Une suite à L’abominable Dr Phibes était-elle prévue ? Pas spécialement. Était-elle nécessaire ? Il est clair que non. Était-ce une raison pour ne pas la faire ? Là... L’introduction où la mort du protagoniste est repassée à l’envers est à porter au crédit du film : le Dr Phibes mourrait, à la fin du premier, sa vengeance plus ou moins accomplie, le sang progressivement remplacé par du fluide d’embaumement ; ici, il revient donc à la vie le fluide d’embaumement progressivement remplacé par son sang. Le procédé est feuilletonesque en diable et annonce la couleur, Le retour de l’abominable Dr Phibes sera plus décomplexé que son prédécesseur. On y retrouve les enquêteurs plus à la ramasse que jamais, on y retrouve Vulnavia, le bras droit du savant fou, mais aussi l’orchestre d’automates et l’attirance de ce cher Anton pour le sadisme haut en couleurs. Si on a aimé le premier, on aimera le second tout autant.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...
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