En 1925, Christophe Dubois, acrobate de rue, est le leader d'un groupe d'orphelins qui vivent de rapine. Leur dernière prise, une mallette remplie d'argent dérobée à un gangster, va bouleverser sa vie. Retrouvé par les trafiquants, Christophe s'enfuit et se cache dans les cales d'un cargo en partance pour l’Extrême-Orient. Découvert par l'équipage, il est enchaîné puis libéré par des pirates qui écument les côtes chinoises. Lord Dobbs, leur chef, remarque l'extraordinaire aptitude de Christophe au combat et décide d'un faire un champion de combats clandestins.
Le marin projeté par le souffle d’une explosion lors de la scène d’abordage.
L’avalanche de stéréotypes culturels : le combattant espagnol qui se bat à la manière d’un torero, le combattant chinois et l’incontournable technique d’après nature -« C’est incroyable on dirait un p’tit singe ! »- et cerise sur le gâteau tous les combattants sont associés à un pays (Grèce, Turquie, Japon...)... sauf un. Eh oui, je vous laisse deviner sur quel continent les pays se ressemblent tous.
L’intro avec la présentation des combattants tout en outrances et en clichés, le petit parchemin cérémonial mais pas trop et JCVD grimé en clown... sans oublier ce thème principal tout plein d’enthousiasme.
La scène d’abordage du début du film bourrée de coups pouet pouet et de figurants qui font n’imp’.
Le personnage de Edgar Dobbs incarné par Roger Moore (et doublé par Claude Giraud) apporte quelque chose d’assez fun.
Certains plans sont assez beaux, l’arène et son côté clair obscur est plutôt sympa et les combats ne sont finalement jamais lassants.
Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...