Le silence des agneaux
Je confirme : c’est très bienTitre original (ou alternatif) : The silence of the lambs

Des choses gentilles à dire sur ce film
Je redécouvre aujourd’hui ce film vu il y a déjà un bon paquet d’années : qu’est-ce que c’était bien !
Ce qui me frappe dès la séquence d’exposition, c’est la pureté de la narration, qui va se confirmer tout du long : simple, limpide comme de la Cristaline™ et efficace ; en 8 mintues, tout est dit, montré ou suggéré de manière fluide sans s’ennuyer, tout est en place, les enjeux sont connus, les personnages posés. Et tout cela en usant de techniques basiques. Et ça permet au film de toujours rester très accessible.
La mise en scène est au cordeau, les dialogues ciselés, sans pour autant tomber dans le m’as-tu vu ou la prétention. Le rythme est enlevé entre les scènes de dialogues.
Jodie Foster illumine le métrage, concentrée et sérieuse mais aussi empathique. Anthony Hopkins en pleine possession de ces moyens est impressionnant. Scott Glen irradie de charisme et Anthony Heald (Chilton) joue à la perfection l’enfoiré de première.
Petit plaisir au passage de retrouver Charles Napier (le lieutenant Boyle à Memphis) et Ron Vawter (l’assistant de la sénatrice).
Pour couronner le tout, je n’oublie pas l’inquiévoutante musique d’Howard Shore, répétitive et mais qui sert à merveille le film.
Beau plaisir de ciné, qui, contrairement à toi, n’a pas pris de rides.