La nuit de la comète
La vie continueTitre original (ou alternatif) : The night of the comet

Des choses gentilles à dire sur ce film
Musique au synthé, choucroutes permanentées et mâchonnage de chouime : pas de méprise, on est bien en plein années 80 aux États-Unis.
J’ai globalement bien aimé ce film venu d’aussi loin que la comète qu’il met en scène : pourtant il ne passe pas grand-chose, les actrices et acteurs ne brillent pas particulièrement, et si le film possède des atouts formels certains, il n’a pas non plus masse à raconter. Mais alors quoi ?
Eh bien, j’ai été un peu charmé, je dois le reconnaître. Outre certains éléments très personnels qui m’ont plu comme...
- ... un super passage musical lors d’un shopping dans un magasin déserté sur un tube de Cindy Lauper (que du bonheur !) ;
- quelques répliques bien senties comme « T’as déjà un trou du cul : t’as pas besoin de Chuck » ;
- Geoffrey Lewis (le docteur Carter) pioché dans la boite à second rôle à gueule inoubliable qu’on adore voir ;
- le gamin zombie ;
- l’affiche de La course à la mort de l’an 2000 placardée derrière une porte, dans lequel joue également une des scientifiques (Mary Woronov) ;
- le filtre rouge orangé dans la moitié supérieure des plans extérieurs, au début (mais qui devient assez perturbant sur longueur) ;
- les échanges de lancés de ballon de foot américain en pleine rue et en costard sur le dernier plan : hahaha !!! (Tommy Wiseau s’en est-il inspiré ?)...
... le parti pris de choisir comme héroïnes deux jeunes femmes apporte une originalité et une fraîcheur bienvenues : point de désespérance ici malgré un monde déserté dans lequel rôdent des humains dégénérés, même si de vraies scènes brutales et dramatiques ponctuent le film et viennent briser la relative légèreté de l’ensemble.
Un film pas transcendant mais réellement attachant et à la personnalité marquée dont je me souviendrai longtemps, et pas juste à cause de sa toute fin ridicule-n’imp’-mignonne.
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Attention, parmi ces ingrédients, seuls 37 figurent dans la recette de ce film ; tous les autres ne s'y trouvent pas.
Bonus
Personnage > Agissement
On lui avait dit, pourtant ! Mais cette fichue tête de mule n’écoute jamais...
Un rappel qui repose généralement sur l’humiliation ou la violence.
Des pieux surgissants d’un fourré, des cartouches coincées dans les marches d’un escalier, des bombes à base de four à micro-ondes, etc., l’inventivité des héroïnes et des héros est sans limite.
« Attends ! Quand on y va à trois, on y va à trois ? Ou bien on compte jusqu’à trois et puis on y va ? »
Plus ou moins lentement selon l’urgence, l’intensité... de ce que le personnage a sous les yeux.
La démarche se veut romantique
& variantes : ébouriffe les cheveux, tire sur les joues, etc.
Y’a toujours des cons pour être en plein dans la course des protagonistes, aussi. Faut comprendre, merde.
Syndrome physiologique bien connu appelé « On-m’a-demandé-de-bien-montrer-que-j’ai-été-touché-et-que-je-vais-mourir »
Bonus de 5 pts si une des femmes au cœur de cette rivalité croise les bras de frustration/colère/mécontentement.
& variantes : une vidéo de famille.
Peut lui parler.
Parce que tuer une personne ou lui foutre une raclée n’est pas suffisant, il faut aussi se faire plaisir en lâchant une répartie cinglante, spirituelle ou humiliante.
Personnage > Caractéristique
Le bébé en question étant un camion, un avion ou tout autre véhicule d’exception.
Personnage > Citation
Personnage > Héros ou héroïne
Réalisation
Insert toujours utile.
Voire zoom arrière qui emmène le spectateur jusque dans l’espace.
À l’adresse du spectateur. Direct. Sans vaseline ni repas aux chandelles.
Réalisation > Accessoire et compagnie
Réalisation > Audio
Réalisation > Surprise !
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
Scénario > Situation
Table cassée en deux, pied de chaise ou bouteille de rhum comme matraque, combat de cannes de billard, tout y passe.
Thème > N’importe quoi
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
Thème > Testostérone
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37 ingrédients
et les 3 morts
de ce film
Bonus
Personnage > Agissement
-
? | Pique une crise de nerf
-
Compte jusqu’à trois (ou cinq)
-
Enlève ses lunettes | dans un moment d’incrédulité, de surprise ou signifiant
-
Famille | Caresse les cheveux d’un enfant
- Fuite | Tombe pendant une fuite à pied
-
Mort | Meurt en gesticulant comme un pantin désarticulé
-
Passion | Fait preuve de jalousie ou de rivalité féminine
-
Souvenirs | Regarde (avec tristesse/nostalgie) une photo de sa femme/son mari/sa fille/son fils
-
Tension | Tape du poing sur la table pour passer sa colère
Personnage > Caractéristique
-
? | Sur-protecteur·trice : dites pas de mal de mon bébé !
-
Garde/sbire neutralisé par derrière
-
Traître·sse (coup de théâtre)
Personnage > Citation
Réalisation
-
Démarre sur les chapeaux de roues
-
Fin | Plan grue/hélico qui s’éloigne en montant
- Grammaire | Passage musical
- Média | Point de situation par un reportage télé, radio ou presse écrite
-
Ouverture ou fin | Voix off d’introduction ou de conclusion
Réalisation > Accessoire et compagnie
Réalisation > Audio
-
Bruit exagéré | Balles qui ricochent contre du métal
-
Musique | Saxophone mélancolique (films à corriger)
- Musique | Saxophone sexy
Réalisation > Surprise !
Scénario > Blague, gag et quiproquo
Scénario > Élément
Scénario > Ficelle scénaristique
-
Cauchemar | Se réveille en hurlant/en sueur/en sursaut
-
L’univers est petit
- Plus de réseau téléphonique
Scénario > Situation
Thème > N’importe quoi
Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes
- Attitude et/ou stéréotype sexiste
- Objectification sexuelle | Tenues légères
- Outrage sexiste | Remarque appuyée sur le physique d’une femme jugé avantageux
- Violence sexuelle | Violente une femme sans raison
- Réduit·e en poussière
- Contaminé·e ou infecté·e
- Flingué·e au cours d’une fusillade