Afin de s'approprier des terrains à bas prix, deux notables nomment un jeune Noir shérif d'une bourgade des plus racistes...
Titre original (ou alternatif) : Blazing Saddles
En cinq mots, Blazing Saddles, bin... c’est du Mel Brooks. Et, c’est du Mel Brooks des années 1970.
Le postulat de base est tout simple : deux notables cherchent à semer le chaos dans une petite bourgade dont les habitants sont gentiment racistes et peut-être légèrement consanguins (ils s’appellent tous Johnson) en y nommant un jeune noir shérif et ce dans le but de faire baisser le prix de la terre qu’ils convoitent. Et de là, dans une esthétique du western classique - grands espaces, saloons, démarches claudicantes et envolées musicales -, Mel Brooks déploie ce qui fait son style : un peu d’humour juif, un peu d’humour cartoon, des gags à base d’anachronismes et de références, mais aussi une bonne dose d’humour absurde, par petites touches d’abord et finalement à seaux, jusqu’à pulvériser le quatrième mur.
La première apparition de Jim « Waco Kid » (Gene Wilder) et le premier échange qu’il a avec Bart shérif (Cleavon Little) est un grand moment. Le duo d’acteurs fonctionnant à la perfection.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...