Un archéologue écossais, Angus Flint, est emmené par un ami, Lord James D'Ampton, visiter le vieux château familial dont il vient d'hériter. Celui-ci se trouve situé à proximité d'un étrange manoir, propriété de la non moins étrange Lady Sylvia Marsh. C'est alors que des disparitions inquiétantes se produisent dans le voisinage, ce qui éveille la curiosité des deux amis. D'autant plus qu'un ancien crâne, découvert peu avant par Flint, lui est dérobé dans sa chambre. Tentant d'en savoir plus sur ce crâne et espérant ainsi comprendre pourquoi on lui a volé, ils découvrent qu'il jouerait un rôle dans un culte ancien dédié à un monstre vivant sous terre…
Titre original (ou alternatif) : The lair of the white worm
Les serpents, Sylvia et ses sbires charmés malgré eux par certaines musiques et contraints de se dandiner pour se rapprocher de la source ce celles-ci ;
Les temps forts rythmés par de puissants coups d’orgues ;
les séquences oniriques ;
Les visions d’Eve : OMG, fabuleuses !
Des choses gentilles à dire sur ce film
Quel film étonnant !
Je suis tombé sous son charme magique, je ne vois pas d’autre explication. La scène du générique avec ce lent zoom sur l’entrée d’une grotte à flanc de colline qui dure des plombes suivie de la scène suivante durant laquelle Angus (Peter Capaldi) sort de sa fouille un crâne d’animal étrange, le tout commenté par Mary (Sammi Davis) au jeu naïf et la voix absurde, puis cette envolée musicale quand Mary se prend les pieds dans le tuyaux d’arrosage (blanc) laissent immédiatement sur le cul et augurent du bas de gamme fauché.
Oui, mais en fait non, Le repaire du ver blanc, c’est beaucoup plus compliqué que ça ; c’est un film à paradoxes : inventif et ultra paresseux à la fois, énergique et en même temps très plat, toujours approximatif mais au final assez captivant. Un film imparfait mais vivant, à la personnalité affirmée comme un fromage de caractère.
Et toutes ces scènes qui retournent le cerveau, hahaha, que du bonheur !
Bonheur aussi d’y retrouver Paul Brooke (encore un de ces seconds rôles si précieux) en flic d’aucun secours qui se fait sucer une morsure de serpent par lady Sylvia ;
La chanson The d’Ampton worm.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...