La revanche des Losers
Rob Schneider est UN JOUEUR DE BASE-BALL DE NIVEAU PROFESSIONNELTitre original (ou alternatif) : The Benchwarmers
À regarder uniquement entre ami·es | |
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regard incrédule
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Des choses gentilles à dire sur ce film
La revanche des Losers part d’un postulat assez lambda : trois hommes, deux caricatures d’idiot du village (David Spade et un Jon Heder qui livre une performance calée sur Napoleon Dynamite le côté touchant en moins) et le simili alpha mâle cool mais sur les rouleaux duquel il ne faut pas venir baver qui les a pris sous son aile (Rob Schneider, oui, oui) vont tenter de porter la voix des gamins laissés sur le banc lors des activités sportives en montant une équipe puis en participant à un tournoi de base-ball. Autant dire qu’il faut un minimum d’idées pour rendre intéressant un pitch balisé comme celui-ci... ce dont ont clairement manqué Allen Covert et Nick Swardson au scénario et Dennis Dugan à la réalisation. Au cours de ses loooooongues 85 minutes, La revanche des Losers ne réserve aucune surprise ou presque et puis surtout La revanche des Losers, c’est pas drôle... Lien de cause à effet ? peut-être.
C’est vrai que le rire peut découler de la surprise, de l’inattendu. La preuve, le plus drôle dans le film est aussi le plus surprenant à savoir découvrir Rob Schneider en mec qui a des couilles grosses comme des melons et un cœur gros comme ses couilles, qui réussit lancer sur lancer, home run sur home run, qui tantôt prodigue les conseils d’un vieux sage, tantôt lutte très très fort contre ses propres démons. Franchement, fallait oser... Bien entendu, si c’est rigolo au début, dans l’ensemble ça ne fonctionne pas. Rien à faire, d’emblée, on n’y croit pas du tout, et il n’y a pas le minimum de structure autour qui peut permettre d’en jouer ou encore, ce qui est plus dans les ambitions du film, de faire qu’on peut se dire, bon, c’est invraisemblable mais je suis prêt à l’accepter.
C’est d’ailleurs une des caractéristiques de La revanche des Losers. Vous voyez le passage où Richard Dreyfuss écrase un gobelet dans Les dents de la mer, eh bien c’est ce que ce film fait avec votre suspension consentie d’incrédulité. Les personnages, autant Schneider, que les caricatures d’idiot, que le milliardaire nerd et son robot, on n’y croit pas. Un tournoi de base-ball pour enfant dans lequel déboule une équipe d’adultes, de trois adultes, ça n’a absolument aucun sens.
Le côté dingue des comédies de ce calibre est naturellement un plus, c’est vrai, mais quand on fait en sorte que ça fonctionne. Ici, ça ne fonctionne pas : c’est dingue sans l’être, c’est dingue par paresse, personne ne s’étant donné la peine d’étoffer un minimum l’ensemble. Si elle n’est pas essentielle dans ce type de film, l’absence totale d’une illusion de crédibilité finit dans ce cas-là par en souligner le vide, non seulement parce que ce qu’elle a de paresseux annihile toute ambition humoristique, mais fait aussi qu’on ne s’attache à aucun moment aux personnages (le casting a aussi sa part de responsabilité).
Le plaidoyer pour un droit à la différence qui sert de point de départ au film apparaît finalement comme une simple ficelle, dévidée mollement : au mieux, c’est une tentative maladroite d’apporter, si ce n’est un peu de profondeur, un peu d’originalité, au pire, c’est un pourvoyeur de ressorts comique faciles. Ça devient d’autant plus hypocrite et odieux quand on balance un ou deux gags homophobes (regardez le coach méchant et agressif couche avec un autre homme, c’est drôle ça non ?) et qu’on continue à poser la blonde standard svelte, douce et docile comme idéal féminin.
Que reste-t-il alors ? Une apparition de Terry Crews qui, quoi qu’il fasse, arrive à faire marrer et un final de grande réconciliation sur fond de Oooooh de sitcom au cours duquel ceux qu’on pose comme des marginaux et ceux qu’on pose comme des grosses brutes tombent dans les bras les uns des autres et au cours duquel on voit Gabriel Pimentel, le Chevy de The Minis, servir de doudou à un colosse.
Voilà 85 minutes de perdues... mais aucun regret.
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Attention, parmi ces ingrédients, seuls 39 figurent dans la recette de ce film ; tous les autres ne s'y trouvent pas.
Personnage > Agissement
Les voitures sont en alternance à droite et à gauche sur les voies.
& variantes : une vidéo de famille.
Peut lui parler.
& variantes : ébouriffe les cheveux, tire sur les joues, etc.
Y’a toujours des cons pour être en plein dans la course des protagonistes, aussi. Faut comprendre, merde.
Avec un changement de ton ou de rythme sur la deuxième pour marquer une insistance.
Il peut s’agir d’une phrase nominale.
Un prénom peut être intercalé entre les deux phrases.
Le personnage, soit en public, soit en privé, se lance dans un acte de contrition : il regrette tellement certains de ces actes passés.
Personnage > Caractéristique
Personnage > Citation
Personnage > Héros ou héroïne
Personnage > Interprétation
Personnage secondaire
Réalisation
Passants : « Eh mais il est fou », « Attention ! », « Yaaaaaah ! ».
& variantes de zones piétones : centres commerciaux, galeries marchandes, etc.
La touche eighties.
La dernière image du film, souvent une image de joie ou de victoire, est gelée, soit pour quelques secondes, soit pour tout le générique de fin.
Réalisation > Accessoire et compagnie
Réalisation > Audio
Réalisation > Surprise !
Scénario > Blague, gag et quiproquo
A voir pour une meilleure appellation. Pour un exemple précis : dans the stupids, les enfants laissent un mot sur la table pour expliquer qu’ils partent a la recherche de leur père, probablement kidnappé, et qu’ils vont voir la police. La mère comprend que la police a kidnappé ses enfants.
Peu après un flic appelle pour lui dire que ses enfants sont avec lui.
Formulation à améliorer
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
Scénario > Situation
Thème > GI Joe
Thème > N’importe quoi
Thème > Rejets, moqueries ou discriminations
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
Thème > Testostérone
Séance d’entraînement physique, avec ou sans musique, qui comprend du footing, de la boxe, des pompes, de l’attrapage d’animaux, etc. En général, on y voit la progression (spectaculaire) de la personne qui s’entraîne, qui clôt la séance en réussissant un exercice qui le/la tenait jusqu’alors en échec.
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les
39 ingrédients
de ce film
Personnage > Agissement
Personnage > Caractéristique
- Petit livreur de journaux à vélo
-
Secret | Cache un lourd secret
-
Valide les intimidations/vexations de son ami·e/leader en topant dans sa pogne ou en rigolant ostensiblement à chaque vanne
Personnage > Citation
-
Ordonne | « Arrêtez/Attrapez-les/la/le ! »
-
Ordonne | « Tuez-le ! » / « Tuez-la ! »
-
Réfrène | « Wo-wo-wo-wo-wo ! »
Personnage > Interprétation
Personnage secondaire
Réalisation
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Écran partagé
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Fin | Image figée
- Grammaire | Passage musical
- Habillage | Incrustation de texte sur l’écran : SMS, mail, scores de match etc.
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Habillage | Placement de produits
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Vue subjective | d’une personne droguée, sonnée ou victime de malaise
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Vue subjective | Jumelles... avec deux ronds bien dessinés
Réalisation > Accessoire et compagnie
Réalisation > Audio
Scénario > Blague, gag et quiproquo
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Coup dans les couilles (gag)
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Est bourré·e ou drogué·e (gag)
- Gag cartoonesque | Humilie un·e méchant·e/un adversaire en baissant son pantalon volontairement (ou non)
- Pile poil | Ballon qui aterrit en plein sur la table du p’tit jéj’
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Pipi, caca, prout
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Recrache sous le coup de la surprise ou du dégoût
- Ronflements
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Vomi (gag)
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
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Équipe qui se disloque/couple (en devenir) qui se brouille à 20-30 minutes de la fin du film
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Oh non ! Le meilleur joueur de l’équipe est blessé en cours de jeu !
Thème > GI Joe
Thème > N’importe quoi
- Accessoire | Gaspillage alimentaire
- Scientifiquement non prouvé | Physique des matériaux soumise à rude épreuve
Thème > Rejets, moqueries ou discriminations
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
- Image dégradante | Femme casse-couilles
- Outrage sexiste | Remarque appuyée sur le physique d’une femme jugé avantageux
Thème > Testostérone
Ce film ne contient aucune mort
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