Le vaisseau de l’angoisse
Le bon goût du largeTitre original (ou alternatif) : Ghost Ship
Des choses gentilles à dire sur ce film
Dans Le vaisseau de l’angoisse, une équipe de chasseurs d’épaves espère faire main basse sur le trésor que constitue, voire que contient, un paquebot disparu quarante ans plus tôt... autant dire que rien ne se passera comme prévu. Et autant dire aussi qu’on est en terrain connu.
C’est prévisible, oui, mais c’est carré : tu veux un film de bateau fantôme, tu auras un film de bateau fantôme avec un peu de tension, de la mort dégueulasse, le bruit du travail de la rouille, une vieille légende (en l’occurrence celle de la Mary Celeste, au passage bien déformée), et une petite fille transparente... Niveau rythme, on ne perd pas de temps. Passées dix minutes (qui incluent, en plus, une ouverture bien bien gratinée), on est dans le vaisseau du titre. Pas un pet de gras, pas d’interminables dialogues de coursives. C’est pas très bon, c’est régulièrement crétin, mais clairement, on se fait pas chier.
D’autant que le film contient son lot de passages croquignolets à commencer par l’ouverture au cours de laquelle les bourges réunis pour la soirée dansante organisée sur le pont du vaisseau jusque-là pas maudit se font découper par un filin en acier qui a lâché. C’est la foire au gore clownesque, un peu propre, un peu couillon, et libre de toute contrainte liée aux lois de la physique. C’est drôle... et c’est certainement pas l’effet recherché. En même temps à quoi s’attendre quand on insiste sur des membres coupés qui continuent de s’animer comme l’auraient fait ceux de Meryl Streep et Goldie Hawn à la fin de La mort vous va si bien ?
La dernière demi-heure du film est du même acabit. L’ouverture y est reprise sous un autre prisme tandis que l’aventurière Maureen Epps (Julianna Margulies) assiste de façon très classique à ce qui s’est passé sur fond d’électro hip-hop (ouais le film date des années 2000). Une petite suite de coups de théâtre répondant à la surenchère gore du début permet de s’échauffer un peu les muscles maxillaires et les muscles abdominaux avant d’aborder le grand final... lequel implique des explosifs, une télécommande et un harpon ! Wouhou !
Largement de quoi satisfaire les amateurs d’histoires de vaisseaux fantômes et de films sympathiquement bidons.
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Attention, parmi ces ingrédients, seuls 31 figurent dans la recette de ce film ; tous les autres ne s'y trouvent pas.
Bonus
Personnage > Agissement
ou une clôture, une grille, une grange, etc.
& variantes : une vidéo de famille.
Peut lui parler.
& variantes : ébouriffe les cheveux, tire sur les joues, etc.
ou les deux mains... dans un geste soit trop théâtralisé, soit très mal joué, voire les deux.
Personnage > Caractéristique
Personnage > Citation
Personnage > Interprétation
Personnage secondaire
Réalisation
Exécuté suivant des designs et des techniques d’animation traditionnels, en 2D, pour conclure un film d’animation numérique, en volume.
Pour une scène (d’exposition généralement) péchue.
Ralenti = oh là là, attention, il se passe quelque chose de dramatique !
Ou « X mois/années plus tard/plus tôt » (inclut à ce titre les cartons au même titre que les incrustations à proprement parler)
Le plus souvent dans une jolie police : lettres gothiques pour la fantasy, typo sobre et anguleuse pour la SF, etc.
Et certains en font des films entiers !
& variantes : neige tombant en abondance au premier plan mais totalement absente de l’arrière-plan.
Réalisation > Accessoire et compagnie
Réalisation > Audio
Réalisation > Surprise !
Souvent un garçon (peut-être le benêt, le bon copain-confident-séducteur ou l’alphamâle...) qui fait peur à une fille (soit la final girl, soit l’espèce de petite délurée qui va crever salement dans 5 minutes)...
Scénario > Blague, gag et quiproquo
A voir pour une meilleure appellation. Pour un exemple précis : dans the stupids, les enfants laissent un mot sur la table pour expliquer qu’ils partent a la recherche de leur père, probablement kidnappé, et qu’ils vont voir la police. La mère comprend que la police a kidnappé ses enfants.
Peu après un flic appelle pour lui dire que ses enfants sont avec lui.
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
- Un personnage étranger ponctue ses phrases, parfaitement construites d’un point de vue grammatical, de mots clés de sa langue d’origine (à titre d’exemple un mexicain peut prononcer sans fourcher acide acétylsalicylique mais semblera incapable de dire sir ou mister en VO, monsieur en VF, et se bornera à dire señor) ;
- Les personnages étrangers parlent entre eux en français pour ce qui est de la VF (mais avec un accent quand même)... Y compris dans les QG de l’armée allemande, dans les films qui se déroulent pendant la seconde guerre mondiale, par exemple ;
- C’est tout aussi crétin pour les extraterrestres dont la langue maternelle est l’anglais. Mais on ne poussera pas le vice jusqu’à cocher cette entrée pas plus qu’on ne la cochera pour les films historiques même si, pour rappel, on ne parlait pas anglais dans la Rome antique.
Entrent dans cette catégorie deux trucs insupportables :
Scénario > Élément
Valable pour souligner l’absurdité de la vie : un personnage tombe dans l’escalier et se tue en voulant échapper à un danger.
Mais aussi pour enfoncer le clou karmique quand il s’agit d’un personnage négatif : un sbire, quand il ne connaît pas une fin dégueulasse, peut mourir de manière ridicule... Et parfois il fait les deux.
Ça t’apprendra à ne jamais fermer la porte derrière toi nounouille
Scénario > Ficelle scénaristique
Scénario > Situation
Ça sert à tout, les comptoirs ; et bien pratique en cas de coup dur, quand la bande du Russe te file aux basques.
Comme si y avait pas d’autres trucs qui dépassaient...
Thème > GI Joe
Thème > N’importe quoi
Thème > Rejets, moqueries ou discriminations
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
Thème > Testostérone
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les
31 ingrédients
et les 9 types de morts
de ce film
Personnage > Agissement
-
Chute dans le vide en criant « Aaaaaah ! »
-
Émotion | Regarde (avec tristesse/nostalgie) une photo de sa femme/son mari/sa fille/son fils
-
Interprétation | Porte la main à son visage dans un moment dramatique
-
N’importe quoi | Projeté exagérément loin sous l’effet d’un coup de feu... voire d’un simple choc
-
Tension | Échappe in extremis à un danger
Personnage > Caractéristique
Personnage > Citation
Réalisation
-
Fin | Ouverte
-
Grammaire | Emploi d’accélérés péchus / Alternance d’accélérés et de ralentis
-
Grammaire | Ralentis injustifiés et insupportables
-
Habillage | Incrustation de texte sur l’écran : lieu, date, heure, etc.
- Homme torche qui s’agite en tout sens
- Naufragé·e qui flotte sur une porte, une caisse, etc.
- Technique | Plans utilisés plusieurs fois
-
Technique | Pluie artificielle artificielle
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Technique | Prises de vues multiples pour une même scène
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Vue subjective | Jumelles... avec deux ronds bien dessinés
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Woosh | Mise en scène
Réalisation > Surprise !
-
Faux suspense | Ouf c’est juste un ami qui fait une blague !
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Passe à travers un plancher
-
Sous le coup de la surprise | échappe/renverse son verre
- Surpris·e par quelqu’un qui lui parle soudainement dans le dos
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
Scénario > Situation
Thème > N’importe quoi
-
Carton-pâte | Élégamment propulsé·e par le souffle d’une explosion très proche
- Scientifiquement non prouvé | Physique des matériaux soumise à rude épreuve
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
-
Objectification sexuelle | Nichons, fesses
- Outrage sexiste | Remarque appuyée sur le physique d’une femme jugé avantageux
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