Saga La Caverne de la Rose d’Or
La Reine des ténèbres
The Return of BrigitteC’était chouette de le voir une fois | |
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regards incrédules
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Des choses gentilles à dire sur ce film
Après La princesse rebelle et La sorcière noire, Lamberto Bava continue d’enchanter les gosses des années 1990 avec La reine des ténèbres, le troisième volet des aventures de Fantaghirò. L’univers, déjà posé, est reconnaissable, dès l’ouverture : bien que n’y apparaissent que de nouvelles têtes, dont certaines éphémères, on est en terre familière peuplée de lutins de petite taille à la voix haut perchée, de sorcières et de sorciers plus ou moins recommandables, de princesses farouches et d’animaux qui parlent.
Fantaghirò (Alessandra Martines), continue de mûrir, laissant ses jeunes années derrière elle... si bien que certains personnages principaux se font rares, ses sœurs Catherine, Caroline n’apparaissent que pour entraîner Fantaghirò dans une nouvelle quête, leurs maris Cataldo, Ivaldo, sont absents, tout comme le père de l’héroïne ainsi que celle qui la guidait jusque-là, la sorcière blanche. Quant à son bien-aimé Romualdo (Kim Rossi Stuart), eh bien, lui aussi, il est quasi absent, mis hors-jeu après avoir été pétrifié après une lutte héroïque contre les forces maléfiques qui traquent les gosses des têtes couronnées du secteur. Fantaghirò, équipée de bombes à eaux et accompagnée de la pierre-qui-revient est presque seule pour sauver tout le monde, à commencer par son gisant de prince coincé dans le rôle de la belle endormie attendant son baiser... et c’est plutôt chouette.
Dommage que l’ensemble manque de rythme. Plus encore que les opus qui l’ont précédé, La reine des ténèbres semble long et peut-être assez déséquilibré. Conséquence, non seulement on s’ennuie un peu mais, plus grave, l’ensemble finit par perdre un peu de son charme : bien présente auparavant, la facette romance, en particulier, se fait ici assez lourde... et le ridicule de certaines situations, plus prégnant. Si la magie générale qu’a insufflé Lamberto Bava fonctionne toujours, elle s’émousse légèrement... et on butte plus facilement sur le côté kermesse des décors et des costumes, on ferme un peu moins facilement les yeux sur la méchanceté de pacotille... quant au jeu de la plupart des acteurs, qu’on pouvait considérer jusque là comme théâtral, il en devient plutôt approximatif.
Après, ne boudons pas notre plaisir, cette production italienne conserve son charme et fonctionne, autant pour de bonnes raisons que pour des raisons moins avouables : les châteaux tchèques ont leur panache, les décors en carton-pâte sont quelque part tout aussi enchanteurs ; des idées, qui malgré le manque de moyen pour les mettre en boîte, restent assez sympa (la résurrection façon puzzle de la sorcière noire (Brigitte Nielsen) par exemple) ; Alessandra Martines qui joue délicieusement mal et Brigitte Nielsen qui mwahahahate à glotte déployée tout en rendant leurs personnages assez attachants... et puis il y a une armée de nains en costumes de légumes, des enfants doublés en VF par des adultes, et surtout un roi qui n’en finit pas de mourir (un des meilleurs moments).
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Attention, parmi ces ingrédients, seuls 32 figurent dans la recette de ce film ; tous les autres ne s'y trouvent pas.
Bonus
Personnage > Agissement
Ce qui expliquerait pourquoi il y a autant de lampes dans les intérieurs.
ou une clôture, une grille, une grange, etc.
Avant de mourir la/le mourant·e formule une demande à la personne proche, qui lui fait la promesse d’honorer cette demande.
« Je te promets de m’occuper de ton fils. », « Je te promets de te venger. », « Je te promets de trouver qui a fait ça. »
Bonus de 5 pts si un des hommes au cœur de cette rivalité croise les bras de frustration/colère/mécontentement.
Le personnage, soit en public, soit en privé, se lance dans un acte de contrition : il regrette tellement certains de ces actes passés.
Personnage > Caractéristique
Personnage > Citation
Personnage > Héros ou héroïne
Monde de merde !
Mais faut bien qu’il y en ait, pour que les héroïnes et les héros puissent continuer leurs aventures.
Personnage > Interprétation
Personnage > Méchant·e
Personnage secondaire
Réalisation
La touche eighties.
La dernière image du film, souvent une image de joie ou de victoire, est gelée, soit pour quelques secondes, soit pour tout le générique de fin.
Voire zoom arrière qui emmène le spectateur jusque dans l’espace.
Autrement dit jumpscares et screamers : des effets aujourd’hui un peu trop faciles du cinéma de frissons.
Ou « X mois/années plus tard/plus tôt » (inclut à ce titre les cartons au même titre que les incrustations à proprement parler)
À l’adresse du spectateur. Direct. Sans vaseline ni repas aux chandelles.
Réalisation > Accessoire et compagnie
Réalisation > Audio
Réalisation > Surprise !
- une musique stridente accompagne l’arrivée dans le champ d’une main qui se pose sur l’épaule du personnage que l’on suit, mais ce n’était que la main d’un ami.
- un discours d’un officiel mécontent laisse croire à une sanction terrible pour un personnage, jusqu’à l’annonce d’une remise de médaille annoncée avec un grand sourire.
Exemples :
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Scénario > Contexte spatio-temporel
Scénario > Dialogue
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
Thème > GI Joe
Thème > N’importe quoi
Coup de poing qui passe à l’aise à 40 cm de la cible, mais qui touche quand même ; la magie du cinéma.
Thème > Rejets, moqueries ou discriminations
Thème > Testostérone
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les
32 ingrédients
et les 3 types de morts
de ce film
Bonus
Personnage > Agissement
-
Bagarre | Jette un objet (souvent une lampe) à la tête de son agresseur
-
Chute dans le vide en criant « Aaaaaah ! »
-
Mort | Fait une promesse à un·e mourant·e
-
Stylé | Balance une petite phrase avant de tuer une personne (ou après)
- Tension | Met la main devant la bouche d’un personnage pour l’empêcher de hurler (agression)
Personnage > Caractéristique
Personnage > Citation
Personnage > Héros ou héroïne
Personnage > Interprétation
Personnage > Méchant·e
- Mégalo | Mwahahahaha ! (rire théâtral)
-
Mort | Big boss qui tue un sous-fifre pour sanctionner une erreur/une trahison
Réalisation
-
Ouverture ou fin | Voix off d’introduction ou de conclusion
-
Technique | Faux raccord flagrant
-
Technique | Pluie artificielle artificielle
Réalisation > Accessoire et compagnie
Réalisation > Audio
- ? | Bruit incongru d’objet
-
Bruit exagéré | Écho
-
Bruit exagéré | Les épées, cannes, flèches, lances font woosh et cling !
- Bruit générique | Chouette ou hibou
-
Effet | Bruitage d’apparition/disparition/téléportation
-
Voix off | Pensées/commentaires de personnage
Réalisation > Surprise !
Scénario > Dialogue
- À voix haute | Se parle
- S’adresse à son ennemi invisible ou absent | « Je sais que tu es là », « Qu’est-ce que tu mijotes ? »...
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
Thème > N’importe quoi
Thème > Testostérone
- Écrabouillé·e après avoir été transformé·e en mouche
- Tailladé·e par un coup d’épée
- Transpercé·e par une flèche
Ce film contient 3 morts
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