompagne l’arrivée dans le champ d’une main qui se pose sur l’épaule du personnage que l’on suit, mais ce n’était que la main d’un ami.
- un discours d’un officiel mécontent laisse croire à une sanction terrible pour un personnage, jusqu’à l’annonce d’une remise de médaille annoncée avec un grand sourire.
Concerne aussi le coup qui retentit lors d’une mêlée, ou la méchante survit et l’héroïne s’écroule.
Oh, c’est bien foutu quand même !
Ben ouais, une femme ! non mais vous vous rendez compte !
Ou un cadavre gonflé d’avoir séjourné dans l’eau trop longtemps.
& variante : enlevée depuis le ciel... Avec un personnage qui laisse une fois de plus dans les mémoires cette image de jambes pédalant dans le vide.
Exemples :
Y a pas de raison que les personnages de films ne regardent pas des films.
Les plans des 2 points de vue, cible et police, laissent croire une issue certaine alors qu’en fait pas du tout, car la cible est dans un autre lieu.
& variantes
Souvent un garçon (peut-être le benêt, le bon copain-confident-séducteur ou l’alphamâle...) qui fait peur à une fille (soit la final girl, soit l’espèce de petite délurée qui va crever salement dans 5 minutes)...
Révèle une plaie dissimulée ou un couteau planté dans le dos quand on s’en approche
Séquence accompagnée d’une succession de « tchaks » (un par portière).
& variantes : lâche son plat à gratin, ses lunettes, ses dossiers, etc.
Voir aussi Sous le coup de la surprise, | échappe son verre.
« Pfiouuuu j’ai failli te tuer, heureusement que j’ai été moins réactif que d’habitude... »
Et qui couine légèrement en glissant vers le bas.
Sous le coup de l’émotion, ça peut arriver à tout le monde, évidemment.
Dont on s’est soucié à un moment de la disparition avant d’en avoir plus rien à foutre.
Généralement enfoncé·e dans un fauteuil, dans l’obscurité et généralement pour solder un règlement de comptes...
& variantes : peut être un·e inconnu·e et pas une vieille connaissance.
Et qui peut apparaître soudainement dans le rétroviseur.
Et qui peut être un personnage gentil, comme ce témoin recherché par tout le monde mais qui ne fait confiance qu’à notre héro.
Histoire de gagner quelques minutes de métrage plus que d’apporter un dernier frisson.
Lequel ne se fait pas nécessairement attaquer.
& variantes : surpris.e par le bruit d’un objet sur lequel il ou elle a marché par inadvertance...
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Pour un type d’humour qui parle aux djeun’s.
Bras immobilisé en l’air, regard incrédule, bouche bée... et ralenti peut-être.
Le flingue encore en main, dans son holster, tombé au sol , etc.
Avec peut-être même une jambe ou un bras plâtré maintenu en l’air
Histoire de bien montrer « l’exotisme » ou l’infériorité de la dite-culture.
De quoi déchirer un tapis de billard et déglutir bruyamment.
Il/elle essaie plusieurs fois pourtant, mais impossible de dire correctement ce nom : qu’est-ce qu’on se marre !
Personnage éveillé ou endormi.
Exemple : un cadavre planqué à la va-vite sous l’évier dont la main sort malencontreusement lors de la visite d’un·e voisin·e.
Par un personnage secondaire effacé qui ne choisit pas le bon moment ni la bonne méthode et n’ose pas dire l’info cruciale en sa possession.
Le moment qui détend l’atmosphère et ravit petit·es et grand·es.
Même la grosse dame du tableau dans Harry Potter le fait.
Pas d’accord, humilié·e, le personnage attend que son/sa interlocuteurice ait le dos tourné pour lui faire des grimaces !
& variante : personnage qui en imite un autre (dans son dos ou non) en reprenant ses phrases et en les prononçant comme un gamin
Effet garanti sur nos zygomatiques.
La touche Scooby.
Eh oui Cindy, t’as encore oublié les 12 coups de minuit.
Le dit type en fait d’ailleurs généralement les frais.
Rien de tel qu’un bon p’tit Larsen pour souligner une oratrice ou un orateur médiocre ou un discours improvisé.
Parce derrière lui/elle, pendant son discours enflammé, la famille est tout ouïe.
La véritable raison peut être un autre personnage plus mastoc (allié) apparu dans son dos ou à ses côtés, ou bien une menace (monstre, véhicule, élément naturel) qui lui a échappé, etc.
La tarte à la crème de l’an 2000.
La langue est mal parlée et donc mal comprise ; occurrence plus fréquente sur des langues étrangères.
A voir pour une meilleure appellation. Pour un exemple précis : dans the stupids, les enfants laissent un mot sur la table pour expliquer qu’ils partent a la recherche de leur père, probablement kidnappé, et qu’ils vont voir la police. La mère comprend que la police a kidnappé ses enfants.
Peu après un flic appelle pour lui dire que ses enfants sont avec lui.
On bascule d’un plan serré sur l’un des personnages qui a une confidence à faire, à un plan large de paysage (voire de la Terre) qui accompagne la réaction ‒ généralement un cri ‒ de l’autre.
Question de timing ; ou de prise de conscience des ingrédients qui composent la recette.
Les gens n’aiment pas qu’on hurle son amour et sa joie de vivre à 3 h du mat’... Insensibles !
Le plus souvent, c’est une femme bafouée qui a le verre entre ses mains et un goujat qui va devoir trouver une serviette.
Scénario > Contexte spatio-temporel
- si c’est une prof, en remettant à sa place l’élève arrogant·e qui connaît que dalle à la vie
- si c’est une étudiante, en détrônant le vieux lion qui a fait son temps.
Des lasers, de la musique techno, des basses, des jeunes qui lèvent les bras en l’air et le patron qui les regarde depuis l’étage qui surplombe la piste de danse.
Gentil désordre, ventilo au plafond et stores vénitiens à entrouvrir de deux doigts pour contempler cette ville où le crime ne prend jamais de vacances.
Pratique pour faire disparaître des corps, des armes, se procurer des voitures volées ou se faire oublier pendant un temps.
Souvent traversée pour passer inaperçu·e, ou scène idéale pour un combat au corps à corps.
À croire que les moments de classe les plus intéressants sont tous concentrés en fin d’heure.
Avec des tonnes de bougies. Tellement de bougies que le dîner pourrait être suivi d’un rituel satanique.
Faut être mafieux pour comprendre cette attirance pour ces planques, toujours dotées de magnifiques murs de rubans de plastique du plus bel effet.
L’odeur des barbapapa et des pommes d’amour, les cris des personnes embarquées dans le grand huit, ces peluches gagnées à la sueur de sa carabine à plomb, l’orgue de Barbarie du manège aux chevaux de bois, toutes ces lumières colorées clignotantes et cette insouciance : le lieu idéal pour nos héroïnes et nos héros.
Et ça maquille des voitures, et ça s’échange des valises de billets, etc.
Appartement de flic divorcé en gros... mais pas que.
Pratique pour se donner un rendez-vous discret ou pour envoyer par le fond un·e témoin gênant·e.
Le maire doit faire une annonce importante, tout le village se réunit après une catastrophe, etc.
Avec accessoirement des cartons vides sur les côtés, des poubelles, des échelles métalliques et tout le bordel.
Celle qu’on devine être l’héroïne montre qu’elle en a dans le ciboulot parce qu’elle enseigne/étudie mais affirme aussi son statut de figure d’autorité parce qu’elle met en échec l’ordre établi (étudiant·e ou prof rebelle) et se faisant conquiert un peu tout le monde, au choix :
Ce genre de scène peuvent aussi introduire aussi des éléments qui serviront plus tard.
En profite pour faire une démonstration d’habileté, ou pour se concentrer sur le criminel en cavale en pensant à l’attraper. Ou faire connaissance avec ses camarades.
« Ouais, vas-y ! bouge ton corps. », « Allez Coco, donne-moi tout ce que tu as ! »
La lumière qui se coupe, les câbles et les freins qui montrent des signes de faiblesse, les vessies aussi, tout ça, tout ça... Une chance sur deux pour que les câbles lâchent en plus.
Et y a toujours un connard qui fait la bombe en criant « Woo-hoo ! »
Scénario > Dialogue
- Un personnage étranger ponctue ses phrases, parfaitement construites d’un point de vue grammatical, de mots clés de sa langue d’origine (à titre d’exemple un mexicain peut prononcer sans fourcher acide acétylsalicylique mais semblera incapable de dire sir ou mister et se bornera à dire señor) ;
- Les personnages étrangers parlent entre eux en français pour ce qui est de la VF (mais avec un accent quand même)... Y compris dans les QG de l’armée allemande, dans les films qui se déroulent pendant la seconde guerre mondiale, par exemple ;
- C’est tout aussi crétin pour les extraterrestres dont la langue maternelle est l’anglais. Mais on ne poussera pas le vice jusqu’à cocher cette entrée pour cette raison (sauf exception). Pas plus qu’on ne la cochera pour les films historiques même si, pour rappel, on ne parlait pas anglais dans la Rome antique.
Pour la/le méchant·e, signe d’une culture et d’un raffinement qui le/la situe haut sur l’échelle sociale, et largement au-dessus de ses sbires.
Et accessoirement, ça explique l’intrigue pour les spectatrices.
Entre une fente à l’escrime, une esquive de masse d’arme ou une parade d’uppercut, les combattant·es enchaînent leur explication de texte, et sans être essoufflé·e qui plus est.
Ou de maton... « Vous allez en chier mes petites chéries, ici la loi c’est moi, Genève, ’connais pas ! ». Etc., etc.
Faut-il verbaliser le fait qu’on va avoir des gros problèmes si nos poursuivant·es nous mettent la main dessus ? Pour certain·es, oui.
Applaudissements nourris après une action héroïque, la résolution positive d’un événement dramatique, etc.
« C’était en 1875, l’été, McKenna était loin de chez lui... »
Grosse grosse insistance, genre lancée après une pause dans un monologue, genre phrase nominale, genre lâchée accompagnée d’un haussement de sourcil grave...
Exemple, le léger décalage quand un type réagit à une interruption par un autre personnage ou un fait extérieur
Autre exemple un « Chut qu’est-ce-que c’est ? » pas très naturel qui nous fait sentir que c’est une ligne de dialogue à dire plutôt que la réaction d’un personnage surpris par un bruit ou qui a remarqué quelque chose d’étrange.
Si d’ailleurs c’est pertinent de le relever
Entrent dans cette catégorie deux trucs insupportables :
Pleines de sous-entendus totalement transparents... si tu vois ce que je veux dire.
Ça fait toujours son petit effet et on peut toujours greffer une symbolique quelconque dessus.
Quand on a la chance de recevoir une leçon de vie comme celle-là, on en profite, parce qu’elle va nous changer à tout jamais.
Ou qui commence par un sifflement bien entendu.
Pour se constituer des noms de code, des mots de passe ou semer autres indices.
Pour étayer une argumentation.
Pour impressionner son auditoire.
Etc.
« Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal bla-bla-bla... » On peut n’avoir aucune éducation religieuse, ce psaume-là finit par devenir familier : un moment de doute, bim ! un enterrement, bim ! une séquence touche-pipi, bim !
Il est nécessaire que le film soit plutôt généreux : quelques répliques à la con ne permettent pas d’associer cet ingrédient.
Scénario > Élément
Sur la forme, un plan de face d’un véhicule qui tamponne et écarte les deux voitures de police qui se font face au milieu de la route. Un petit ralenti peut être le bienvenue. Tout comme un plan de côté montrant au moins un agent des forces de l’ordre se jetant au sol.
Un·e criminel·le emprisonné·e souhaite enfin livrer ses secrets mais ne parlera qu’à une personne choisie et pas à une autre : chacun·e ses manies
Souvent dans un bar, mais pas que. Peut être la source d’un défi, voire d’un mauvais tour pour ridiculiser un·e méchant·e un peu trop orgueilleux·se.
Les « nunuche » et « rit de manière forcée » ne sont pas loin
Ou en les faisant défiler sur l’écran de l’appareil ou sur un ordinateur.
Et que je te flingue la carte en tirant des traits au marqueur indélébile.
Soit ça colle bien avec le scénario, soit ça tombe complètement à côté de la plaque.
Et ces cons d’adultes qui ne peuvent pas s’empêcher de courir après...
En 3 lettres, qui commence par L et se termine par T : « On aime y dormir ».
Ou quand les pièces de puzzle se mettent fortuitement en place peu de temps avant la fin du film.
Les yeux dans les yeux, le vent opportun, les woosh, les ralentis, les appels de phares tout ça tout ça
Pollution décomplexée, faune ou flore détruite parce qu’incomprise alors qu’elle n’a rien demandé, c’est pas sa fête, à l’environnement.
Présence de naturistes qui n’a d’autres objectifs que rire grassement des naturistes et/ou montrer des bites molles et des seins flasques.
‒ « 20 billets qu’il n’arrive pas à lui faire avouer. »
‒ « Tenu ! »
Généralement par un artefact antique, alien...
Dans un van ou un appart délabré le plus souvent.
Et puis y a du café froid et des beignets.
Et ça parle problèmes de couple.
Ah, la bonne vieille légende des temps jadis, bourrée de Dame aux cheveux rouges, de malédiction et autres fantôme vengeur. Très prisée des scénaristes de séries françaises.
Appelle ou va voir un·e à un·e ses ancien·nes comparses pour les convaincre de faire un dernier coup.
Tiroirs retournés, vêtements éparpillés, fauteuils lacérés, caca dans le magnétoscope...
Ce bon vieux temps où il suffisait d’aller les gendarmes pour faire sauter un PV dressé par la police et vice et versa...
Avec tout ce qu’on peut en attendre formellement : plan d’ensemble depuis l’extérieur de la cabine ou baignoire, plan rapproché de profil du personnage qui redresse légèrement la tête dans un soupir de soulagement tandis que le jet d’eau lui frappe le torse, plan de face le montrant incliner sa tête d’un côté et de l’autre les yeux fermés...
Suivant le contexte peut être filmé par le prisme Vue subjective.
Moment de calme qui peut être interrompu.
Une montre, un bijou, un livre, un secret, une recette, une voiture, une arme, etc. et le plus souvent de père en fils.
« Donne-moi ces putains de clés, espèce de putain d’enculé. »
Une victime, un suspect voire le principal suspect commet un suicide et hop, les médias entrent dans la partie ou hop l’enquête redémarre etc. A noter que le coupable peut se suicider aussi, mais à la toute fin, pour comme on dit « échapper à la justice »
Reste muet·te, verrouille les portières, etc. etc.
Les chiens tournent sur eux-mêmes, grognent, aboient ; les oiseaux se taisent, s’envolent ; les chats se hérissent et émettent des bruits génériques de chats...
Super prédateur, cyclone, etc.
Ça t’apprendra à ne jamais fermer la porte derrière toi nounouille
Scénario > Ficelle scénaristique
Avec effets faciles, bouche bée filmée au ralenti, dénouage de cheveux filmé au ralenti, regard insistant, baisse d’attention, voire effets de scintillement, etc.
Exemple : un enfant mort il y a des années, etc.
Oh noooooon je vais devoir m’aventurer toute seule dans cette cave toute sombre !
Du type « Tu te souviens y a dix ans quand on t’a dit que XXX eh bien, c’est moi qui XXX. En bref j’ai sauté ta femme, buté ton hamster et vice et versa... »
Le genre de séquence qui au choix est génératrice de tension, peut lancer le spectateur sur une fausse piste, ou est porteuse de charge comique.
Un film/téléfilm jeunesse sur trois dans les années 1990.
Touche les bons comme les méchants. L’empoisonnement peut s’accompagner de flous, des rires de connivence des personnages qui sont au courant, d’une musique sinistre, etc.
Vaut aussi pour une drogue administrée dans le but d’endormissement.
Dis donc, toi, qui essaie d’asservir le monde, t’aurais pas massacré toute ma famille quand j’étais trop petit pour me défendre ? Tu vas mourir ! Mais avant je te ferai cracher le nom de ta crème anti âge !
... et la mission n’est qu’un entraînement. Habile !
Détail qui peut être : un cheveu qui tombe, une entaille sur un vêtement, la lame d’un poignard qui menace la couenne du maître, ou encore un orteil posé sur la zone que ce dernier avait à défendre.
C’est ça la puissance intellectuelle. Bac +2 les enfants.
Genre tu accompagnes un potes à un spectacle de magie, c’est lui qui monte sur scène mais c’est toit qui te ramasse l’envoûtement.
Faut dire que l’équipe de sécurité, c’est des gros blaireaux...
« Toi, ici ? »... Quand on tombe sur une vieille connaissance à l’autre bout de la galaxie
Moins de chance que ça, c’est au moins une malédiction égyptienne sur 7 générations.
Scientifique, lanceur d’alerte, policier s’évertue en vain à éviter la catastrophe.
Poursuivie par un tueur sanguinaire, l’héroïne ne parvient pas à faire démarrer sa camionnette ! Heureusement, le moteur redémarre pile-poil alors que le vilain pas beau n’est plus qu’à 1 m d’elle : ouf !
Lors du combat final en général
& Variantes
Laissant l’occasion au gringalet que l’on suit depuis le début l’occasion de gagner le respect de son entourage.
La répartition de ses cendres typiquement.
Après une chute et un dévalage de dune, nos 2 personnages s’arrêtent dans une position parfaite pour un futur « Sous-entendu sexuel » : lui au sol, et elle qui le chevauche.
La personne se débarrassant de la vidéo/puce/cd-rom/calepin etc. au cours d’une poursuite finissant généralement par être tuée.
Un méchant sans coupe-boulon pour couper les câbles de téléphones est un demi-sel.
Il est temps de faire crisser ses pneus sur le sable, de taper sur le volant dans les bouchons et de zigzaguer entre des voitures.
Ralenti en option.
Atteint·e du syndrôme de McGyver, capable de fabriquer une fusée avec 3 trombonnes, un chouime et du PQ.
Et qui va avoir des problème parce qu’il ou elle a failli à sa mission.
Scénario > Situation
- la météorite va bien s’écraser sur terre dans 18 h ;
- le volcan est bien en train de s’éveiller ;
- c’est bien un requin géant qui a dévoré ce surfeur ;
- Etc.
Le type n’a rien demandé mais a des capacités. À mille lieues de l’espionnage.
& variantes : des contrebandiers interstellaires recrutés par un empereur galactique dont le fils a disparu par exemple.
Un moyen efficace d’énerver le personnage à peu de frais.
Et vasi qu’ça s’bécotte, et vasi qu’ça pose des verres glacés sur des tables en chêne sans dessous de verre
Rien à faire, c’est bien ça... :
& variantes : les micros sont restés ouverts, conversation de toilettes de lieux publics, etc.
& variantes, avec un brancard ou de l’ambulance.
Pour le monde, il/elle est mort·e, mais désormais, dans l’ombre, le combat ne fait que commencer.
Pilotage d’avion, désamorçage de bombe, etc.
Là, c’est le moment émouvant où on est censé·e comprendre pas mal de trucs sur la psychologie des personnages.
Dans une cave, un parking, une usine désaffectée, aujourd’hui ou dans l’Antiquité : beaucoup plus rigolo que les courses d’escargots.
Et très populaire chez les gens qui parient et qui croient très très forts en levant les bras.
Y’a pas que les mecs qui ont le droit de se foutre des peignées en faisant "Grrrrr... !’
Table cassée en deux, pied de chaise ou bouteille de rhum comme matraque, combat de cannes de billard, tout y passe.
Généralement c’est un milliardaire qui recrute.
... en forêt, dans le désert, en montagne, etc.
Ça lime, ça coupe, ça soude, ça branche, à grands renforts d’étincelles et de postures déterminées à leur foutre la raclée, à ces con·nes.
Ça sert à tout, les comptoirs ; et bien pratique en cas de coup dur, quand la bande du Russe te file aux basques.
Soit qu’un événement tragique est survenu, soit que sa droiture morale l’empêche de continuer ses missions dans les conditions actuelles.
Merde alors, c’est vrai, quoi !
Avec ses petits bras et en n’étant pas cru par la police.
Comme si y avait pas d’autres trucs qui dépassaient...
... avant qu’il roule sur son chariot et se dévoile dans toute sa splendeur pour dire « Tiens, passe-moi donc la clé de 13 ».
Tu veux qu’on s’la donne ?! Tu veux qu’on s’la donne ?!
& variantes : des gravas, un rayonnage, jambe coincée par une poutrelle d’acier, etc.
L’idée qui vient naturellement quand on veut attraper un requin de 10 m de long, c’est de concevoir un piège où des humains sont les appâts : quoi de plus logique ?
Les personnels des forces du désordre sont protégé·es derrière les portes ouvertes des voitures, prêt·es à faire feu.
Inclut la rivalité flic des villes/flics des champs, police locale/FBI
Peut voir flou dans les premières secondes de son réveil.
Les repas sont souvent le lieu de psychodrame, révélation embarrassante qui casse l’ambiance.
... ou moment « You-hou ! », « Ou-hou ! », etc.
Poussé par exemple à bord d’un grand huit, d’un hors-bord ou plus généralement dans une explosion d’enthousiasme.
Et surtout pas ailleurs, pour plus de pathos. Parce que la drogue c’est de la merde et qu’on peut espérer toucher des sous du ministère de la Santé en le disant.
Ces gens sont tellement occupés qu’un passage d’un couloir à l’autre est l’endroit idéal pour se faire expliquer la situation ou prendre des décisions.
Soit la personne qui a une objection arrive pile à ce moment-là en poussant les portes de l’église, soit il ou elle a attendu juste cet instant pour parler et on se demande bien pourquoi.
Parfois même des crachats !
... la base secrète, le vaisseau ennemi, etc.
Des miroirs démultiplient les images des personnages et leur font perdre leurs repères, et leurs munitions.
Ou un bus, un engin de chantier, un camion poubelle, etc.
Les lieux publics, c’est toujours bien quand on rencontre un mafieux de 1re catégorie.
En glissant en-dessous ou en sautant au centre de ce qui reste d’ouverture.
Ah, ces sauvages, c’est quelque chose, toujours à vouloir vous boulotter un jambon.
Pour échapper aux méchant·es ou au mari de sa maîtresse, c’est le premier truc qui passe par l’esprit.
Nuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut !!!!!!
Criiiiiiiiiii !!!! criiiiiiiiii !!!!
Booooum !!!
« Shiiiiit ! »
Thème > GI Joe
ou projet militaire, nom de base secrète, etc.
Rire gras et collectif à l’évocation d’un passé commun/anecdote gênante/blague salace/humiliation/mission à venir
Pour avoir fait preuve de bravoure et sauvé des sœurs ou des frères d’armes. C’est vraiment pas juste. Saloperie de bureaucratie et de cols blancs tiens !
On se demande vraiment s’ils n’ont pas eu leur permis de tuer dans une pochette-surprise.
Le sergent instructeur crie à tue-tête une ligne du chant, reprise en chœur par le groupe de militaire au pas de course.
Thème > N’importe quoi
C’est toujours plus pratique qu’une capote (et ça coûte moins cher).
Quand il te sert à forcer une serrure (digicode ultra perfectionné, si, si), désenclencher un piège (si, si), etc...
Mais (généralement) n’a aucune difficulté à utiliser son bras. Comme quoi, quand on veut on peut.
« Rappelle-toi, tu étais comme un père pour moi ; c’est toi qui m’a engagé : tu m’as donné ma première mission ; je..., je... je t’aime ! Je sais que tu peux le faire, tu peux battre la créature qui est en toi ; je sais que ce n’est pas toi ! »
& variantes : parle à la personne possédée pour l’encourager à résister, etc.
Cours le retrouver et lui déclarer ton amour petit oiseau fougueux ! Cours, vole, plonge !
Ne vous inquiétez pas, je suis chauffeur·se de limousine !
Les Français·es sont les champion·nes toutes catégories de l’exercice.
Sous l’eau, les humains crient, les bestioles rugissent...
& variantes : cris dans l’espace.
Coup de poing qui passe à l’aise à 40 cm de la cible, mais qui touche quand même ; la magie du cinéma.
Moment généralement filmé au ralenti
... Dès lors qu’ils ont les héros dans le viseur. Le syndrome stormtrooper.
Avec les bras pliés, les mains au mauvais endroit, les épaules qui s’agitent sans que le mouvement ne soit transmis au thorax de la personne inconsciente, etc.
Raccourcis narratifs générateurs d’incohérences du type :
– Reportage diffusé en direct qui semble avoir été tourné avec plusieurs caméra et avoir fait l’objet d’un montage...
– Images captées par des caméras de surveillance que l’angle de prise de vue rend inexistantes
On aimerait tellement voir le résultat de la frappe au clavier de cette personne : sans doute quelque chose d’approchant à « amvk fké à(_(à »,v,s lmw, ,sdlmfk".
Ou bien tout le monde vise les pieds...
...qui se scratchent comme de vieilles merdes.
Ni drôle de texture ? Ni goût bizarre ?
On se sent tout·e petit·e devant tant de dextérité.
Exemple : un élément de décor permettra aux protagonistes de retracer toute l’histoire d’une civilisation inconnue, ses crises, ses succès et autres usages, codes et philosophies
Euh..., c’est vraiment si facile à faire, ce que fait ce personnage... ?
On nous dira bien que tel élément est semblable à ce qu’on trouve dans une autre culture mais bon...
Selon la vraisemblance la plus communément admise, ce combat devrait se solder par une cuisante défaite ; la vraisemblance était en vacances ce jour-là, faut croire.
Grave problème de cohérence au niveau du temps qui passe soit trop vite, soit trop lentement ; ou au niveau de l’espace, quand la scène se déplace hyper vite à l’autre bout du monde
Ah on les voit pas grandir ces choses là.
La belle vie, quoi.
& variantes du type étudiants joués par des trentenaires ou des quadras (et non c’est pas des auditeurs libres ou des gens qui ont choisi de se réorienter).
Et ce n’est pas Blue thunder en mode furtif...
Statistiquement, ça doit pas être trop ça. Faudrait voir sur Wikipedia.
Qui croit une seconde à ce changement psychologique opéré un en clin d’œil ?
& variantes type tube, tuyau, planche...
Si ça peut ajouter un peu de suspense, on va pas s’en plaindre, même si c’est vraiment n’importe quoi.
C’est presque au centimètre près, vraiment du bol.
On y voit le regard du héros, des ennemis en embuscade, etc.
& variantes : après des travaux de bricolage, une poursuite, etc.
C’est vrai, pourquoi enjamber quand on peut faire d’audacieuses cabrioles ?
Le cœur s’est arrêté depuis 8 min ? pas grave, on prend un grand bol d’air et tout est oublié.
Rhooo ça va, ils vont pas loin et passent pas par des petits chemins envahis d’herbes et de caillasse
Exemple type : discours introduit par un « Les gars je vous rappelle pourquoi on est là » livré dans un camion stationné à deux mètres du portail du repaire que nos gaillards ont prévu de prendre d’assaut.
Le plus souvent, pour les armes à feu, parce que le chargeur est vide...
Bon sang il est à tes pieds !
Thème > Rejets, moqueries ou discriminations
Adepte du black face, bonjour. Où quand des blancs sont maquillés pour ressembler à des noirs.
C’est bien connu, les Allemands font les meilleurs méchants.
Si l’action se passe pendant la Seconde Guerre mondiale (de comédie surtout) les « fritz » « fridolin » et autres « chleuh » fusent comme des obus.
Thème > Sens moral
Victime de choix pour un maniaque, symbole de pureté -et victime de choix- dans un rituel lambda, etc. etc.
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
Les cuisses à l’air, en tenant leur épée comme une raquette et poussant des yaaaah chaque fois qu’elles donnent un coup
Applique un mouchoir humide sur le front, fait un bandage à l’épaule, tient, les yeux pétillants, des propos réconfortants...
... ou d’un simple cadavre.
Un mélange entre employée de maison, escort et prostituée.
& variantes genre pète beaucoup de vaisselle (eh ouais)
Exemples : bois cul-sec sans broncher un shot d’alcool fort, casse la gueule d’un gars relou en 2 coups bien placés, remet à sa place une brute par une répartie cinglante, etc.
Pour les poules, c’est les asticots ; pour les femmes, une bague de 20 carats.
Camaraderie, rivalité, provocation matinées de testostérone
& variantes : ont un vrai sens moral, etc.
Parce que James aime avoir le dernier mot.
Thème > Testostérone
*Cric-cric* Nous n’abandonnerons pas Merry et Pippin à une mort atroce !
Keep cool ! Concentrez-vous sur la mission.
Mais qui va bien pouvoir gagner entre d’un côté ces cinq brutes rigolardes qui transpirent la confiance en soi et la testostérone et de l’autre cette héroïne solitaire calme qui transpire aussi la confiance en soi et la testostérone ?
Un homme un vrai sait s’adapter à son environnement... Et oui, on peut tuer quelqu’un avec un frigo.
Et c’est pas pour lui venir en aide.
Lui parler des petits hommes verts retiendrait plus son attention.
Et puis quoi, tu crois qu’il est cinglé, c’est ça ? C’est un putain de bonhomme, merde !
Cerveau reptilien, animal en soi, badass, grosse paire de couilles, tout ça tout ça.
Et variantes... À savoir à la taille de la bite de l’autre. Inutile de préciser que dans un sens elle sera grosse, dans l’autre non.
Séance d’entraînement physique, avec ou sans musique, qui comprend du footing, de la boxe, des pompes, de l’attrapage d’animaux, etc. En général, on y voit la progression (spectaculaire) de la personne qui s’entraîne, qui clôt la séance en réussissant un exercice qui le/la tenait jusqu’alors en échec.
Tablette de chocolat, ombres qui soulignent les muscles, etc.
& variante main+couteau
Explique par A + B ou donne des conseils pour comment être un vrai mec.
Et variantes.