La Créature du cimetière

Pour qui grogne le rat
Le propriétaire d'une vieille usine de textile décide d'engager quelques ouvriers pour nettoyer la cave, encombrée d'un bric-à-brac et envahie par les rats. Mais l'un des travailleurs, effrayé par quelque chose, trébuche et périt broyé dans une machine. Un singulier dératiseur, Tucker Cleveland, entre alors en action...

Titre original (ou alternatif) : Graveyard Shift
source synopsis et images : Paramount Pictures Graveyard Productions JVC
Fiche créée le 2 août 2024 et mise à jour le 2 août 2024

Des choses gentilles à dire sur ce film

Adaptation d’une nouvelle de Stephen King à une époque où ça commence à devenir légèrement casse-gueule, La Créature du cimetière suit les combats d’un groupe d’ouvriers aux prise avec l’étrange menace qui a trouvé sa place dans les sous sols de la filature... et est très dispensable.
Sobre mais efficace, le récit de départ peut fonctionner pour peu qu’il soit porté par un casting convaincant et convaincu et mis en valeur par une réalisation solide. Au scenario, John Esposito étoffe le récit de King avec l’ajout de nouveaux personnages notamment , dont un exterminateur gentiment ravagé. Si cette pièce rapportée constitue au final l’un des points positifs du film grâce à un Brad Dourif halluciné, elle apporte aussi une certaine forme de déséquilibre et fait perdre du mordant au récit : c’est un ajout et ça se sent.
À cet aspect dilué s’ajoute la réalisation plate de Ralph S. Singleton. Le casting, exception faite de Brad Dourif, se charge du reste : David Andrews est totalement insipide dans son rôle d’ersatz d’Étienne Lantier, Stephen Macht, lui, donne l’impression de ne pas trop savoir s’il doit aborder son rôle de contremaître bien salopard en cabotinant à mort ou s’en foutant complètement. Au final, tout est donc mou, la tension n’arrive jamais à s’installer. Et il n’y a même pas une petite louche de gore pour tenter de corriger tout ça.
C’est d’autant plus dommage que niveau ambiance, c’est plutôt réussi. C’est étouffant, c’est moite, c’est crasse, marronnasse, oppressant... Et que la bestiole finale, même si on ne la voit que trop peu est très correcte.
À voir une fois au chalet... si on n’est pas trop trop exigeant.



Arf... Ce film n'est pas assez riche en ingrédients pour jouer dans de bonnes conditions avec une grille de 36 cases...


Consulter les 20 ingrédients de ce film

Personnage > Agissement

Personnage > Caractéristique

Personnage secondaire

Réalisation

Réalisation > Accessoire et compagnie

Réalisation > Surprise !

Scénario > Blague, gag et quiproquo

Scénario > Contexte spatio-temporel

Scénario > Dialogue

Thème > N’importe quoi

Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes

Thème > Testostérone

    Ce film ne contient aucune mort


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