Saga Indiana Jones
Les Aventuriers de l’arche perdue
Sa place est dans un musée
Titre original (ou alternatif) : Raiders of the Lost Ark
Des choses gentilles à dire sur ce film
Inutile de s’attarder sur ce bijou du cinéma qui mêle adroitement héritage pulp, archéologie fantasmée, nazis et surnaturel. Souvent imité, jamais égalé, Indiana Jones est devenu rapidement après sa sortie l’archétype de l’aventurier ; sa silhouette (sur laquelle joue beaucoup Spielberg dans les Aventuriers de l’arche perdue), une icône ; ses aventures un modèle en terme de narration, de rythme, d’efficacité.
Les scènes d’action sont distribuées raisonnablement, toujours inscrites au sein d’un scénario ; elles sont surtout, que ce soit le jeu des paniers, la bagarre autour de l’avion ou la poursuite en camion, aussi folles et intenses qu’elles sont lisibles. Niveau cascades ça tient largement la route, et même quand on voit un comédien s’agiter au premier plan tandis que le camion sensé écraser son personnage passe derrière lui, l’illusion fonctionne. Tout simplement parce qu’une fois dans le film, on y reste.
C’est autant dû à la qualité de la réalisation qu’au travail fait sur les décors, les accessoires, et qu’à la mise en scène de personnages coolos, bien écrits et bien interprétés. Le casting est une impeccable des premiers rôles, Harrison Ford, Karen Allen, John Rhys-Davies aux personnages secondaires voire anecdotiques mais tout aussi emblématiques portés par Ronald Lacey et Pat Roach par exemple. Arnold Toht et le mécanicien allemand balèze qu’ils interprètent connaissent d’ailleurs une mort bien dégueulasse et traumatisante (ah ce final) qui contribue aussi au sel des aventures d’Indy.
Bien évidemment la musique de John Williams (au-delà de son thème principal) est-elle aussi une réussite.
Bref tout est là. Tout est équilibré. Rien à ajouter. Rien à jeter. C’est malin, c’est divertissant, c’est vivant. Les aventuriers condense toute la magie propre aux blockbusters de la décennie qui s’ouvre... et qui s’est perdue depuis.
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Attention, parmi ces 100 ingrédients, seuls 50 figurent dans la recette de ce film (sur les 60repérés par l'équipe d'Incredulos Vultus) ; ce qui veut dire que 50 ingrédients de cette liste ne se trouvent pas dans ce film.
Bonus
Personnage > Agissement
Pleine en plus. Ces gens n’ont aucun savoir vivre.
... cartons, cagettes, renverse un étal de marché, une charrette de fruits, des boîtes à lettres, etc.
ou une clôture, une grille, une grange, etc.
& variantes : une vidéo de famille.
Peut lui parler.
Y’a toujours des cons pour être en plein dans la course des protagonistes, aussi. Faut comprendre, merde.
Avec un changement de ton ou de rythme sur la deuxième pour marquer une insistance.
Il peut s’agir d’une phrase nominale.
Un prénom peut être intercalé entre les deux phrases.
& variantes.
Procédé théâtral très très inhabituel ailleurs que dans des films.
Personnage > Caractéristique
& variantes : son mari, son fils, sa mère, etc.
Personnage > Citation
Personnage > Héros ou héroïne
& variantes type une femme inconsciente
Il s’en est pris pourtant, des beignes, mais visiblement, il est costaud le bougre !
Personnage > Interprétation
Personnage > Méchante
Personnage secondaire
Réalisation
Insert toujours utile.
Passants : « Eh mais il est fou », « Attention ! », « Yaaaaaah ! ».
& variantes de zones piétones : centres commerciaux, galeries marchandes, etc.
Avec accessoirement un drapeau qui flotte ou deux coups de trompette solennelle.
Ou « X mois/années plus tard/plus tôt » (inclut à ce titre les cartons au même titre que les incrustations à proprement parler)
Réalisation > Accessoire et compagnie
Réalisation > Audio
Bruits encore plus exagérés quand les balles ricochent sur des murs en pierre, sur du sable, de la terre, du bois... ou encore de la neige !
Réalisation > Surprise !
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Bras immobilisé en l’air, regard incrédule, bouche bée... et ralenti peut-être.
A voir pour une meilleure appellation. Pour un exemple précis : dans the stupids, les enfants laissent un mot sur la table pour expliquer qu’ils partent a la recherche de leur père, probablement kidnappé, et qu’ils vont voir la police. La mère comprend que la police a kidnappé ses enfants.
Peu après un flic appelle pour lui dire que ses enfants sont avec lui.
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Élément
Avec tout ce qu’on peut en attendre formellement : plan d’ensemble depuis l’extérieur de la cabine ou baignoire, plan rapproché de profil du personnage qui redresse légèrement la tête dans un soupir de soulagement tandis que le jet d’eau lui frappe le torse, plan de face le montrant incliner sa tête d’un côté et de l’autre les yeux fermés...
A toujours un côté poseur, publicitaire, affecté. Le personnages ne se mouche pas dans ses doigts, ne grimace pas quand le jet d’eau lui éclabousse la tronche.
Suivant le contexte peut être filmé par le prisme Vue subjective.
Moment de calme qui peut être interrompu.
Scénario > Ficelle scénaristique
... et sauvée par l’arrivée ou le retour d’un joueur phare.
Scénario > Situation
Comme si y avait pas d’autres trucs qui dépassaient...
Thème > GI Joe
Thème > N’importe quoi
Thème > Rejets, moqueries ou discriminations
Thème > Sens moral
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
Thème > Testostérone
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